Collectif de Révolte Anti-Capitaliste Poitiers
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 greve générale en grece

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MessageSujet: greve générale en grece   greve générale en grece Icon_minitimeJeu 6 Mai - 5:28

Voila une traduction vite faite (tres) mal faite d'une texte en provenance d'Athenes:
Faites tourner, corrigez les fautes, ameliorez la traduction...

Citation :
Jeudi 6 mai 2010

La déclaration ci-dessous a été publié il ya quelques heures par les squats anarchistes de Skaramanga et Patision à Athènes.

Les assassins "en deuil" de leurs victimes

(En ce qui concerne la mort tragique de 3 personnes aujourd'hui)

L'énorme manifestation et la grève qui a eu lieu aujourd'hui, le 5 mai s'est transformée en une rage sociale. Au moins 200.000 personnes de tous âges sont descendues dans les rues (salariés et chômeurs, du secteur public et privé, les habitants et les migrants) tentant, pendant plusieurs heures et en vagues successives, d'entourer et de prendre le Parlement. Les forces de répression étaient en nombre, pour jouer leur rôle habituel - qui est la protection des autorités politiques et financières. Les affrontements ont duré pendant des heures. Le système politique et ses institutions a atteint un "nadir"(??).

Cependant, au milieu de tout cela, un événement tragique que les mots ne peuvent décrire eu lieu: 3 personnes sont mortes étouffées à la succursale de la Banque Marfin sur Stadiou Avenue, qui a été incendiée.

L'Etat et l'ensemble du "riff raff" journalistique, sans aucun respect envers les morts ou leurs proches, a parlé dès le premier instant de "jeunes assassins à capuches", en essayant de profiter de l'événement, pour calmer les vagues de la colère sociale qui avait éclatée et de recouvrer leur autorité qui avait été déchirée; afin d'imposer de nouveau une occupation policière des rues, pour éliminer les sources de la résistance sociale et la désobéissance contre le terrorisme d'État et de la barbarie capitaliste. Pour cette raison, au cours de ces dernières heures les forces de police ont défilé dans le centre d'Athènes, ils ont mené des centaines d'arrestations et ils ont attaqué - avec des tirs et des grenades paralysantes - l'occupation anarchiste de l'"espace d'action multiforme Uni" sur la rue Zaimi et le "migrants hanter" sur Tsamadou Street, causant des dommages importants (ces deux endroits sont dans le quartier d'Exarcheia d'Athènes). Dans le même temps la menace d'une expulsion violente par la police du reste des espaces auto-organisés (occupations...) existe après le discours du premier ministre qui parle de raids à venir pour l'arrestation des "meurtriers".

Les gouvernants, les fonctionnaires gouvernementaux, leur personnel politique, la télé-porte-parole entendent de cette façon purifier le régime et d'ériger en infraction pénale les anarchistes et toutes les voix non-dirigées de la lutte. Comme s'il n'était pas envisageable que ceux qui ont attaqué la banque (c'est le scénario officiel) ignoraientt qu'il y avait des personnes à l'intérieur, et qu'ils l'aurait incendié sans en avoir connaissance. Ils semblent confondre les gens qui luttent pour eux-mêmes : ceux qui sans aucune hésitation, livrent la société tout entière au plus profond du pillage et de l'asservissement, ordonnent à leurs prétoriens d'attaquer sans hésitation et pour viser et tirer pour tuer; et ceux qui ont amené trois personnes au suicide dans la seule semaine écoulée, en raison de dettes financières.

La vérité est que le véritable assassin, le réel instigateur de la mort tragique de 3 personnes aujourd'hui est "mister" Vgenopoulos, qui a utilisé les techniques d'employeurs habituels : le «chantage" (menace de licenciement) et forcé ses employés à travailler dans les branches de sa banque un jour de grève - et même dans un bureau de la Stadiou Avenue, où la manifestation devait passer. Ce chantage n'est que connu trop bien connu par quiconque connaît le terrorisme de l'esclavage salarié dans la vie de tous les jours. Nous attendons de voir quelles excuses Vgenopoulos servira, pour les proches des victimes et pour la société dans son ensemble.– this ultra-capitalist now hinted by some centers of power as the next prime minister in a future “national unity government” that could follow the expected, complete collapse of the political system.

