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| La grece brûle!! | |
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Auteur | Message |
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le git gaucho baroudeur...
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| Sujet: La grece brûle!! Dim 7 Déc - 16:28 | |
| - Citation :
Grèce : les villes s’embrasent après la mort d’un jeune tué par un policier
Les violences entre policiers et manifestants se poursuivaient dimanche dans les principales villes grecques au lendemain de la mort d’un adolescent de 15 ans tué par un policier lors d’un incident à Athènes.
Des centaines de personnes ont manifesté pendant la nuit dans le centre d’Athènes et dans les grandes villes pour protester contre la mort d’Andréas Grigoropoulos, tué par les balles d’un policier au cours de heurts entre des jeunes et les forces de l’ordre. Les affrontements se poursuivaient dimanche matin à Athènes, où des groupes de jeunes masqués jetaient des cocktails Molotov sur les forces de police qui ripostaient par des tirs de gaz lacrymogène. Le centre d’Athènes était bouclé par la police. L’incident qui a provoqué la mort de l’adolescent a eu lieu samedi vers 21H00 locales (19H00 GMT) à Exarchia, un quartier proche des universités, au centre de la capitale grecque. La victime appartenait à un groupe d’une trentaine de jeunes qui ont lancé des pierres et divers objets contre un véhicule transportant deux policiers. L’un d’eux est sorti du véhicule et a fait feu en direction de l’adolescent, touché par trois balles. Blessé mortellement à la poitrine, le jeune homme a été transféré dans un hôpital situé à proximité où sa mort a été certifiée par les médecins. Des centaines de manifestants, pour la plupart des habitants du quartier d’Exarchia sont descendus dans les rues pour protester contre «l’arbitraire» des policiers, scandant des slogans contre le gouvernement de droite de Costas Caramanlis et du ministre de l’Intérieur, Prokopis Pavlopoulos. Des jeunes ont allumé des feux devant des banques tandis qu’une vingtaine de voitures étaient incendiées dans le centre d’Athènes, de Salonique (nord) et de Patras (sud). Selon un bilan provisoire de la police, des dégâts ont été constatés sur les façades de 17 banques à Athènes et de 5 à Salonique, ainsi que d’autres commerces. À Héraklion, chef-lieu de l’île de Crète (sud), trois succursales bancaires ont été endommagées et des cocktails Molotov ont été lancés sur la préfecture de la Canée. À Patras (ouest), des manifestants ont jeté des engins incendiaires sur le bâtiment abritant la Direction de la police. M. Pavlopoulos ainsi que la police ont exprimé leur «douleur profonde» face à la mort de l’adolescent et ordonné une enquête pour en définir les circonstances, confiée à trois procureurs. Le chef du commissariat d’Exarchia et les deux policiers impliqués dans l’incident ont été suspendus, selon l’Agence de presse d’Athènes (semi-officielle). Dimanche, M. Pavlopoulos a condamné ce qu’il a qualifié d’«incident isolé» et a demandé une «punition exemplaire» pour ses auteurs. «La police veille et essaie d’assurer l’ordre mais ce genre d’incident isolé qui a conduit à la mort d’un jeune n’est en aucun cas justifiable», a déclaré le ministre. Il a appelé les groupes de défense des droits de l’homme et les organisations de gauche qui ont prévu des manifestations en début d’après-midi à Athènes et Salonique (nord) à ne pas se livrer «à des actes extrêmes». Le parti socialiste (Pasok - opposition) a condamné la mort de l’adolescent, comme tous les partis de gauche, en en imputant la responsabilité «aux dirigeants politiques et à la police». M. Pavlopoulos et le secrétaire d’État de son ministère, Panayotis Hinofotis, avaient présenté dans la nuit leur démission au Premier ministre Costas Caramanlis, qui les a refusées. Les affrontements entre policiers et groupes de jeunes anarchistes sont fréquents dans ce quartier d’Exarchia à l’athmosphère bohème où vivent de nombreux contestataires.
20 minutes / AFP, 7 décembre 2008.
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| | | Haymarket toto 1ere classe
Nombre de messages : 521 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: La grece brûle!! Dim 7 Déc - 17:54 | |
| - Citation :
Les affrontements entre policiers et groupes de jeunes anarchistes sont fréquents dans ce quartier d’Exarchia à l’athmosphère bohème où vivent de nombreux contestataires. comme par hasard... | |
| | | danton cul apprenti gauchiste...
Nombre de messages : 19 Localisation : c'est écrit dans le pseudo Date d'inscription : 29/11/2008
| Sujet: Re: La grece brûle!! Dim 7 Déc - 20:32 | |
| - Haymarket a écrit:
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- Citation :
Les affrontements entre policiers et groupes de jeunes anarchistes sont fréquents dans ce quartier d’Exarchia à l’athmosphère bohème où vivent de nombreux contestataires. comme par hasard... C'est vrai que c'est marrant cette précision. Genre, ça explique... OU ouf, on est rassurés. Ca me fait penser à y a pas longtemps, en France, quand ils avaient précisé dans le JT de la 3 qu'un SDF mort était marginal et connu pour ses excès de boissons. Ouf, c'est qu'un alchoolo, en somme... Bon, on peut les buter, à Exarchia... Bref euh...: . | |
| | | le git gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 230 Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: La grece brûle!! Lun 8 Déc - 1:58 | |
| - Citation :
La Grèce vers une deuxième nuit d'émeutes
Situation à 21h49
Dans le quartier «anar» (Exarchia), les flics sont toujours en nombre le week-end pour protéger les bâtiments «sensibles». Les «gamins» ont l’habitude de leur balancer des cailloux. Hier, un flic a tiré trois coups et a tué un jeune homme de 15 ans.
Très peu de temps après, plus d’un millier de personnes ont commencés à attaquer les banques, tous les magasins, et quelques voitures. Cela a duré toute la nuit, avec des affrontements contre la police. De mémoire de jeune grec, c’est du jamais vu. Aujourd’hui il y a des manifestations spontanées, où l’on retrouvait des partis de gauche (socialiste, nouveau communiste, et communiste). Des «cagoulés» (pas seulement anar ou bachalas) ont profité de cette manifestation pour attaquer les vitrines et affronter la police.
La police utilise des gaz lacrymo mais aussi des gaz «paralysants». À Exarchia la population prend à parti les policiers pour qu’ils cessent de lancer ces gaz car les effets sont puissants. C’est autour de ce quartier qu’est partie la manif et après des affrontements devant le quartier de la police c’est à l’université polytechnique que tout le monde s’est retrouvé. Le président d’université n’a pas «cassé» l’asylum (l’asile) qui interdit à la police d’entrer (par peur d’envenimer la situation). Donc les différents groupes en profitent pour attaquer à proximité, et rentrer se protéger dans l’université. C’est le chaos. Les policiers ne savent pas quoi faire, ils n’ont pas d’ordre. Ils essaient seulement de contenir (et n’y arrivent pas), mais n’arrêtent quasiment pas. Le gouvernement a très peur et ne dit rien. Alors que des groupes attaquent, certains en profitent pour piller, créant par là même quelques tensions, certains préférant brûler que piller. À cette heure, et d’après ce qui m’est rapporté, il n’y a plus rien à détruire ou à brûler aux alentours de l’université. Toutes les grandes villes sont touchées (Athènes, Thessalonique, Patras, Héraklion, Hania…). Beaucoup, beaucoup de monde dans les rues, pas seulement des anars. Des personnes qui avaient cessé d’être actives, sont redescendues dans la rue… Au niveau du contexte général, il y a une grève des travailleurs, mais d’un autre côté les syndicats et les partis n’ont plus aucun écho. Demain une manifestation est prévue pour «fixer». Cette nuit les émeutes vont continuer… D’après les contacts, il n’y aucune raison pour que cela s’arrête. La population soutient en grande majorité. «D’habitude on agit, et on pense après, là on est obligé de faire les deux en même temps» : C’est à l’université que des groupes commencent à discuter de stratégies… Et à cette heure, ça continue à brûler…
La Grèce dans la crainte d’une deuxième nuit d’émeutes Condoléances des autorités à la famille de l’adolescent tué
Athènes a vécu samedi et dimanche de graves incidents, suite à la mort d’un jeune homme de 16 ans tué par balles par un policier, avec échanges de cocktails molotov et grenades lacrymogènes entre protestataires cagoulés et forces de police, incendies de voitures, bris de vitrines, et un centre d’Athènes paralysé, alors que la capitale grecque se préparait à allumer officiellement l’Arbre de Noël, place Syntagma dimanche soir, opération reportée en attendant que le calme revienne.
