Une fois la crise passée, certains se
sentent autorisés à réinstaller la Guadeloupe d’avant LKP. De prétendus
intellectuels veulent nous interdire le droit de nous révolter ;
certains élus s’échinent à reprendre la main. Yo pèd fil a yo , car il
n’y avait que suspension du mouvement de grève générale. Nous vous
adressons l’appel à la grève du LKP pour le lundi 22 juin 2009. Tout au
long de la semaine, des actions sont prévues sur les conflits en cours
et les autres points de la plateforme de revendications.Tout jé sé jé... men LKP & pèp Gwadloup paka pwan jé !Travayè, Jénès, Fanm é Nonm Gwadloup nou pé pa pran sa…
Nous avons dit, parlé, négocié, expliqué, démontré que ce pays, notre
Gwadloup et nous Gwadloupéyen ne pouvions plus accepter d’être ni
exclus, ni méprisés, ni exploités…
an Péyi an nou.
Nous avons pendant plus de 44 jours, revendiqué une autre société, libérée des
pwofitan,
des profiteurs et de tous ceux, avides de notre sueur. Nous avons exigé
du travail pour tous, notre droit à la santé, à un logement, à un
environnement sain, à une alimentation de qualité, à la vie …
Nous avons réclamé la protection de nos terres de
toutes spéculations, le droit de nous nourrir des produits de notre
sol, le droit de nous déplacer sans passer par la case HAYOT, le droit
de disposer d’une eau en qualité et en quantité normale ….
Nous attendions des élus qu’ils nous représentent,
qu’ils défendent nos intérêts, qu’ils élèvent le mandat que nous leur
avons confié et qu’ils l’exercent hors de tout calcul électoraliste,
qu’ils soient plus politiques et moins politiciens.
Mais en vain…
Nous avons réclamé à la face du Monde et surtout de
l’Etat Français que la perpétuation des rapports coloniaux et de
domination capitaliste ne soit plus le socle et le moteur de sa
gouvernance, de ses projets et de ses choix et que ses lois PERBEN,
Programme, LOOM, LOPOM, LODEOM, et autres ne servent en fait qu’à
garantir depuis toujours, une rente coloniale aux pwofitan anlè do a
Pèp Gwadloup.
Yo tann men yo vépa konprannYo vépa konprann davwades milliers de Travailleurs continuent de lutter pour l’application de
l’Accord salarial Jacques BINO, le respect du droit du travail, le
droit au travail, le respect des engagements pris dans le protocole du
04 mars 2009. Et pour preuve, après avoir fait mine de baisser les prix
scandaleux de milliers de leurs produits, les
agoulou recommencent à pratiquer la
pwofitasyon.
Et que dire de la répression qui frappe les militants, les travailleurs et même leurs avocats.
Et que dire des tentatives de diabolisation du LKP
désormais responsable de tous les maux de la Guadeloupe. Et que dire
des licenciements organisés avec la complicité des services de l’Etat
visant à casser toute contestation sociale. Et que dire de la volonté
du Gouvernement lui-même de remettre en cause l’accord salarial en
supprimant l’article 5 garantissant le maintien des augmentations de
salaires au-delà des aides des collectivités et de l’Etat.
Yo tann men yo vépa konprannDavwa une fois la crise
passée, certains se sentent autorisés à réinstaller la Guadeloupe
d’avant LKP. Certains prétendus intellectuels du haut de leurs diplômes
et de leurs savoirs usurpés recommencent à vouloir nous interdire le
droit de nous révolter allant même nous qualifier de terroristes et de
réclamer la fermeté de l’Etat républicain à notre égard.
Certains élus s’échinent à vouloir, à tout prix,
reprendre la main. Vocifération, menaces et pleurnicheries. Et de
tenter par tous les moyens de se faire passer pour les victimes du LKP
en espérant ainsi obtenir de la compensation électorale.
Yo pèd fil a yo.
Wi, yo bizwen pran rèvanch a yo si pèp gwadloup, yo pépa konprann zyé an nou wouvèJòdila, après avoir tenté les états jénéro, l’Etat joue son joker SARKO.Sarkozy osi se limitera a piété notre sol, le pays LKP,
même si c’est seulement pendant 24 heures pour nous confirmer, pour
ceux qui en doutaient, que nous sommes bien Fils et Filles de la
République Française Une et Indivisible et konésan boug la, il ne
manquera pas d’affirmer sa détermination à rejouklé fermement ce pays
rebelle et turbulent qui coûte de plus en plus cher à la Mère Patrie.
L’ordre et la légitimité républicaine doivent s’y imposer. Tonnerre !