Si une grève sans précédent ne peut jamais être un assassin ...

Si une manifestation sans précédent, dans une crise sans précédent, ne pourra jamais être un assassin ...

Si ouvrir des espaces sociaux qui sont en vie et publics ne peuvent jamais être les meurtriers ...

Si l'État peut imposer un couvre-feu et attaquer des manifestants sous prétexte d'arrêter les meurtriers ...

Si Vgenopoulos peut retenir ses employés à l'intérieur d'une banque - qui est, un ennemi de premier plan et cible de manifestants ...

... C'est parce que l'autorité, ce tueur en série, veut un carnage, à la naissance d'une révolte dont les questions de la solution supposée d'une attaque encore plus sévère sur la société, d'un pillage encore plus par le capital, d'une aspiration, même soif de notre sang.

... C'est parce que l'avenir de la révolte ne comprend pas les politiciens et les patrons, la police et les médias.

... C'est parce que derrière leur "seule" solution, il ya une solution qui ne parle pas du taux de développement et de chômage, mais plutôt, il parle de solidarité, de relations d'auto-organisation et de l'Homme.

Lorsque vous demandez qui sont les assassins de la vie, de la liberté, de la dignité, les ferments de l'autorité et les capitaux, eux et leurs chasseurs, il suffit de jeter un oeil à ceux-là. Aujourd'hui et chaque jour.

TOUCHEZ PAS AUX ESPACES SOCIAUX LIBRE

C'est l'État et les capitalistes les assassins, les terroristes et les criminels

TOUT LE MONDE DANS LA RUES

RÉVOLTE

de l'assemblée ouverte de la soirée du 05/05/2010

L'original en anglais, surement plus compréhensible (quand on parle anglais) :
Citation :

Thursday, May 6, 2010




The murderers “mourn” their victims
(Regarding today’s tragic death of 3 people)
The enormous strike demonstration which took place today, 5th of May
turned into a social outflow of rage. At least 200,000 people of all
ages took to the streets (employees and unemployed, in the public and
private sector, locals and migrants) attempting, over many hours and in
consecutive waves, to surround and to take over the Parliament. The
forces of repression came out in full force, to play their familiar
role – that is, of the protection of the political and financial
authorities. The clashes were hours long and extensive. The political
system and its institutions reached a nadir.
However, in the midst of all this, a tragic event that no words can
possibly describe took place: 3 people died from infusions at the
branch of Marfin Bank on Stadiou Avenue, which was set ablaze.
The state and the entire journalistic riff-raff, without any shame
toward the dead or their close ones, spoke from the very first moment
about some “murderer-hooded up youths”, trying to take advantage of the
event, in order to calm the wave of social rage that had erupted and to
recover their authority that had been torn apart; to impose once again
a police occupation of the streets, to wipe out sources of social
resistance and disobedience against state terrorism and capitalist
barbarity. For this reason, during the last few hours the police forces
have been marching through the center of Athens, they have conducted
hundreds of detentions and they raided – with shootings and
stun-grenades – the anarchist occupation “space of united multiform
action” on Zaimi street and the “migrant haunt” on Tsamadou Street,
causing extensive damage (both these places are in the Exarcheia
neighbourhood of Athens). At the same time the threat of a violent
police eviction is hanging over the rest of the self-organised spaces
(occupations and haunts) after the Prime-ministerial speech which
referred to soon-to-come raids for the arrest of the “murderers”.
The governors, governmental officials, their political personnel,
the TV-mouthpieces and the salaried hack writers attempt in this way to
purify their regime and the criminalise the anarchists and every
unpatronised voice of struggle. As if there would ever be the slightest
of chances that whoever attacked the bank (provided the official
scenario stands) would possibly know there were people inside, and that
they would torch it alight regardless. They seem to confuse the people
in struggle for themselves: them who without any hesitation hand over
the entire society to the deepest pillage and enslaving, who order
their praetorians to attack without hesitation and to aim and shoot to
kill, them who have lead three people to suicide in the past week
alone, due to financial debts.
The truth is that the real murderer, the real instigator of today’s
tragic death of 3 people is “mister” Vgenopoulos, who used the usual
employers’ blackmailing (the threat of sacking) and forced his
employees to work in the branches of his bank during a day of strike –
and even in a branch like the one of Stadiou Avenue, where the strike’s
demonstration would pass through. Such blackmailing is known only too
well by anyone experiencing the terrorism of salaried slavery on an
everyday level. We are awaiting to see what excuses Vgenopoulos will
come up with for the relatives of the victims and for the society as a
whole – this ultra-capitalist now hinted by some centers of power as
the next prime minister in a future “national unity government” that
could follow the expected, complete collapse of the political system.
If an unprecedented strike can ever be a murderer…
If an unprecedented demonstration, in an unprecedented crisis, can ever be a murderer…
If open social spaces that are alive and public can ever be murderers…
If the state can impose a curfew and attack demonstrators under the pretext of arresting murderers…
If Vgenopoulos can detain his employees inside a bank – that is, a primary social enemy and target for demonstrators…
…it is because authority, this serial murderer, wants to slaughter
upon its birth a revolt which questions the supposed solution of an
even harsher attack on society, of an even larger pillage by capital,
of an even thirstier sucking of our blood.
…it is because the future of the revolt does not include politicians and bosses, police and mass media.
… it is because behind their much-advertised “only” solution, there
is a solution that does not speak of development rates and unemployment
but rather, it speaks of solidarity, self-organising and human
relationships.
When asking who are the murderers of life, of freedom, of dignity,
the ferments of authority and capital, they and their tuft hunters only
need to take a look at their own selves. Today and every day.