Un premier bilan dimanche après-midi donnait sept personnes arrêtées lors des échauffourées ayant suivi la mort du jeune homme, la destruction de 8 grands magasins — dont Sprider et Intersport —, 7 banques, 20 voitures, dont 6 voitures de police stationnées près de l’Acropole. Le nombre de personnes blessées restait encore inconnu. Par ailleurs, les deux policiers ont été conduits pour leur part devant le procureur pour répondre à des poursuites pénales (l’un pour homicide volontaire, le second pour complicité). Cette vague de violence s’est répandue aussi dans les grandes villes universitaires, notamment à Thessalonique et à Ioannina. Les manifestations de protestation qui ont été improvisées dimanche après-midi à Athènes, Thessalonique et dans plusieurs autres villes se sont déroulées dans un climat très tendu. Des échauffourées ont souvent opposé manifestants et forces de l’ordre qui se sont affrontés à coups de pierres et de cocktails molotov d’un côté et de grenades lacrymogènes de l’autre. Les affrontements se poursuivaient tard dans l’après-midi après la dispersion des manifestants. Dimanche matin dans une conférence de presse, le ministre de l’Intérieur, de l’Administration publique et de la Décentralisation, Procopis Pavlopoulos, responsable aussi de la Police hellénique, a informé avoir téléphoné personnellement le soir même à la mère du jeune homme, tué par balle dans l’après-midi, pour lui exprimer ses excuses, alors que se référant aux incidents graves qui ont suivi, le ministre a déclaré comprendre la peine de certains dans ce cas précis, notant aussi que les réactions de violence se retournent contre d’autres personnes et plus généralement contre toute la société. «La mort du jeune homme», a encore indiqué M. Pavlopoulos, «est un cas isolé, et je garde toute ma confiance aux forces de police, et si ce cas ne peut s’expliquer dans un pays tel que la Grèce, qui fonctionne démocratiquement, on ne pourrait pas s’expliquer non plus que les responsables de la mort du jeune homme ne soient pas sévèrement punis.» M. Pavlopoulos a informé par ailleurs que lui-même et son secrétaire d’État M. Hinofotis avaient immédiatement soumis leurs démissions, en «assumant pleinement [leurs] responsabilités politiques», mais qu’elles n’avaient pas été acceptées, ajoutant pour la presse qu’il ne se référera pas aux circonstances exactes de ce drame avant l’autopsie de la victime. «Il est du droit de chacun dans une démocratie de manifester et protester. Surtout dans ce cas inexplicable comme celui d’hier soir. Toutefois, la police agira en protection et sera présente dans les manifestations afin de ne pas mettre en danger des vies humaines et des biens.» Le président de la République, Carolos Papoulias, a adressé dimanche un télégramme de condoléances à la famille du jeune homme tué par balle samedi, exprimant ses profonds regrets et sa douleur, soulignant que cet acte porte une blessure à l’État de droit. Pour sa part, le Premier ministre, Costas Caramanlis, qui souligne à son tour qu’il n’y aura aucune pitié pour les responsables, note aussi dans sa lettre de condoléances «ressentir une profonde peine, au même titre que tous les Grecs». «Je sais», a ajouté M. Caramanlis, «que rien en ce moment ne peut apaiser votre douleur, mais je souhaite vous confirmer qu’il n’y aura aucune pitié pour les responsables, et que l’État se doit de faire tout ce qui est en son pouvoir pour qu’une telle tragédie, comme celle d’hier soir, ne ne répète pas.»
Info Grèce, 7 décembre 2008.
Situation explosive dans les villes grecques après la mort d'un jeune de 16 ans, victime du tir d'un policier L’annonce de la mort d’un jeune de 16 ans, samedi soir, dans Exarcheia, le QG des contestataires à Athènes, victime d’une balle tirée par un garde spécial de la police grecque, s’est répandue comme une traînée de poudre dans les grandes villes universitaires comme Athènes, Thessalonique et Patras, où des centaines de jeunes et d’étudiants se sont rassemblées au cours de la nuit les mettant littéralement à feu.
Selon la police, la patrouille des gardes spéciaux de la police serait prise à partie par un groupe de 25-30 personnes, au croisement des rues Mesologgiou et Tzavela, vers 21h00 samedi soir. Les policiers auraient été attaqués avec des pierres et des planches de bois. C’est alors qu’un des deux policiers aurait tiré trois balles provoquant la mort du jeune homme. Selon la déposition du policier concerné, celui-ci aurait tiré une balle au sol et deux en l’air. Aussitôt la nouvelle s’est répandue dans le quartier et de nombreux groupes de jeunes se sont rassemblés dans les rues voisines de l’École polytechnique. Le quartier d’Exarcheia est réputé pour être le lieu préféré des jeunes anarchisants, proches de l’extrême gauche, et autres sympathisants «antipouvoir», comme ils s’appellent. D’importantes forces de MAT (équivalent des CRS) ont bouclé le quartier. Des incendies ont éclaté dans plusieurs endroits du quartier, prenant pour cible les bâtiments publics, les banques, les commerces et les voitures. Selon les pompiers, 16 banques et 12 commerces ont été incendiés au cours des épisodes et ont dénombrait jusqu’à 12 véhicules incendiés. Les affrontements entre contestataires et forces de polices se sont étendus dans tout le centre de la capitale grecque atteignant même le quartier de Monastiraki, aux pieds de l’Acropole, où dimanche matin, des fumées s’échappaient encore d’un commerce de trois étages entièrement détruit. Dimanche midi, près de 300 personnes se trouvaient toujours enfermées dans la faculté de Droit tandis que d’autres groupes ont pris place à l’intérieur de l’Université des Sciences économiques, rue Patission. À Thessalonique, une centaine des jeunes s’est réfugiée dans le campus de l’Université Aristote d’où elle a tenté de sortir à coup de cocktails molotov provoquant des dommages dans un hôtel avoisinant. Des incendies et des bris de vitres ont aussi eu lieu dans les immeubles aux alentours de Lefkos Pyrgos et dans la ville haute. À Patras, autre ville universitaire, près de 200 personnes ont improvisé une marche de protestation au centre de la ville, provoquant les policiers à coup de cocktails molotov et de jets de pierres. Des rassemblements de protestation ont eu lieu à Chania en Crète, à Ioannina en Épire et à Agrinio dans le Péloponnèse, avec des incidents et des violences de moindre importance. L’ensemble des partis politiques ont condamné les incidents. Pour Nea Dimokratia (ND, majorité gouvernementale), qui exprime ses doléances à la famille de la victime, il y a «besoin de sang froid» et la formation de demander «les résultats de l’enquête et l’attribution des responsabilités le plus rapidement possible». Le bureau de presse du Pasok (socialistes, opposition) attribue déjà la responsabilité à la police dont il condamne le comportement. Pour le KKE (communistes), la responsabilité du gouvernement «va de soi», tandis que pour le Syriza (gauche radicale), il s’agit d’un
assassinat, puisque «les policiers tirent et tuent les enfants sans raison» ! Enfin, le LAOS (droite traditionaliste), qui déplore la jeunesse de la victime, estime que ce type d’incident était attendu dans la mesure où la violence des affrontements des contestataires avec la police s’aggravait graduellement depuis des mois et de façon incontrôlée et que, d’un bord ou de l’autre, une telle conclusion était fatale. À noter que le ministre de l’Intérieur, Procopis Pavlopoulos, et le ministre délégué, Panagiotis Hinofotis, ont présenté leur démission mais que celles-ci ont été refusées par le Premier ministre. Info Grèce, 7 décembre 2008.
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| | | Haymarket toto 1ere classe
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| Sujet: Re: La grece brûle!! Lun 8 Déc - 6:29 | |
| http://balkans.puscii.nl/?q=content/15-years-old-anarchist-killed-cops-center-athens-reports-video-murder-anda-video-theathens-r | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La grece brûle!! Lun 8 Déc - 14:42 | |
| Athènes : Emeute de demandeurs d’asile
AP | 06.12.2008 | 11:53
Des centaines de migrants candidats au droit d’asile, qui faisaient la queue pour déposer un dossier ont déclenché une émeute dans le centre-ville d’Athènes, incendiant des poubelles et s’en prenant à des voitures.