PAPLIMO, VIVE SCHOELCHER et puis s’en va !Nou bon avè sa ! Nous l’avons dit…zòt péké fè sa zòt vlé an péyi an nou !Plus que jamais, exigeons la poursuite des négociations sur les 146 points de revendications,
Exigeons notamment :
- L’application pleine et entière de toutes les dispositions de l’accord salarial Jacques BINO ;
- La résolution de tous les conflits en cours ;
- L’arrêt des licenciements ;
- La réouverture des hôtels et le maintien de tous les emplois ;
- Le règlement du dossier des transporteurs
- L’arrêt de la répression anti syndicale, des poursuites contre les travailleurs et leurs avocats ;
La mise en œuvre d’un véritable plan d’urgence pour la formation et
l’insertion durable des jeunes et l’arrêt de la discrimination raciale
à l’embauche ;
- La résorption de l’emploi précaire et l’insertion définitive de tous les contrats aidés ;
- La revalorisation des prestations a moun enfim, des retraités, des allocataires des minima sociaux, des chômeurs ;
- La révision des procédures dans le cadre de la liquidation des petites mutuelles de Guadeloupe ;
- Une véritable politique en matière de gestion des déchets et de protection du milieu naturel ;
- Justice, Vérité et Réparation sur l’empoisonnement au chlordécone ;
- Justice, Vérité et Réparation sur les évènements de mai 67 ;
- La prise en compte de nos réalités historiques et culturelles
- Le développement de la production Gwadloup au profit des guadeloupéens et de la Guadeloupe
Travailleurs, Peuple de Guadeloupe,
Ce sont autant de rendez-vous de négociations, des
négociations et des engagements capables de nous permettre de
construire une autre société, qu’aujourd’hui encore, nous réclamons.
La question n’est donc plus de savoir dans quel article 73 ou 74 de la Constitution Française, qu’il conviendrait de nous
fouré et nous donner ainsi l’illusion d’avoir été compris et entendus.
La solution à nos problèmes n’est pas non plus dans ce
rassemblement d’élus appelé pompeusement congrès qui n’a servi, jusqu’à
aujourd’hui, qu’à permettre à ces élus de bavarder et de s’époumoner
sur « la méthode » ou sur « les freins au développement de la
Guadeloupe ».
La solution n’est pas non plus dans « les états généraux »
a yoqui se gardent bien de reconnaître l’état général de ce pays Gwadloup
avec ses dizaines de milliers de chômeurs, femmes et jeunes
principalement, les fermetures d’entreprises pour punir les
travailleurs grévistes, les centaines de millions d’euros offerts
chaque année aux békés pour soit disant sauvegarder les emplois ;
ce semblant de pays de Guadeloupe est à DECONSTRUIRE … Nous revendiquons, sans
bénékaké, l’examen de toutes ces vérités que le
LKP, les Organisations qui le composent et le Peuple en mouvement ont révélées.
Cette réalité qui procure a
on ti pilo mounsécurité de l’emploi, sécurité sanitaire, projet éducatif et
professionnel, habitat huppé, l’eau, l’électricité et à la majorité,
contrat aidé, RMI, API, SMIC, temps partiel, violence, drogue,
prostitution, promiscuité et émigration…,
Nou paka pran-y ankò ! Jamais plus nous n’accepterons cela !! Nous revendiquons un vrai rendez-vous politique qui
devrait nous garantir la déchéance des privilèges de certains et une
nouvelle répartition des richesses produites collectivement, la justice
sociale, …le droit à la vie en somme.
Nous savons
alè et beaucoup plus qu’hier
que le Peuple en mouvement détient les clés de la construction d’une société nouvelle plus juste et plus équitable.LKP, sé sa NOU konstwi an mouvman pour justement nous permettre de fonder, de
chouké les perspectives que nous n’avons fait qu’entrevoir pendant 44 jours.
Peuple de Guadeloupe, avec notre
LKP, ce nouveau pouvoir, notre nouvelle autorité, nous saurons
faire reculer toutes les pwofitasyon et gagner tous nos droits, plus de droits.Annou maché………..maché……maché POU FÈ KONSYANS VANSÉMaché tan ki fo, Maché la ki fo pou NOU GWADLOUPÉYEN détòtyé Gwadloup…Peuple de Guadeloupe, participons tous et en toute
fierté aux rendez-vous de solidarité des Précaires, des Travailleurs en
lutte à la CGRR, à l’ASFO, aux CHANTIERS AUDEBERT, à la MDE, dans le
Secteur Hôtelier, à la CCI, chez ONLY,
dès le Lundi 22 JUIN 2009.TOUS aux Meetings :MERCREDI 24 JUIN à 19 H 00 à BASTÈ - Dèyè lapòsVENDREDI 26 JUIN A 19 h 00 - Douvan Mityalité LapwentSARKOZY ké pasé…Gwadloup péké fè dèyèTout moun, Jenn kon vyÉ, avòtÉ kon matritÉAnnou pran lari-la : SANMDI 27 JENSanblé a 8H30 douvan Mityalité LapwentBay balan, baY lavwa…….la Gwadloup sé tan nouLKP, Lapwent, 17/06/09
Source : UGTG
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article87878