HANDS OFF FREE SOCIAL SPACES

IT IS THE STATE AND THE CAPITALISTS WHO ARE THE MURDERERS, TERRORISTS AND CRIMINALS

EVERYONE TO THE STREETS

REVOLT

from the open assembly of the evening of 5/5/2010




Et le vrai texte original doit être encore mieux :

Citation :


(για τον σημερινό τραγικό θάνατο 3 ανθρώπων)




Η
μεγαλειώδης απεργιακή συγκέντρωση και πορεία σήμερα Τετάρτη 5 Μαϊου
μετατράπηκε σε έναν κοινωνικό χείμαρο οργής. Τουλάχιστον 200 χιλιάδες
άνθρωποι κάθε ηλικίας στο δρόμο (εργαζόμενοι και άνεργοι, στον δημόσιο
και ιδιωτικό τομέα, ντόπιοι και μετανάστες) επιχειρούσαν επί ώρες σε
διαδοχικά κύματα να περικυκλώσουν και να καταλάβουν τη Βουλή. Οι
δυνάμεις καταστολής σε πλήρη διάταξη στο γνώριμο ρόλο τους, αυτόν της
προάσπισης της πολιτικής και οικονομικής εξουσίας. Οι συγκρούσεις
πολύωρες και εκτεταμένες. Το πολιτικό σύστημα και οι θεσμοί του στο
ναδίρ.
Αναμέσα σε όλα όμως, ένα περιστατικό τραγικό που καμιά λέξη δεν
μπορεί να το περιγράψει: 3 άνθρωποι νεκροί από αναθυμιάσεις στο
υποκατάστημα της Marfin Bank στην οδό Σταδίου που τυλίχθηκε στις φλόγες.
Το κράτος και σύσσωμος ο δημοσιογραφικός συρφετός, χωρίς καμία αιδώ
απέναντι στους νεκρούς και τους οικείους τους, μιλούν από την πρώτη
στιγμή για δολοφόνους-κουκουλοφόρους, επιχειρώντας να αξιοποίησουν το
συμβάν για να κατευνάσουν το ρεύμα κοινωνικής οργής που ξέσπασε, για να
αποκαταστήσουν το κουρελιασμένο τους κύρος, για να επιβάλλουν ξανά τον
αστυνομικό στρατό κατοχής στους δρόμους, για να καταστείλλουν τις
εστίες κοινωνικής αντίστασης και ανυπακοής στην κρατική τρομοκρατία και
την καπιταλιστική βαρβαρότητα. Για το λόγο αυτό τις τελευταίες ώρες οι
αστυνομικές δυνάμεις επελαύνουν στο κέντρο της Αθήνας, έχουν προχωρήσει
σε εκατοντάδες προσαγωγές και έχουν εισβάλει με πυροβολισμούς και
χειροβομβίδες κρότου λάμψης στην αναρχική κατάληψη “χώρος ενιαίας
πολύμορφης δράσης” στην οδό Ζαϊμη και στο “στέκι μεταναστών” στην
Τσαμαδού προκαλώντας εκτεταμένες ζημιές (και οι δυο χώροι στα
Εξάρχεια). Την ίδια στιγμή, η απειλή της βίαιης αστυνομικής εκκένωσης
επικρέμμεται πάνω και από τους υπόλοιπους αυτοοργανωμένους χώρους
(καταλήψεις και στέκια) μετά το πρωθυπουργικό διάγγελμα περί εισβολών
για τη συλλήψη των “δολοφόνων”.
Οι κυβερνήτες, οι κρατικοί αξιωματούχοι, το πολιτικό προσωπικό, τα
τηλεφερέφωνα και οι έμμισθοι κονδυλοφόροι επιχειρούν με τον τρόπο αυτό
να καθάρουν το καθεστώς τους και να εγκληματοποιήσουν τους αναρχικούς
και κάθε ακηδεμόνευτη φωνή αγώνα. Λες και υπάρχει η παραμικρή
πιθανότητα αυτοί που επιτέθηκαν στην τράπεζα να γνώριζαν πως μέσα