Selon les manifestants, les troubles ont débuté quand un homme est tombé à l’eau dans un canal après que les autorités annoncent à la foule qu’il n’était plus possible de déposer de demande ce samedi. Seul un nombre restreint de dossiers peuvent être déposés chaque semaine, déclenchant systématiquement bousculades et foire d’empoigne.
L’homme, tombé dans le canal dans des circonstances non encore déterminées, a été blessé et transféré à l’hôpital, selon la police. Une enquête a été ouverte.
Des aspirants à l’asile, furieux, ont commencé à incendier des poubelles et à les jeter à la rue. D’autres, bien moins nombreux, ont lancé des pierres sur les voitures qui passaient par là.
Le mouvement de colère a duré environ une heure, et la police anti-émeutes stationnée non loin du groupe n’est pas intervenue. Un camion de pompiers a éteint les feux de poubelles.
En octobre, selon l’ONG Stop the War, un Pakistanais avait été mortellement blessé en tombant dans ce même canal. Selon l’organisation de défense des droits de l’homme, il cherchait à échapper à la police après un affrontement entre immigrés cherchant à déposer une demande d’asile et forces de l’ordre.
Les ONG dénoncent fréquemment la Grèce pour son traitement des immigrés clandestins et les conditions de vie dans les centres de rétention.
Selon le Haut-Commissariat pour les réfugiés de l’ONU (HCR), Athènes n’a approuvé que 140 des 20.692 demandes d’asile déposées en 2007. Des dizaines de milliers de clandestins arrivent chaque année en Grèce, arrivant par la mer depuis la Turquie, ou bravant des champs de mines pour entrer |
| | | danton cul apprenti gauchiste...
Nombre de messages : 19 Localisation : c'est écrit dans le pseudo Date d'inscription : 29/11/2008
| Sujet: Re: La grece brûle!! Lun 8 Déc - 22:48 | |
| Putain, c'est chaud, ce soir, là, ils ont le contrôle du centre ville!!!! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La grece brûle!! Mar 9 Déc - 0:49 | |
| http://www.rtbf.be/info/monde/conflits/emeutes-en-grece-des-opposants-plus-nombreux-62476 |
| | | Haymarket toto 1ere classe
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| Sujet: Re: La grece brûle!! Mar 9 Déc - 3:11 | |
| - le monde a écrit:
- LES PROTESTATIONS PASSENT LA FRONTIÈRE
Dans un message radiotélévisé à la nation, le premier ministre grec Costas Caramanlis s'est engagé à ce que l'État mette fin aux violences urbaines. "Ces événements inacceptables et dangereux ne peuvent pas et ne seront pas tolérés", a-t-il déclaré dans sa première apparition depuis le début de la crise. Il a réaffirmé, comme il l'avait fait dans une lettre de condoléances adressée dimanche à la famille de l'adolescent tué, que les responsables du drame "auront la punition qu'ils méritent". Des manifestations parfois émaillées d'incidents ont également eu lieu en dehors du pays. A Londres, trois manifestants ont été arrêtés dans la matinée pour "trouble à l'ordre public" lors d'une manifestation d'une quarantaine de personnes devant l'ambassade de Grèce. Vêtus de noir, portant cagoules ou capuches, des manifestants ont hissé un drapeau anarchiste à la place du drapeau grec, qu'ils ont brûlé, avant de se disperser dans l'après-midi. Même ambiance à Berlin, où une quinzaine de jeunes Grecs ont investi le consulat général et déployé à une fenêtre une banderole proclamant, en allemand et en grec, "Etat assassin". "Ils ont déposé une lettre qui sera transmise à Athènes, dans laquelle ils protestent contre la mort de l'adolescent", a indiqué un porte-parole, précisant que la police n'avait pas prévu d'intervenir, aucune violence n'étant à déplorer. A Paris, une vingtaine de personnes ont déployé en fin d'après-midi une banderole devant le consulat général de Grèce, dans le 16e arrondissement de Paris, sur laquelle on pouvait lire "Police grecque = assassins". Elles se sont dispersées une heure après dans le calme, selon la préfecture de police, citée par le site Internet de 20 Minutes. Une petite manifestation devant le consulat d'Edimbourg, en Ecosse, a également pris fin sans incident, selon la police. Un policier a été blessé lundi en début de soirée à Salonique, dans le nord de la Grèce, l, a annoncé une source policière locale. | |
| | | Haymarket toto 1ere classe
Nombre de messages : 521 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: La grece brûle!! Mar 9 Déc - 14:01 | |
| - indy grenoble a écrit:
- ICI ET AILLEURS, LA POLICE ASSASSINE :
SOLIDARITÉ INTERNATIONALE ET INCONDITIONNELLE AVEC LES CAMARADES ÉMEUTIERS GRECS.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, les Molotov pleuvent sur les rangs de la police, la façade de la Banque Nationale de Grèce de Salonique brûle, les commissariats sont attaqués, les magasins bourgeois saccagés, les voitures retournées.
Vengeons le jeune autonome assassiné !
Le Premier Ministre grec s’excuse, et cherche difficilement à calmer le jeu : On n’en veut pas de tes excuses ! Ne te justifie surtout pas ! On ne retient qu’une chose : un camarade est mort. Qu’il y ait eu des menaces, qu’il n’ait reçu qu’une seule balle ou tout un chargeur nous importe peu : Alexandros Grigoropoulos s’est fait assassiner. LA POLICE ASSASSINE, L’ETAT JUSTIFIE, FEU A L’ETAT !
Groupe Autonome la Mutine-rie Strasbourg
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La grece brûle!! Mar 9 Déc - 17:40 | |
| - Citation :
- COMMUNIQUÉ - APPEL
des organisations de la gauche révolutionnaire grecque ARAN, ARAS, EEK, EKKE, K.O. Anasintaxi, NAR, OKDE Spartakos, OKDE, SEK Front ENANTIA et MERA A bas le gouvernement des assassins ESCALADE DE LA RESISTANCE,RENVERSEMENT DE LA POLITIQUE DE LA REPPRESSION, DU SOUTIENT AU CAPITAL ET DU RACISME TOUS ET TOUTES · A LA MANIFESTATION POPULAIRE DU LUNDI 12 DECEMBRE · PARTICIPEZ MASSIVEMENT A LA GREVE DU MERCREDI 10 DECEMBRE · APPEL EN GREVE GENERALE LE JOUR DES OBSEQUES DE ALEXIS Les organisations de la gauche anticapitaliste que nous signons le présent communiqué nous dénonçons assassinat à sang froid de l’adolescent Alexis Grigoropoulos par les flics des forces spéciales le soir du samedi 6 décembre. Nous saluons les mobilisations et les manifestations populaires qui parcourent tout le pays et condamnent massivement le gouvernement des assassins. Cette crime cruel n’est pas un accident. Ce n’est pas le résultat d’une « formation défectueuse » des agents de police ou « le manque du sang-froid ». La cause de cet assassinat se trouve dans la politique agressive pro-capitaliste et anti-populaire du gouvernement de la droite. Il s’agit d’une politique qui renforce l’état policier et les forces de répression légalise l’utilisation des armes à feu contre les manifestants En même temps cette politique · accélère la privatisation de la compagnie aérienne publique Olympique, des ports et des communications · démolit la sécurité sociale, la santé publique et l’éducation nationale C’est une politique caractérisée par une attaque particulièrement violente contre la jeunesse. C’est une politique de violation des droits de l’homme, marquée par · les enlèvements en collaboration avec le CIA des citoyens d’origine pakistanaise, · les écoutes téléphoniques (scandale de vodaphone), · les attaques policières particulièrement violentes et parfois meurtrières contre les émigres clandestins ou non contre les demandeurs d’asile et les groupes marginalisés de la population grecque. C’est une politique qui passe par le parlement avec les lois « anti-terroristes » et les lois qui mettent en place toutes les directives de l’Union Européenne en faveur du profit capitaliste et contre les droits sociaux. C’est la politique qui, avec les lois récentes sur la restructuration des universités, ouvre la voie vers l’apparition des universités privés et la soumission complète de l’éducation supérieure au profit capitaliste. C’est une politique qui attaque le revenue populaire, diminue les salaires et le pouvoir d’achat des classes populaires et renforce le pillage fiscale des salariés. Dans le contexte de la crise financière le gouvernement de la droite offre des milliards d’euros aux banquiers et cherche les « coupables » dans le quartier