Jetons les bourgeois à la tombe qu’ils nous creusent
La crise actuelle est d'abord le naufrage définitif de l'organisation bourgeoise du monde. Elle est le point final de l'arrogance de la classe dirigeante qui, depuis la chute du mur de Berlin, insultait quotidiennement tous ceux qui refusaient la fin de l'Histoire.
La crise actuelle est le fiasco grotesque du système capitaliste, incarné dans une élite de plus en plus obscène et irresponsable.
La preuve est donnée, maintenant, que les experts patentés chargés de consolider cette société sont les mêmes qui conduisent la planète au chaos. Ces 30 dernières années, partout des spécialistes nous ont expliqué que le monde était devenu si complexe qu’il fallait leur en laisser le monopole en se contentant de réclamer du boulot ou de nous réjouir d’en avoir un. Durant toute cette période, la bourgeoisie et ses relais nous ont fait rentrer chez nous. On nous a fait comprendre que le confort des salons télévisés, la platitude des ballades dans les centres commerciaux, les vacances bon marché ou la stupidité religieuse étaient préférables aux tumultes de la pratique politique authentique.
Aujourd’hui, l’effondrement menace. Pour éviter la catastrophe qu’ils ont eux-mêmes concoctée, les fanatiques capitalistes nous dérobent ouvertement des milliers de milliards d’euros, nous licencient massivement, achèvent la destruction des services publics, nous appauvrissent brutalement. Et comme si cela ne suffisait pas, ces bouffons osent nous promettre pour bientôt des jours meilleurs.
Nous n’avons pas confiance en ceux qui nous mènent à l’abîme.
Nous ne nous écarterons de la route du désastre qu’en nous débarrassant de la mafia bourgeoise. Maîtrisons-là alors qu’elle ne maîtrise plus rien.
La crise actuelle est la crise de toutes les représentations politiques.
Missionnée par la grande bourgeoisie, la clique sarkozyste de l’Union d’une Minorité de Parasites nous prend pour un troupeau aussi docile que débile. Elle insulte l’intelligence de la classe ouvrière et lui commande de rester passive sous ses coups mortels. Alors que le sol se dérobe sous nos pieds, elle fait mine de découvrir ses propres méfaits, nous baratine et désigne des boucs émissaires pour nous manipuler. A travers des medias aux ordres, elle nous dégueule en permanence sa vulgarité et nous avertit qu’elle est prête à en découdre si nos colères devenaient menaçantes. Suréquipés, surentraînés, ses flics tabassent à tout va, pourchassent les sans-papiers, harcèlent la jeunesse prolétarienne, traquent les grévistes... Et se suicident aussi ! Ses juges emprisonnent à la chaîne. Ses militaires se préparent au combat urbain…
L’extrême droite, quant à elle, n’a plus rien à aboyer. Ses idées sont désormais institutionnalisées. Elle ne peut plus figurer qu’à d’autistes crétins qu’elle représente encore un semblant de solution, elle que la lutte de classe révèle sous son vrai jour : celui d’ennemi irréductible des travailleurs.
La gauche nous a mille fois trahis, réprimés, méprisés. Au bout de toutes les contorsions, elle n’en finira jamais d’essayer de parasiter nos colères pour mieux les paralyser. Le PS veut nous faire oublier cette guerre sociale qu’il a menée durant plus de 20 ans contre le prolétariat. Avoir occupé le rôle central dans cette guerre lui monte à la tête au point qu’il se sent propriétaire de nos voix. Il devrait plutôt s’estimer chanceux de bénéficier, pour l’instant, de l’inadmissible impunité qui le caractérise.
L’extrême gauche veut changer nos révoltes en motifs d’aménagement du capitalisme. Elle prétend envisager un autre système en évitant l’affrontement avec la bourgeoisie.
Les dirigeants syndicaux collaborent ouvertement avec le pouvoir en place, cherchent à négocier des miettes de pain ou de franches reculades. Confisquant notre capacité à faire grève, leurs mobilisations éparpillées de ces dernières années n’ont eu pour but que de nous démobiliser. Leur soi disant stratégie est l’organisation réelle de nos défaites.
TOUT CELA EST INSUPPORTABLE - NOTRE COLERE VA FRAPPER
Il faut clairement montrer que les THIBAULT, MAILLY, CHEREQUE sont dans le camp d’en face.
Organisons l’occupation des sièges des grandes centrales syndicales pour les dénoncer en tant que bastions ennemis !
Les travailleurs de Grèce et des Antilles ont montré la voie, seule la bataille frontale peut offrir la possibilité de vaincre !
Bâtissons le mouvement révolutionnaire prolétarien qui verra la victoire des conseils de travailleurs dans chaque entreprise, école et quartier. Construisons des réseaux de lutte à l’intérieur des syndicats pour saboter les directions syndicales, à l’extérieur pour préparer les comités de grèves et les groupes de combat.
A BAS LES PATRONS, A BAS LA SOCIETE DE CLASSE, A BAS LE CAPITALISME !
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