υπήρχαν άνθρωποι και ωστόσο να την πυρπόλησαν (εφόσον ισχύει το επίσημο
σενάριο). Μάλλον μπερδεύουν τους αγωνιζόμενους ανθρώπους με τους
εαυτούς τους, που χωρίς κανένα ενδοιασμό παραδίδουν ολόκληρη την
κοινωνία στην πιο βαθιά λεηλασία και υποδούλωση, που υποδεικνύουν στους
πραιτοριανούς τους να χτυπάνε ανενδοίαστα και να πυροβολούν στο ψαχνό,
που οδήγησαν 3 ανθρώπους στην αυτοκτονία την τελευταία εβδομάδα λόγω
χρεών.
Η αλήθεια είναι ότι ο πραγματικός δολοφόνος, ο πραγματικός αυτουργός
του σημερινού τραγικού θανάτου των 3 ανθρώπων είναι ο “κύριος”
Βγενόπουλος, που με τους γνωστούς εργοδοτικούς εκβιασμούς (απειλή
απόλυσης) ανάγκασε τους υπαλλήλους του σε ημέρα απεργίας να εργάζονται
στα υποκαταστήματα της τράπεζάς του, ακόμα και σε αυτά, όπως της
Σταδίου, απ’ όπου θα περνούσε η διαδήλωση. Εκβιασμοί που είναι γνώριμοι
σε όλους όσοι βιώνουν καθημερινά την τρομοκρατία της μισθωτής σκλαβιάς.
Να δούμε, σήμερα, τι δικαιολογίες θα βρει να ξεφουρνίσει στους οικείους
των θυμάτων και σε ολόκληρη την κοινωνία (με το γνωστό σιχαμένο
μελιστάλαχτο και σοβαροφανές ύφος του) αυτός ο μεγαλοκεφαλαιούχος, που
ορισμένα καθεστωτικά κέντρα τον προωθούν για επόμενο πρωθυπουργό σε
κυβέρνηση “εθνικής ενότητας” μετά την αναμενόμενη ολοκληρωτική
κατάρρευση του πολιτικού συστήματος.
Αν μπορεί μια απεργία δίχως προηγούμενο να θεωρηθεί δολοφόνος…
Αν μπορεί μια διαδήλωση δίχως προηγούμενο, σε μια κοινωνική κρίση δίχως προηγούμενο, να θεωρηθεί δολοφόνος…
Αν μπορούν ανοιχτοί κοινωνικοί, ζωντανοί και δημόσιοι χώροι να θεωρηθούν δολοφόνοι…
Αν μπορεί το κράτος να απαγορεύει την κυκλοφορία και να επιτίθεται σε διαδηλωτές με το πρόσχημα να συλλάβει δολοφόνους…
Αν μπορεί ο Βγενόπουλος να κρατάει έγκλειστους εργαζόμενους μέσα σε
μια τράπεζα, κατ’ εξοχήν κοινωνικό εχθρό και στόχο επίθεσης των
διαδηλωτών…
…είναι γιατί η εξουσία, ο κατ’ εξακολούθηση δολοφόνος, θέλει να
καταστείλει στη γέννησή της μια εξέγερση που αμφισβητεί τη λύση μιας
ακόμα πιο βάναυσης επίθεσης στην κοινωνία, μιας ακόμα μεγαλύτερης
κοινωνικής λεηλασίας από το κεφάλαιο, μιας ακόμα πιο διψασμένης
αφαίμαξής μας.
…είναι γιατί το μέλλον της εξέγερσης δε χωρά πολιτικούς και αφεντικά, αστυνομία και ΜΜΕ.
…είναι γιατί πίσω από την πολυδιαφημισμένη “μοναδική” τους λύση,
υπάρχει η λύση που δε μιλάει για ρυθμούς ανάπτυξης και ανεργία, αλλά
για αλληλεγγύη, αυτοοργάνωση και ανθρώπινες σχέσεις.
Ας κοιταχτούν λοιπόν ανάμεσά τους τα φυράματα της εξουσίας και του
κεφαλαίου, οι παρατρεχάμενοι και οι λακέδες τους για το ποιοι είναι οι
δολοφόνοι της ζωής, της ελευθερίας, της αξιοπρέπειας. Και σήμερα και
πάντα.