de Exarchia et aux émigrés des champs de Agios Panteleimon et de Patras. Le gouvernement de droite, après l’assassinat barbare d’Alexis Grigoropoulos continue sa politique de répression. La mobilisation et la violence des CRS et de la police est sans précédent. Mais la riposte populaire est également sans précédent. La mobilisation du peuple peut de temps après l’assassinat est massive et spontanée partout en Grèce et témoigne la combativité du mouvement populaire. Pour le gouvernement et le capital le peuple et la jeunesse est l’ennemie. Pour cette raison la violence de la police et la propagande calomnieuse des médias contre le mouvement populaire accroît. L’attitude politique condescendant du PASOK (Partie Socialiste) pratiquement renforce le gouvernement. En plus le PASOK donne un message pour la période suivante ; sa politique sera toujours orientée en faveur du profit capitaliste, des privatisation et de l’application du pacte de stabilité de l’Union Européenne. Sa politique ne sera pas une garantie mais elle tournera contre les besoins des classes populaires et de la jeunesse. Un grand partie des salariés, des paysans et de la jeunesse comprend aujourd’hui la nature de la polique anti-populaire et répressive mise en route par le gouvernement de la droite, l’Union Européenne et le capital. Le rage social s’amplifie. Les salariés, les jeunes et les paysans descendent dans les rues et lutent contre cette politique. Nos organisations participent dans l’amplification de la riposte populaire partout en Grèce. La riposte à l’assassinat barbare d’Alexis doit s’amplifier et joindre les barricades des paysans qui sont dans les autoroutes nationaux, les facultés occupées par les étudiants et les grèves des ouvriers. Aujourd’hui l’inactivité n’est pas justifiée. L’explosion de la rage ne suffit pas ! La lute collective, massive, organisée, dans chaque lieu de travail, dans chaque faculté dans chaque école dans chaque quartier est nécessaire. Notre but est la transformation de chaque lieu social en noyau de résistance et de lute. Notre but est la contribution à la construction d’un large front pour renverser non seulement le gouvernement mais chaque version de politique en faveur du profit capitaliste et conte les besoins populaires. Une étape importante est la participation massive aux manifestations contre l’assassinat d’Alexis et à la grève générale du mercredi 10 décembre. Démission immédiate des ministres Pavlopoulos et Chinofotis A bas le gouvernement des assassins, a bas la politique de la droite Punition exemplaire des assassins Désarmement immédiat de la police Dehors les CRS et les forces d’ordre par les manifestation et le centre d’Athènes Dissolution immédiate des CRS et des Services Spéciaux Libération immédiate des manifestants arrêtés par la police Abrogation des lois anti-terroriste et de la législation autoritaire Le capital doit payer la crise et pas les salariés et la jeunesse Amplification de lute pour la protection des droits sociaux, pour la protection des droits politiques des salariés et de la jeunesse http://revolution.celeonet.fr/index.php?s=226cdb401f8be9e4dbd12850c4e6a6c1&showtopic=16061&st=30&start=30 |
| | | Haymarket toto 1ere classe
Nombre de messages : 521 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: La grece brûle!! Mer 10 Déc - 2:20 | |
| le blog de la faculte d'economie qui est squattee : www.katalipsiasoee.blogspot.com Malheureusement que des infos en grec ou anglais, mais quelques photos. revue de "presse" + photos : http://berthoalain.wordpress.com/2008/12/07/emeutes-en-grece-decembre-2008/ solidarité! - indy nantes a écrit:
- Et nous ? Qu'attendons-nous ?
Nous appelons à manifester Samedi 13 décembre à 14 heures devant le consulat de Grèce, passage Pommeray à Nantes pour montrer notre solidarité avec les grecs et pour montrer aussi aux pouvoirs européens et d'abord français qu'on en a assez que nos enfants soient pris pour cible par les forces de "l'ordre" (cf. Marzac, manifs lycéennes, Vichy, etc).
Solidarité Internationale http://www.lacausedupeuple.com | |
| | | Haymarket toto 1ere classe
Nombre de messages : 521 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: La grece brûle!! Mer 10 Déc - 16:48 | |
| - indy nantes a écrit:
Qu'est ce que le monde attend pour soutenir la Grèce dans son combat contre cette société inégalitaire ,pourrie par le capilalisme! C'est maintenant qu'il faut bouger! Ne laissez pas la grèce seule! epanastasi tora! En l'espace de 28 ans 150 bavures policières en Grèce, la dernière s'appelle Alexandros et ces derniers jours on pouvait encore voir à Athènes des CRS tirant en l'air et tabassant des jeunes filles! Les jeunes ici sont à bout de nerfs, ils font des études qui les mènent à gagner 600 euros par mois alors que la vie ici est à peu de chose près aussi chère qu'en France. Pendant ce temps là, le gouvernement s'offre les derniers mirages de sarkozy et engloutit des milions dans l'armée, laissant les institutions publiques à l'abandon... Quand au système sociale n'en parlons pas il n'y en a pas.. Allumez la télévision ici et vous tomberez une nouvelle fois sur un nouveau scandale au gouvernement, falsification d'élections, traffic entre l'église et le gouvernement.... Bref ce que veulent les jeunes ici, et pas seulement les anarchistes, c'est qu'on arrête le massacre... Les bourreaux du capitalisme jouent au monopoly avec nos vies, quand on pense que le désastre que provoque la crise économique ici et partout ailleurs n'est due qu'à des marionettistes qui tiennent les ficelles du système! C'est maintenant qu'il faut bouger, alors soutenez la grèce, sortez dans la rue! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La grece brûle!! Mer 10 Déc - 17:31 | |
| - Citation :
- Fraichement traduit de l'anglais (l'espoir se lève en Grèce) :
Mercredi 10 décembre 2008
…face à une sombre image du passé
Les fascistes travaillant avec les flics à Patras deviennent fous furieux; ils ont poignardé deux personnes à Athènes; la police a tiré à 15 reprises en l’air à Palaio Faliro et une voiture en flammes est dirigée contre le commissariat de Zefvri, quartier d’Athènes. C’Est-ce que je considére comme les évènements les plus importants de la journée, il y en a eut beaucoup d’autres (plus d’attaques aux commissariats, 10 personnes arrêtées dans les villes à travers la Grèce, etc) mais il est tout simplement impossible de tout répertorier ici. Les évènements les plus importants de la journée sont ceux de Patras. S’il-vous plait, lisez le texte séparé et répandez la nouvelle.
La police a tiré au total à 15 reprise à quelques mètres des funérailles d’Alexis
… Voici un résumé des évènements de la journée à Athènes. La journée a commencé avec les funérailles d’Alexandre au cimetière, dans la banlieue sud de Palaio Faliro. Il y avait beaucoup de gens aux funérailles, dont beaucoup d’anarchistes, des étudiants et des jeunes du quartier. Le petit groupe qui a pris les rues du quartier après les funérailles était composé pour la plupart de jeunes, simplement des gosses du quartier enragé par la mort d’Alexandre. L’image la plus marquante est celle d’un policier de la « Z-force » (Omada Zita, l’unité de motard de la police) qui a tiré un total de 15 balles en l’air contre les jeunes. C’était à quelques centaines de mètres du lieu où les funérailles d’Alexandre se sont déroulées quelques heures plus tôt.
Pendant ce temps-là, en centre-ville, il y avait énormément de tensions autour du square Syntagma (voir les post précédents), avec des étudiants se confrontant de façon impressionnante aux forces de police. Ce ne devait pas être jusque très tard dans la soirée que les zones maintenant habituelles d’émeutes ont commencé à se former autour des deux campus des universités occupées (NTUA et l’université d’économie). Je voudrais brièvement décrire mon expérience personnelle de ce soir, non pas parce qu’une histoire personnelle est importante, mais pour que le lecteur qui ne vit pas les évènements puisse mettre les choses dans leur contexte (d’une certaine manière, je me considère moi-même comme en-dehors de tout ça!).
