Contre la prison administrative pour les étrangers sans papiers (selon la nouvelle république su dimanche 20 janvier 2008)
pour protester contre une directive de l'union qui prévoit d'étendre la rétention des immigrés sans papiers jusqu'à 18 mois, une journée d'action était organisée en France et en Europe.
Entre cinq et 8 000 personnes ont manifesté hier un peu partout en France contre la rétention administrative des étrangers sans papiers, une privation de liberté qui pourrait durer jusqu'a un an et demi, en vertu d'un nouveau projet de directive européenne.
Les manifestants répondaient à l'appel de diverses associations dans lecadre d'une journée d'action européenne contre l'enfermement des éreanfers. Le projet de directive, objet d'une procédure de co-décision avec le conseil des ministre de l'UE, prévoit une harmonistion juridique avec une rétentionpouvant aller jusqu'à 18 mois.
En France, la rétention ne peut dépasser 32 jours. Dans sept autres pays de l'Ue, elle est illimitée, tandis qu'alle atteint déjà les 18 mois maximum en Allemagne et à Malte.
A Paris, 3 500 personnes selon les organisateurs et 2 900 selon la police, ont défilé de la porte dorée au centre de rétention de Paris-Vincennes, en réclamant "l'arrêt des expulsions et la fermeture des centre de rétention".
"Nous ne sommes pas là pour dénoncer les conditions de rétention mais pour dénoncer le fait même de mettre des gens dans des prisons administratives sans jugement", a déclaré Richard Moyon, Porte-parole de RESF (Résseau éducation sans drontiéres, l'une des associations participantes).
"Ils n'ont commis aucun crimeet se retrouvent bannis de leurs vie, de leur métier, de leur famille", a-t-il affirmé.
Auparavant, en fin de matinée, une dizaine de parlementaires de gauche avaient usé de leur droit de visite inopinée des centres, ne se présentant au portes de celui de Mesnil-amelot (Seine-et-marne), en banlieue parisienne.
"Je sors en trés mauvais état" de vette visite, a déclaré Christiane Taubira, députée PRG de Guyanne, notant toutefois que les lieux, en relevant d'"un univers carcéral", étaient " propres".
Cette visite a provoqué une vive réaction de l'UMP: "La gauche n'a pas renoncé à instrumentaliser l'immigration" a déclaré le porte parole Yves Jégo.
A marseille, c'est devant le centre de rétention du Canet, et où un Turc de 22 ans avait été retrouvé pendu dans sa chambre en juin 2006, que des manifestants ont demandé que cessent "les rafles" de sans-papiers.
Des rassemblements ont eu lieu notamment à Angers, Coquelle, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes.
"leurope se transforme en une forteresse cadenassée et met en oeuvre des moyens démesurés pour empêcher l'accésà sont territoire et expulser les sans-papiers" dénonce notamment le texte d'une pétition en ligne (www.directivedelahonte.org) qui a recueilli près de 25 000 signatures.
Bon je sais que c'est un texte plutôt long mais pencé a moi qui la recompier
mais qu'en penser vous?