ΚΑΤΩ ΤΑ ΧΕΡΙΑ ΑΠΟ ΤΟΥΣ ΕΛΕΥΘΕΡΟΥΣ ΚΟΙΝΩΝΙΚΟΥΣ ΧΩΡΟΥΣ



ΔΟΛΟΦΟΝΟΙ, ΤΡΟΜΟΚΡΑΤΕΣ, ΕΓΚΛΗΜΑΤΙΕΣ ΚΑΙ ΛΗΣΤΕΣ

ΕΙΝΑΙ ΤΟ ΚΡΑΤΟΣ ΚΑΙ ΟΙ ΚΑΠΙΤΑΛΙΣΤΕΣ



ΟΛΟΙ & ΟΛΕΣ ΣΤΟΥΣ ΔΡΟΜΟΥΣ



ΕΞΕΓΕΡΣΗ



από την ανοιχτή συνέλευση του απογεύματος 5/5/2010

στην κατάληψη Πατησίων 61 & Σκαραμαγκά
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MessageSujet: Re: greve générale en grece   greve générale en grece Icon_minitimeJeu 6 Mai - 13:19

vu sur Mille Babords .


Informations sur la journée de grève générale et de
manifestation


L’information principale se concentre bien sûr sur le
décès de 3 personnes au cours de l’incendie d’un établissement bancaire,
bien que les éléments concrets manquent et que certaines autres
informations ne sont pas diffusées par les grands médias.


La manifestation d’aujourd’hui 5 mai a été de loin la
plus imposante depuis les vingt dernières années. La police parle de 30
000 personnes, les syndicats de plus de 200 000 si l’on totalise tous
les cortèges. La présence policière, bien qu’étant massive, n’a pu
contrôler à aucun moment la volonté de protestation. Les manifestants se
sont concentrés en face et autour du Parlement pendant plusieurs
heures, bien que l’air soit devenu surchargé de gaz lacrymogènes. Le
leader de la GSEE (syndicat de secteur privé, à direction socialiste) a
été une nouvelle fois conspué et viré de la manifestation.


Plusieurs affrontements ont opposés des manifestants et
les policiers qui protégeaient le Parlement. Matraques, gaz lacrymogène
et grenades assourdissantes. Malgré cela, ce qui pouvait se sentir dans
les rues, c’était la volonté de prendre le Parlement, où avait lieu une
séance plénière pour approuver, dans les prochains jours, les nouvelles
mesures économiques obéissant aux ordres du FMI. Lors de la
manifestation, de nombreuses confrontations avec la police et des
attaques contre les banques internationales ont eu lieu. Deux grands
bâtiments administratifs ont été incendiés : la préfecture de la région
Attique et une annexe du ministère des finances, où parait-il se trouve
le registre des impôts ! On a pu noter aussi l’incendie d’un car de
police, d’un camion de pompiers et de nombreuses voitures de luxe, ainsi
que plusieurs succursales de banque et au moins une bijouterie.