Peut-être que le sentiment de confort et de familiarité que j’ai ressenti plus tard en rencontrant de vieux potes ont effacé les sentiments étranges alors que je parcourais les rues ce soir. C’était un sentiment étrange que je n’avais jamais ressenti auparavant à Athènes (le sentiment que vous devez avoir une bonne raison d’être dans la rue: que vous soyez pour ou contre les émeutes) mais finalement l’un des deux. Comme d’être dans une vague manifestation, où vous êtes autant un manifestant que la police; à part que c’est dans le coeur d’une métropole agitée et voila tout, il semble que d’un coté il y aient les gens énervés par la mort d’Alexandre, et ceux qui ont causé sa mort de l’autre. Pour vous déplacez dans le quartier d’Exarchia ces jours-ci vous devez être maître dans l’art de zigzaguer le long des rues et des pâtés de maison, pour éviter les unités de la police anti-émeute, les hordes de policiers en civil et, bien entendu, les fascistes.
Ma pauvre technique de zig-zag m’a néanmoins mené sur le campus du NTUA où au moins 2000 personnes voulaient clairement montrés contre qui nous nous battions. Un mélange fou de groupes de punks, migrants, drogués et d’anarchistes étaient en file le long de l’avenue Patision, à l’extérieur de l’école polytechnique, dansant et buvant, en attendant l’arrivée de la police.
Quelques centaines de mètres plus loin (et un peu plus de zigzag), à l’université d’économie, une assemblée de 400-500 personnes se tenait, le sujet était la présence anarchiste à la grève générale du lendemain. Vous allez devoir attendre demain pour savoir comment ça va se passer; cependant, les nouvelles les plus importantes et les plus choquantes arrivèrent quelques heures plus tard…
Des infos ont commencé à arriver comme quoi des groupes de fascistes était apparut dans le quartier, en particulier du coté du square Victoria. Un homme (un migrant, son origine n’a pas été communiqué) et une femme ont été poignardés ce soir. C’est arrivé après que nous ayons entendu l’incroyable suite des évènements à Patras. Combinez les deux, il devenait clair que : l’état « officiel » grec avait atteint ses limites dans la gestion des révoltes. Les émeutes de lundi avait tout simplement dépassés la capacité de contrôle de la police. Il était temps pour les forces officieuses de faire leur apparition : les fascistes. Leurs attaques parfaitement coordonnées à Patras le démontrait.
Le moment n’est pas à la panique bien entendu (nous avons quelques nouveaux alliés à nos cotés, si nous le jouons correctement, les fascistes n’oseront pas frappé de nouveau). L’attaque contre le poste de police de Zefvri a montré ceci : Zefvir, à la périphérie de la ville, est l’un des quartiers les plus pauvres d’Athènes (si ce n’est le plus pauvre), avec une large proportion de Rom dans la population. A environ 22h, une foule d’environ 600 personnes a assiégé le commissariat, l’attaquant aux cocktail Molotov alors qu’une voiture enflammée était lancée contre le bâtiment (mais arrêter par les gardes avant qu’elle ne l’atteigne).
Je suppose qu’il est clairement évident pour la plupart que la situation est extrêmement tendue et chacun sent que nous allons atteindre un point de rupture. La grève générale de demain est cruciale. Les gens ont combattu durant quatre jours et sont fatigués; les négociations ont fait ressemblé les manifestations à des rassemblements statiques (pour prévoir la mobilité des foules et la rendre plus simple à contrôler); la police nous pourchasse (et maintenant les fascistes aussi). Les choses seront loin d’être faciles, mais il n’y a aucun autre moyen de se débarrasser de ces images du passé.
Citation Mercredi 10 décembre, 13h43
Un ami au téléphone : «Je reviens juste de l’avenue Messagerie (loin du centre ville) » et un petit groupe de jeune de 12-13 ans attaquent un van de la police. Ils ont juste des pierres mais ils sont très motivés! »
La télé montre déjà des jeunes de 12 ans faisant pleuvoir des pierres sur la police anti-émeute; des émeutes ont débuté au Propylea de l’université d’Athènes; la police anti-émeute a lancé des lacrymogènes sur des personnes installées dans les cafétérias et ces personnes les ont attaqués en réponse. Le syndicat stalinien (PAME) s’est déjà retiré et a quitté la rue. Voici venu notre temps !
Aujourd’hui c’est les grand jour. Les évènements d’hier ont montré que l’état grec tentait de mettre fin à la rébellion aussi vite que possible. Les fascistes sont maintenant lâchés dans les rues; les medias bourgeois apportent des informations fraîches de ce matin selon lesquelles le gouvernement a décidé de déclarer l’état d’urgence demain (jeudi) si les émeutes ne cessaient pas d’ici là. Des informations d’indymedia rapportent que le rapport de la balistique sur la mort d’Alexandre a été modifié pour montrer que la balle du flic a ricoché avant de tuer Alexandre (de cette manière, son meurtrier policier sera innocenté).
Il ne s’agit que de rumeurs, mais il semble de plus en plus que c’est-ce qu’il va arriver. Ce qui va se passer aujourd’hui est extrêmement important et définira ce qui se déroulera par la suite. Je retourne dans les rues, de prochaines infos viendront plus tard http://revolution.celeonet.fr/index.php?showtopic=16061&st=30 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La grece brûle!! Jeu 11 Déc - 19:31 | |
| - Citation :
- Jeudi 11 décembre :
8h08 L’hôtel de ville de la banlieue d’Agios Dimitri Athènes est à présent occupé par des anarchistes. Durant la nuit il y a eut de nombreux affrontements entre la police et les anarchistes à l’université polytechnique; un camarade a été blessé. L’occupation continue.
Un jeune de leur age a été assassiné. Ils ont manifesté mais ils ont reçut des gaz lacrymogène, ils ont été violemment arrêtés, on leur a tiré dessus. Heure par heure, jour par jour, les lycéens et les étudiants deviennent plus militant et plus déterminés. Ils ont déjà attaqué plus de 6 commissariats à travers à Athènes. Hier, dans la banlieue de Petroupoli, une centaine d’entre eux ont attaqué le poste de police local l’endommageant à coup de pierres et de bâtons. Quelques banques ont subi le même sort. Jusqu’à la nuit dernière au moins 100 écoles étaient occupées par leurs élèves dans le pays. Ce nombre devrait augmenter aujourd’hui alors que la plupart des étudiants sont censés retournés en cours pour la première fois depuis la mort d’Alexandre. S’ils le font ou non déterminera certainement l’avenir de la révolte. Heureusement, ils ne semblent pas avoir l’intention de retourner à la normalité aujourd’hui. Ils ont prévu de bloquer les routes à travers Athènes. Des manifestations sont appelées par les étudiants d’Athènes et de Thessalonique demain (on s’attend à ce qu’un grand nombre d’universités soient occupées aujourd’hui et demain). L’occupation anarchiste de l’université d’économie a décidé d’appeler les étudiants par l’impression de journaux, d’affiches et de tracts, afin de les distribuer dès que possible aux lycées et universités de la ville. L’avenir de notre lutte semble dépendre d’eux, nous sommes dans de bonnes mains, je suis confiant.
13h22 Le commissariat de Kovalevskaïa Athènes a été attaqué avec des pierres et des cocktails molotov. 700 étudiants ont pris une route menant à la prison locale, il y a eut des affrontements à l’extérieur, au moins 6 autres postes de police ont été attaqué dans la capitale.
Les medias dominants rapportent que 10 routes principales à Athènes sont bloqués par des étudiants. Les brèves arrivent l’une après l’autre, des départements universitaires occupés par leurs étudiants.
Citation Jeudi 11 décembre
Les médias dominants rapportent que 25 commissariats ont été assiégé à Athènes, de violents affrontements s’y sont produits. Ils ont également rapporté que plus 4500 grenades lacrymogène ont été lancées par la police ces jours-ci; leur réserve s’épuisent et ils ont dut en commander à l’étranger.
De nouveaux appels à manifester ont été lancé pour Athènes, Thessalonique, Patras et beaucoup d’autres villes ce soir. Ce matin, les informations sur indymedia affirment que l’assassin d’Alexandre était membre du groupe nazi « golden dawn » (« Aube Dorée ») à la fin des années 80/début des années 90 (sans pour autant couper les ponts avec ce groupe) et que sa famille était active dans la collaboration avec les nazis.
C’est la guerre civile mondiale : C’est leur monde… http://revolution.celeonet.fr/index.php?showtopic=16061&pid=181765&st=90&#entry181765 |
| | | Haymarket toto 1ere classe
Nombre de messages : 521 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: La grece brûle!! Jeu 11 Déc - 19:59 | |
| - non-fides a écrit:
- 11 décembre 2008
A Bordeaux, deux véhicules ont été incendiés dans la nuit de mercredi à jeudi devant le consulat grec de Bordeaux. La porte du consulat, vide au moment de l’incendie, à 3h15, a été endommagée et huit personnes résidant dans l’immeuble ont été évacuées mais ne sont pas blessées. Des tags « soutien aux incendies en Grèce » et « insurrection à venir » ont aussi été retrouvés sur une porte de garage voisine de même que celle « insurrection partout » en face du consulat. Une enquête a été confiée à la police judiciaire de Bordeaux. Photo 1, 2.
A Grenoble, le consulat est fermé depuis mercredi et jusqu’à lundi à la suite de consignes données par l’ambassade de Grèce à Paris en raison du risque de rassemblements devant l’établissement. 10 décembre 2008
A Sofia, en Bulgarie, des manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade de Grèce en signe de protestation.
A Bordeaux, Une quinzaine de personnes se sont rassemblées le matin devant le consulat où ont également été commis des tags de solidarité.
A Barcelone, rassemblement de 200 personnes, quasiment tous contrôlés par la police. Quelques banderoles déployées. Manif sauvage, le cortège grossit jusqu’à environ 800 personnes, des vitrines et du mobilier urbain sont attaqués. Après dispersion, divers petits groupes sont harcelés par des flics en fourgon et à moto. Quelques charges et deux arrestations. Photo.
A Grenade, rassemblement de solidarité.
A Burgos, quelques rassemblements également.
A Séville, manifestations de solidarité.
A Nantes, les lycéens en solidarité avec les insurgés Grecs ont évoqués l’invasion du consulat. Mais les keufs ont empêché l’accès. Photo.
A Turin, rassemblement et banderoles devant le consulat taggé pour l’occasion. Photos.
A Milan, une vingtaine de personnes ont attaqué le consulat grec et déployés une banderole sur laquelle était écrit ’’I fuochi della Grecia scaldano il nostro inverno’’ ("Le feu de Grèce réchauffe notre hiver").
A New-York, le consulat grec a été vandalisé et taggé en solidarité.
A Madrid, rassemblement devant l’ambassade grecque. Photos.
A Madrid toujours, environ 300 personnes parties en manif sauvage attaquent un commissariat de la police municipale ainsi que des banques, des magasins et des pubs. Des barricades enflammées sont formées. Il y aura 9 interpellation et un nombre indéterminé de policiers ont été blessés. D’autres échauffourées ont éclatés vers Lavapiés. Photos.
A Naples, une cinquantaine d’étudiants ont manifesté devant le consulat de Grèce.
A Copenhague, 300 manifestants interdits de manif ont parcouru le centre ville mais les policiers les ont attaqués a coups de matraque et en lâchant les chiens. 63 arrestations ont eu lieu. Un fourgon de keuf a roulé sur la jambe d’un manifestant, un autre a renversé un cycliste
A Venise, Plusieurs dizaines de personnes ont occupé brièvement l’Institut hellénique de Venise en solidarité.
A Rome et Bologne, 5 policiers et un soldat italiens ont été légèrement blessés lors d’affrontements avec des manifestants. A Rome les manifestants ont lancé des fumigènes et de la peinture rouge sang sur un bâtiment de l’ambassade de Grèce. Photo.
A Florence, un peu moins d’une centaine de personnes rassemblées en solidarité devant le consulat grec.
A Paris, une petite centaine de manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade grecque : Quelques bombages et plusieurs banderoles dont une sur laquelle était inscrit :
"Novembre 2005 - Décembre 2008. L’incendie se propage...". photo.
A Toledo, une vingtaines de personnes rassemblées avec banderoles.
A Strasbourg, une banderole a été déployée en soutien aux émeutiers lors d’un rassemblement devant l’ambassade grecque de Strasbourg. Photo.
A Istanbul, des anarchistes ont attaqués l’ambassade grecque à la peinture rouge, avec une banderole. Photo.
A Bruxelles, rassemblement de solidarité avec la révolte en Grèce devant une permanence grecque (Monimi Elliniki Antiproswpeia) dans le quartier européen dans le centre de Bruxelles. Ça s’est déroulé tranquillement, un drapeau grec a été incendié. Quand une dizaine de personnes habillées en noir sont partis en groupe pour rentrer, une équipe de police anti-émeute a fait une charge contre le groupe, qui s’est mis à courir. Une course-poursuite s’est enchaînée, la police sort la matraque, les coups s’ensuivent. Tout le monde a été arrêté, identifié (fouille, photos,) et ensuite relâché. Photo.
A San Francisco, le Friendly Fire Collective a collé nombre d’affiches sur les murs de la ville.
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| | | Haymarket toto 1ere classe
Nombre de messages : 521 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: La grece brûle!! Jeu 11 Déc - 20:07 | |
| revolver de fonction + balles réelles en direction des manifestants... | |
| | | Hydrogen gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 88 Date d'inscription : 28/11/2008
| Sujet: Re: La grece brûle!! Jeu 11 Déc - 20:32 | |
| Maintien de l'ordre public, gardien de la paix... Police assassine! | |
| | | Haymarket toto 1ere classe
Nombre de messages : 521 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: La grece brûle!! Ven 12 Déc - 0:45 | |
| - Citation :
- En solidarité avec le mouvement actuel en Grèce, le secrétariat
international de la CNT (international@cnt-f.org) appelle à un rassemblement vendredi 12 décembre à 17 h 30 devant l'ambassade de Grèce (17 rue Auguste Vacquerie, 75017 Paris, M° Kléber). Un autre rassemblement aura probablement lieu le lendemain à l'appel d'étudiants grecs vivant à Paris. Communiqué du secrétariat international de la CNT et interview du secrétaire international de l'ESE, organisation soeur de la CNT en Grèce : http://www.cnt-f.org/international/spip.php?article261 | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La grece brûle!! Dim 14 Déc - 14:58 | |
| Samedi 13 – Nouvelles de Grèce
A partir du Guardian, d’AP, Reuter, des quotidiens grec (Ta Nea) et de différents témoignages
Hier, vendredi, es étudiants ont lancé des bombes incendiaires et des pierres en direction des forces de police aux abords du parlement grec dans le centre d’Athènes au septième jour d’émeutes. Pour empêcher que leurs cordons ne soient enfoncés, les policiers antiémeutes ont fait usage de gaz lacrymogènes contre les manifestants, qui avaient déployé des banderoles frappées de slogans comme “L’Etat tue” et “Le gouvernement est coupable de meurtre“.
La police grecque aurait commencé à manquer de gaz lacrymogène après une semaine d'émeutes qui ont vu les rues des grandes villes transformées en zones de guerre virtuelle. Des sources policières disent qu'ils ont utilisé plus de 4600 capsules de gaz lacrymogène au cours de la dernière semaine et ont pris contact avec Israël et l'Allemagne pour renouveler les stocks.
La protestation s’est disséminé dans toute la ville en fragments et est maintenant le fait de toute la jeunesse. C’est cel qui suscite le plus d’espoir quant à la continuation et au renforcement du mouvement et pourrait ouvrir la porte à la création de structures de base et locales sortant des universités et des centre ville (ce qui évidemment serait beaucoup plus facile en « Province – petites villes – qu’à Athène).
Il s'agit d'une révolte d'écoliers et d'étudiants, la plupart dans la rue pour la première fois. Il y a même des enfants de 12 dans la lutte contre la police anti-émeute, et qui crient "Cops! Cochons! Assassins!"
Les manifestants brièvement occupé une station de radio d'Athènes ont pris un bâtiment municipal dans le nord-ouest de la ville de Ioannina. Vers la fin de la manifestation de vendredi, les anti-émeutes ont lancé une attaque à Korai Str à Athènes et ils ont arrêté au moins quatre étudiants. Parmi dont une fille de 13 ans. Des journalistes qui se trouvaient près de l’arrestation et qui ont réagi à la brutalité de la police ont aussi été arrêté et battu. Plus tôt dans la journée, le bureau d’Alexis Kougias (l’avocat du meurtrier) à été saccagé.Les étudiantEs de niveau secondaire ont tenu de nouvelles manifestations partout dans le pays et dans plusieurs quartiers d’Athènes. L’état entame une pleine attaque contre eux: Aujoud’hui, une auto sans aucune plaque d’immatriculation (appartenant donc à la police) a foncé sur deux étudiants à l’extérieur d’une école secondaire à Ilioupolis à Athènes. Tous les deux ont été blessé.