La nouvelle de la mort des personnes a été connue à la
fin de la manifestation. Les données à ce propos pour l’instant ne sont
pas concluantes. Ces trois décès ont accidentellement coïncidé avec le
moment le plus haut de la rébellion, ce qui ne cesse d’être suspect.


A la fin de la manifestation, les forces anti-émeutes et
les groupes motorisés Delta ont fouillé plusieurs des locaux politiques
et de réunion du quartier d’Exarchia : deux cafétérias où ils ont
arrêté neuf personnes, un local de gauche où ils ont frappé et blessé
les personnes qui s’y trouvaient, un centre social occupé où ils ont
fait irruption et arrêté toutes les personnes qui se trouvaient à
l’intérieur. Ce même après-midi la répression s’est étendue jusqu’à
divers locaux des syndicats de base, dont celui des cuisiniers et
serveurs et aussi un centre social servant de local pour les immigrants.
Tout ceci dans un centre d’Athènes devenu inhospitalier à cause de
omniprésence policière et l’air surchargé de gaz lacrymogène.


Pour l’instant, les arrestations et les détentions se
comptent par dizaines


Dans les prochaines heures on espère avoir une plus
grande information. On apprenait en fin de journée, qu’un supermarché de
la chaîne Bazaar a été exproprié pendant les affrontements et la
marchandise distribuée.


Il est à noter que les manifestations ne furent pas
seulement athéniennes. Environ 50 000 personnes défilèrent à Salonique,
avec affrontement de plusieurs heures avec la police. Les anarchistes
ont occupé le »Labour center » de la ville. A
Patras, 20 000 manifestants ont été rejoint par des tracteurs et des
camions de ramassage des ordures, quelques barricades. A Ioannina, 10
000 personnes environ.


Ce qui frappe en voyant les videos, et que la presse
grecque note elle aussi c’est que les affrontements avec la police sont
en grande partie le fait de gens à visage découvert ! Autrement dit un
début de relais semble se faire entre les « encapuchonnés »
, les « anarchistes » et une petite partie de la
population. C’est évidemment une des clés des jours qui vont suivre : un
élargissement de la confiance parmi un nombre plus important de
grévistes et de manifestant, assumant à visage découvert leur révolte,
des « radicaux » ouvrant des portes sans pour autant
se poser en avant-garde…. A l’inverse, évidemment, l’objectif de la
police et de l’Etat est d’isoler au maximum les plus radicaux. La
manière dont la banque n’avait pas été fermée ou du moins que des gens
se trouvaient dans d’autres bureaux (voir témoignage ci-dessous) peut
faire partie de cette stratégie, mais rien n’est évidemment certain.


Concernant la mort des trois personnes, le parti
communiste en accuse le gouvernement en disant qu’elle fut le fait
d’agent provocateurs fascistes… Ils se basent sur le fait que 50
fascistes ont tenté de pénétrer un cortège du PAME (regroupement
communiste), en ont été chassés et se sont réfugiés derrière les lignes
de la police.


Quoiqu’il en soit c’est bien dans la poursuite de la
grève et sur la manière dont elle sera menée que se jouera l’avenir du
mouvement : un rebondissement périodique ou un approfondissement plus
durable de la conflictualité.


A propos de l’incendie mortel de la
Marfin Egnatia Bank



Les trois personnes décédées seraient des employés de la
banque Marfin Egnatia Bank. Cette banque est propriété du magnat grec
Andreas Vgenopulos, surnommé le “nouvel Onassis”,
est considéré comme un des hommes les plus riches du pays : propriétaire
de Olympic Air et d’autres entreprises (Marfin Investment Group). On ne
connaît pas encore les circonstances exactes de l’incendie. La porte
d’entrée en bois aurait été touchée par un cocktail molotov et le feu se
serait rapidement propagé dans les étages. D’après les témoins, les
pompiers ont remarqué qu’il n’y avait pas d’extincteurs dans la banque
et que la sortie de secours était fermée avec un cadenas ! Alors que le
pays était paralysé par la grève générale, que dans tout le quartier les
magasins avaient leurs rideaux baissés, il semble que dans cette banque
les employés avaient été contraints de travailler.


Le syndicat des employés de banque (OTOE) a appelé ce
soir à une journée de grève pour demain jeudi. L’identité des 3
personnes décédées reste encore inconnu : on sait seulement qu’il s’agit
de deux femmes et d’un homme.


Dans une lettre publiée ce soir mercredi sur le site
Indymedia d’Athènes, un employé de la Marfin Egnatia Bank fait une
déclaration, demandant qu’elle soit rendue publique.


« Je me sens dans une obligation envers
mes collègues qui sont décédé si injustement aujourd’hui à parler et à
dire quelques vérités objectives. J’envoie ce message à tous les médias.
Toute personne qui possède encore une certaine conscience devra le
publier. Les autres peuvent continuer à jouer le jeu du gouvernement.
»


Dans cette lettre, l’employé déclare que « les pompiers n’ont jamais délivré la licence d’exploitation
de l’immeuble
», que « le bâtiment en question n’a
pas de mécanismes de sécurité incendie
» correspondant à sa taille
(gicleurs au plafond, issues de secours, tuyaux d’incendie). « Il y a seulement quelques extincteurs portatifs qui, bien
entendu, ne peuvent en rien aider à combattre un feu important dans un
bâtiment construit avec des normes de sécurité depuis longtemps
dépassées. La direction utilise également le coût élevé de ces exercices
comme prétexte et n’a même pas pris les mesures les plus élémentaires
pour protéger son personnel.
»


Il souligne aussi qu’aucun membre du personnel n’a été
formé au risque d’incendie, qu’il n’y a jamais eu d’exercice
d’évacuation. « Les seules sessions de formation qui
ont eu lieu à la Marfin Bank ont été sur des scénarios concernant
l’action terroriste et en particulier la planification de l’évacuation
des "grosses têtes" de leurs bureaux dans une telle situation. »



Absence de local incendie, matériaux inflammables
(papiers, plastiques, fils, mobilier…). « Aucun membre
de la sécurité n’avait la moindre connaissance sur les premiers secours à
donner ou comment éteindre un feu. »



Par ailleurs, « la direction de la
banque a formellement interdit aux salariés de s’absenter aujourd’hui,
bien qu’ils l’aient demandé constamment eux-mêmes très tôt ce matin -
tandis qu’elle a aussi forcé les salariés à verrouiller les portes et a
confirmé à plusieurs reprises par téléphone que l’établissement restait
fermé pendant la journée. “Ceux qui partent aujourd’hui, ne viennent pas
au travail demain”, a été une menace constante. La direction leur a
même fermé leur accès à Internet afin d’empêcher les salariés de
communiquer avec le monde extérieur.
»


La lettre dit aussi qu’ au cours des derniers jours qui
ont précédé la grève générale, la direction n’a cessé de terroriser les
employés en utilisant oralement l’“offre” suivante :
ou vous venez travailler, ou vous êtes virés.


« Enfin, messieurs, faites votre
autocritique et cessez de faire semblant d’être choqués. Vous êtes
responsables de ce qui s’est passé aujourd’hui, et dans n’importe quel
Etat de droit (comme ceux que vous souhaitez utiliser de temps en temps
comme les meilleurs exemples dans vos émissions de télévision) vous
auriez déjà été arrêtés pour les actions ci-dessus. Mes collègues ont
perdu la vie aujourd’hui par préméditation : la préméditation de la
Marfin Bank et de M. Vgenopoulos en personne qui a explicitement déclaré
que quiconque ne venait travailler aujourd’hui [le 5 mai, journée de
grève générale !], n’avait pas à se déranger le lendemain [où ils
seraient renvoyés]. »



Signé : un employé de la Marfin Bank


= = =


Sources : Athens Indymedia, UK Indymedia., Presse
grecque (TaNea, Kathimerini), http://libcom.org/


Version anglaise du témoignage.
http://www.occupiedlondon.org/blog/...


Traductions OCL http://oclibertaire.free.fr/
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MessageSujet: Re: greve générale en grece   greve générale en grece Icon_minitimeJeu 6 Mai - 13:29

Aujourd'hui Jeudi 6 Mai : rassemblement et manifestation devant le Parlement, appelée par les syndicats 5 GSEE et Adedy maintenue , le syndicat communiste Pame appelle également à manifester ; Grève des employés des banques après le décès de leur collègue.