Ces jeunes, près de renverser le gouvernement grec ne sont pas les marginalisés: ce n'est pas une copie des émeutes qui secouèrent la région parisienne à Paris en 2005. Beaucoup d'entre eux sont des fils et des filles de la classe moyennes, choqués par l'assassinat de l'un des leurs, dégoûtés par le gouvernement de l'incompétence et la corruption, irrité par la promesses du système éducatif, effrayé à la perspective de devoir travailler encore plus dur que leur épuisé parents.
“Chacun pense que ce gouvernement qui assassine doit tomber. Le gouvernement, en quatre ans, n’a fait qu’adopter des réformes allant à l’encontre des étudiants“, expliquait une manifestante de 22 ans, Maria Tsoupri. “On ne voit aucun avenir devant nous. Nous n’avons un avenir que par la lutte.“
A Bruxelles, le Premier ministre conservateur Costas Caramanlis, qui avec tout le gouvernement, minimise la portée des troubeles, a assuré que son pays était en mesure de garantir la sécurité de la population en dépit des troubles en cours.“La Grèce est un pays sûr“, a-t-il dit, en s’engageant à assurer “la sécurité de sa population“.
Il a rejeté les appels à la démission et la tenue prochaine d'élections, en insistant vendredi que main a été nécessaire en temps de crise financière. Pourtant on sait qu’à plusieur reprises des ministres ont proposé leur démission et selon la presse grecque le bloc gouvernemental n’est qu’une açade ;
"Il devrait y avoir aucune confusion entre les émotions ressenties par les jeunes étudiants sur la mort tragique d'un collègue ... et cette manie destructrice", le Premier ministre Costas Karamanlis a dit vendredi.
En fait on soupçonne que se tiendront des élections fin janvier ou février et l’unique préoccupation du PASOK est de s’y préparer en nouant des alliances et en prenant des contacts. Mais pour se faire il faut que la situation redevienne « normale ». la seule promesse de Papandreou porte sur l’augmentation des crédits pour l’éducation.
Nombre de Grecs sont furieux de voir que le policier auteur du tir n’a pas fait montre de remords. Ce policier de 37 ans, Epaminondas Korkoneas, a témoigné avoir tiré des coups de semonce, en situation d’autodéfense, et dit que les balles ont ricoché.
Des professeurs ont formé vendredi une chaîne humaine autour du principal bâtiment de l’université d’Athènes, pour la préserver de nouveaux dégâts. “Les pierres peuvent ricocher elles aussi“, ont scandé des manifestants face aux policiers antiémeutes.
“Le glas sonne pour Caramanlis“, écrit vendredi en page de une le journal Ta Nea. “Le gouvernement assiégé : les manifestations gagnent de l’ampleur dans l’éducation“, écrit de son côté Ethnos.
Elements pour comprendre la Grèce (article paru dans la presse)
Politiquement, la Grèce est une démocratie qui n'a jamais grandi; économiquement, il reste un parent pauvre essayant de passer dans les salons de l'Europe. le 20 e-siècle est une mosaïque de coups d'Etat et de conflits. La guerre civile qui a suivi l'occupation de la Grèce par les puissances de l'Ax dans la deuxième guerre mondiale, la glaciation politique pendant 30 ans…La Grèce est le seul pays européen où des collaborateurs ont été récompensés et ceux qui ont résisté ont été punis. Après l’écrasement de la gauche par la Grande-Bretagne et les États-Unis, des dizaines de milliers de sympathisants de la résistance sont restés pendant des années dans des camps de prisonniers ou sur la liste noire du travail.
La dictature militaire de 1967-1974 – entraînée par l'invasion turque de Chypre après un coup d'Etat grec - a été le dernier souffle de cette époque de répression. La démocratie conservatrice d'État est revenue avec Constantine Karamanlis (oncle de l'actuel Premier ministre), mais les institutions demeurent faibles, même si avec le premier ministre socialiste Andreas Papandreou (père de l'actuel chef de l'opposition), des libertés ont été élargies, mais aussi la corruption florissante.
Dans le même temps, le pays a subit une douloureuse et rapide modernisation. En 40 années, la Grèce est passée de l'agriculture paysanne soutenue par une grande diaspora à une économie mixte avec des investissements étrangers, de la périphérie du monde développé à un modèle eurpéen de classe moyenne de l'Europe ; d'une nation homogène avec un emploi à vie à un pays multiculturel où un cinquième de la main-d'œuvre sont de nouveaux immigrants.
Bon nombre de ses plus talentueux des fils et des filles ont choisi de travailler à l'étranger plutôt que de traiter avec la Grèce, la désorganisation et la bureaucratie. Le tissu social s’est délité. La plupart des politiciens ont fait confiance à l'ancien système d'échange de votes pour des faveurs, et à de périodiques appels au nationalisme et à la xénophobie.
Costas Karamanlis «Nouvelle Démocratie gouvernement - qui jouit d'une majorité parlementaire - a surpassé ses prédécesseurs dans la corruption et la corruption tout en imposant des sanctions économiques des mesures d'austérité. La Grèce est entrée de la zone euro en 2001, avec un grand déficit budgétaire, les prix ont augmenté régulièrement depuis lors. En 2004, le pays les jeux olympiques ont entraîné un énorme trou financier dont une partie a été empoché par les entrepreneurs et les politiciens.
Les deux fédérations syndicales qui ont organisé une grève générale cette semaine pour l'augmentation des dépenses sociales à la lumière de la récession mondiale. Mais le gouvernement a lancé un appel pour plus de cotisations de retraite et supprimé une exonération fiscale pour les les plus pauvres des travailleurs indépendts. Il a également partiellement privatisé les ports et projette de faire de même avec les hôpitaux et les écoles - à un moment où une personne sur cinq vivent dans la pauvreté et le chômage des jeunes est près de 25%, le plus haut d'Europe.
Pendant ce temps, le centre-ville d'Athènes est pleine de boutiques de luxe ; les galeries marchandes poussent comme des champignons dans les banlieues. Au lieu de l'éducation, de valeurs et de la compréhension regardent leurs parents luttent pour joindre les deux bouts travaillent d'arrache-pied à l'école pour constater qu'ils ne peuvent pas obtenir un emploi - ou un appartement, ou des soins médicaux décents. En dépit de la rhétorique de la Grèce, la méritocratie fonctionne toujours sur les "moyens", au plus haut niveau.
Dans les semaines avant la mort d'Alexis, les journaux étaient pleins du dernier scandale gouvernemental, une opération lucrative réalisée pour le mont Athos, le plus grand monastère, qui implique au moins trois principaux collaborateurs du Premier ministre et auraient coût le public plus de 100 M €.
Cela, bien sûr, va de pair avec l'incompétence. L'incapacité du gouvernement de contenir des incendies dévastateurs de 2007, dans lequel au moins 67 personnes sont mortes et 642.000 hectares de terres agricoles et des forêts ont été détruits, a été en partie à cause de politiques de bricolage avec les sapeurs-pompiers; l'absence de progrès dans le rétablissement des domaines brulés est due en partie à la pression exercée par les développeurs.
Compte tenu de ce précédent, nul à Athènes est surpris que les émeutes ont eu lieu de façon sauvage.
La violence de la police n'est pas nouvelle, il est justede dire que les précédentes victimes ont les immigrés ou les Roms. Comme d'habitude quand il ya des bouleversements sociaux, l'extrême droite s’est renforcée : le populiste orthodoxe Rallye a remporté 10 sièges au parlement pour la première fois l'année dernière, et le néo-fasciste Golden Dawn organisme est connu pour avoir des supporters à l'intérieur de la police. Maintenant que le couvercle a soufflé au large de la cocotte-minute, la répression mai prendre plus flagrant et plus des formes violentes.
Plus fondamentalement, il n'y a pas de moyen évident de sortir de l'impasse. Les problèmes auxquels sont la Grèce et la profonde récession va tirer des tensions plus strictes. La Grèce a une longue tradition de protestation et de résistance - certains de ceux qui occupent l'université d'Athènes descente revendication des étudiants qui sont tombés avant la junte réservoirs en 1973 - mais moins d'expérience d'une action concertée pour trouver des solutions.