Il semble que la propagande étatique relayée par la télévision contre les "jeunes assassins encagoulés" ne fonctionne pas ou peu, la colère contre les politiciens et financiers et bien plus grande..

Pas de nouvelles des arrestations et opérations policières dans les espaces autonomes et/ou auto-organisés d'Exarchia...
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le git
gaucho baroudeur...
le git


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MessageSujet: Re: greve générale en grece   greve générale en grece Icon_minitimeVen 7 Mai - 0:24


  • Citation :


  • Yesterday in Exarcheia, the riot police launched more
    unprecedented attacks: the left-wing “Haunt of Migrants” was raided
    without any provocations; the riot police stormed in, smashing doors,
    beating people, chanting “Tonight, we’ll fuck you”. Photos from the raid
    (more here):

greve générale en grece Steki1_sm
greve générale en grece Steki2_sm
greve générale en grece Steki_8

  • A few moments later, the anarchist squat on Zaimi Street was raided
    by the police – eye-witnesses report that the police shot bullets and
    threw hand-grenades inside the building. All the people inside were
    arrested. In total, 70 people were detained and 25 face charges. A
    solidarity gathering is underway outside the courthouse in Athens.
  • Moments before this raid, the riot police attacked the cafe on the
    corner of Stournari street and Tsamadou Str, by Exarcheia square. In the
    video below, they are shown smashing the facade of the cafe even though
    there are people inside. In the last few seconds of the video, the
    following dialogue takes place:

[riot police man] Erase it now, right now. Why are you filming?
Who gave you permission?

[camera person] Why?
[riot police man] Because I fucking say so.




vu sur after greek riot
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MessageSujet: Re: greve générale en grece   greve générale en grece Icon_minitimeVen 7 Mai - 13:53

ya une tite traduction vu sur le Jura libertaire



Terreur
d'État à Exarchia (Athènes)



greve générale en grece Greece






Dans une orgie de punition collective, la
police grecque a mené une attaque brutale sur le quartier d’Exarchia, à
l’issue de la manifestation d’hier, saccageant des boutiques et des
centres sociaux, expulsant un squat à main armée et brutalisant les
habitants.







La brutalité policière qu’on a pu voir dans les rues d’Exarchia
hier soir après la fin de la manifestation du deuxième
jour de grève générale à Athènes est inédite. On peut nourrir de
sérieux doutes sur la nature du régime actuel en Grèce, qui laisse
tomber son masque démocratique pour se montrer tel qu’il est
réellement : la poursuite de la junte des colonels.








À l’issue de la manif des centaines de policiers antiémeute et
voltigeurs ont fondu sur Exarchia, le quartier du centre
d’Athènes qui est un bastion extrémiste depuis le début du XXe
siècle. La police a travaillé à matraquer les passants et les gens aux
terrasses des cafés, saccageant le vieux café de la place
Exarchia [celui à l’angle des rues Stournari et Tsamadou] malgré le
fait qu’il soit bondé de clients.





Gueulant «ce soir on vous nique», la police a ensuite envahi et
dévasté le centre social Diktio qui accueille les
immigés, le Réseau des droits sociaux et civils, un collectif de
gauche actif contre le terrorisme d’État depuis plusieurs décennies.
Selon le communiqué de Diktio, «le gouvernement du FMI et de
la junte du marché tente d’exploiter le geste criminel de la banque
pour imposer un régime de terreur dans le pays. L’orgie de gouvernance
policière par l’usage d’armes chimiques et de
matraquages de masse a atteint son paroxysme cet après-midi à
Exarchia.»








Au même moment une armada de forces de police entourait le squat
anarchiste de la rue Zaimi au-dessus de Polytechnique,
pour l’envahir et évacuer ses occupants l’arme au poing. Le fait
qu’un policier ait tiré en l’air pendant cette opération n’a pas été
confirmé. Tous les occupants ont été raflés.








La pratique de la
vengeance collective à l’encontre de la résistance populaire aux mesures
annoncées est une méthode caractéristique du gouvernement de
collaboration avec les Nazis dans les années 1940, justifiant le
sobriquet devenu commun adressé aux flics de «tsoliades allemands»
(l’escadron de la mort).
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