Après le décès à la violence, il y aura, tôt ou tard, à une élection. Mais les problèmes les jeunes ont été exposés ont décennies de travail. Personne n'a commencé à imaginer une solution. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La grece brûle!! Dim 14 Déc - 15:00 | |
| Grèces nouvelles dimanche matin
SAMEDI, 13 décembre 2008
Au delà des affrontements largement décrits et commentés, depuis deux jours d’autre ttype d’action commencent à se dessiner en particulier vis-à-vis de l’ »opinon », presse, etc avec des occupations de medias. Les divers sommuniqués (appel pour le 20 décembre, solidarité avec une lutte de résistance à des projets d’aménagement à Corfou qui a déjà fait un morts, solidarité et intervention avec et par des collectifs d’immigrants) montrent encore une fois que nous sommes loin des révoltes des banlieues en France en ce qui concerne l’espression et les intentions du mouvement.
D’un autre côté, rien ne sert de tirer la corde du côté de la mythologie barricadière ou insurrectionnelle. Nous sommes encore, hélas, très loin d’un « soulèvement général contre la terreur d’Etat » comme une organisation libertaire française caractérise les événements en Grèce.
Plus de 1000 personnes ont attaqué le commissariat de police dans le quartier d’Eksarjia. Barricades dans les rues.
Plus tôt, la police a attaqué le rassemblement qui a eu lieu sur les lieux du crime.
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Elle a également attaqué la police et gopleó gens qui sont allés au quartier de Psirri avec l'intention distribuer des tracts.
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A Jani, en Crète, ue manifestation a débouché sur l’occupation d'une station de radio
Sur laquelle ont été lu "On Air" plusieurs documents écrits par: le collectif locale des immigrants, la CSOA "Rosa Nera", L'Association des professeurs d'université, un groupe d'anarchistes dans la ville, l'Association des étudiants de l'Université polytechnique de Jani
Journée internationale contre les assassinats politiques : 20 décembre
Assemblée de l'Ecole Polytechnique occupée
Aujourd'hui, samedi 13-12-2008, l'Assemblée de l'École Polytechnique a décidé de faire un appel pour le 20 Décembre au monde européen, pour prendre des initiatives, manifestations, actions, en hommage à tous les jeunes, aux immigrants et aux révolutionnaires qui ont été tués par l'État. Pour Carlos Giuliani, Aleksandra Grigorópulos, les jeunes rebelles dans les banlieues françaises, à Carlos de Madrid etc
Nos vies ne font pas partie des États et de leurs meurtriers. La mémoire de nos amis et camarades tués est toujours vivant dans nos luttes. Ne pas oublier nos frères, de ne pas pardonner à ses meurtriers.
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Des milliers de prisonniers dans 23 prisons en Grèce, ont été en grève de la faim mardi dernier (pour un jour) pour manifester solidarité avec la lutte contre le terrorisme d'État.
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Dans la ville de Patras, des anarchistes pntoccupé pendant une demi-heure la chaîne de télévision "Super B".
Traduit de ta Nea (quotidien) dimanche matin La coordination des étudiants se réunit ce dimanche pour déterminer les formes d’action prochaines : occupations,, l'abstention des cours, des barrages routiers, etc.
À l'heure actuelle, sont prévus :
- Le lundi à 12h00 un sit-in de protestation à l'extérieur dans GADA. sit-in de protestation devant des postes de police locaux dans le reste du pays.
- Le mardi, barrages sur les routes centrales.
- Le mercredi à 12h00 rassemblement pour protester devant les tribunaux.
- Le jeudi, grand rallye « grec » (je sais pas c que c’est)
Pendant ce temps, le Conseil national de la radiodiffusion appelle à la radio et à la télévision «d'accorder une attention particulière à la présentation des faits liés à la mort tragique de l'élève Alexander Grigoropoulos» :
- Pour éviter de montrer des scènes de violence extrême et les incidents d'une façon qui peut être interprété comme un signe encourageant d’ comportement antisocial.
- Pour éviter la substitution de la police et des autorités chargées de l'enquête
- Pour éviter la divulgation de documents et d'autres matériaux, qui font l'objet d'un procès pénal. |
| | | manou toto 1ere classe
Nombre de messages : 1344 Localisation : au patxoki!!! Date d'inscription : 25/05/2007
| Sujet: Re: La grece brûle!! Lun 15 Déc - 10:55 | |
| http://www.rue89.com/2008/12/13/soutien-agite-aux-jeunes-grecs-sur-les-champs-elysees
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/12/12/01011-20081212FILWWW00521-info-figaro-echauffourees-sur-les-champs-elysees.php | |
| | | Haymarket toto 1ere classe
Nombre de messages : 521 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: La grece brûle!! Mar 16 Déc - 23:08 | |
| http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/12/16/des-etudiants-grecs-au-jt-arretez-de-regarder-sortez-dans-la-rue_1131993_3214.html#ens_id=1127970 | |
| | | le git gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 230 Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: La grece brûle!! Mer 17 Déc - 16:03 | |
| un tract pas mal du tout je trouve: - Citation :
- Depuis une semaine, la grèce explose. Manifs,
émeutes, incendies, vitrines de magasins et de banques pétées, bracages, caillassage de flics, occupations des lycées et des universités, etc.... ça part, dans tous les sens, dans toutes les villes, toute la population s’y met...
Ailleurs en Europe et dans le monde, les actions de soutien se multiplient : A Londres, à Berlin, à Paris, en Italie....ça occupe des consulats, à Madrid, ça attaque un commissariat, à bordeaux deux voiture brûlent devant le consulat de Grèce, les tags de soutien fleurissent un peu partout sur les murs.
Plus localement à la Guillotière une voiture brûle mercredi soir devant un tag de soutien aux émeutiers grec et la consigne : « brulons »....(peut etre pas de rapport.... ? oui, peut etre.....)
Jusqu’à lundi tous les consulats de Grèce en France sont fermés. Mais la solidarité doit faire face aussi à son lot de répression : arrestations, fichage des manifestants, etc..... Pour plus d’infos sur les actions de soutien : Chronologie de la solidarité internationale avec les incendiaires grecs.
C’est la mort de l’adolescent qui a mis le feu aux poudres comme disent les médias, mais la poudre était là depuis longtemps, dans tous les domaines de la vie. Le salaire moyen en Grèce tourne autour de 700 euros quand le coût de la vie y est aussi élevé qu’en France, tourisme oblige.... La crise ne vient rien arranger, le gouvernement corrompu et ses polices, racistes, violentes (rappeler plusieurs fois à l’ordre par la communauté internationale) non plus, même si pour l’instant dans les événements actuels on compte peu d’arrestations et le droit d’asile est encore respecté dans les universités.
La Grèce est partie pour trois jours de grève générale... générale... pour un ras le bol général, une envie de faire bouger les choses, pas un secteur, pas une branche, mais de changer un système en entier....
Et ici ? il se passe quoi ici... à peu près la même chose, la même merde..... ici aussi la police tue, ici aussi le capitalisme nous crève.
Pluie de réformes catastrophiques, police dans les collèges, les lycées, assassinats dans les prisons, voir dans les commissariats, inculpations pour terrorisme, chasse aux immigrés, aux sans-papiers, fichage de la population, 500 licenciements par jours...
Les bourses s’écroulent mais les patrons s’augmentent, l’Etat renfloue les banques à coup de milliards....
Les SDF meurent dans la rue.
Les gens manifestent régulièrement, des grèves fleurissent un peu partout, hôpitaux, éducation... mais toujours par secteur, jamais ensemble...
Les dirigeants du monde savent s’allier pour nous dominer.
Les Grecs descendent unis dans la rue pour crier leurs révoltes....
Certes ça va pas tout changer, mais c’est déjà un début....
Alors on attend quoi ?
Rebellyon.
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| | | le git gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 230 Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: La grece brûle!! Mer 17 Déc - 16:06 | |
| EMEUTES ET AMOUR! voila l'adresse d'un blog d'infos fiables sur ce qui se passe en grece actuellement!
(diffusion des tracts écrit la bas, infos venant de leur part en majeur partie!!) | |
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| Sujet: Re: La grece brûle!! | |
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| | | | La grece brûle!! | |
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