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| En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre | |
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+4Wesh pwik pwik le git Revoltaire 8 participants | |
Auteur | Message |
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Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Mar 13 Jan - 23:12 | |
| Pourquoi nous ( des individuEs inorganiséEs avons crée un comité de soutien poitevin aux 9 inculpéEs du 11 Novembre? ( et aussi celles et ceux de la Guerre Sociale, de basse intensité qui se trame….) La démonstration de forces des plus hautes instances policières ( sdat, renseignements généraux, gendarmerie d'élite d'intervention etc.) dans un village de 350 habitants comme Tarnac ( encerclement du village, surveillance aérienne avec hélicoptères, perquisitions, puis provocation et insultes etc.) à la recherche d’une cellule terroriste (d’Ultra-gauche) fantôme, nous a montré à quel point le pouvoir était capable de se replier dans les moindres recoins du territoire, et qu'il envisagera , s'il se voit menacé, de réutiliser cette démonstration contre quiconque souhaitant vivre en dehors des sentiers battus quand bien même il ne dispose d’aucune preuve tangible…. L'intimidation, l'enfermement "préventif", les techniques issues tout droit des méthodes de torture sont de nouveau au goût du jour en France. Par ailleurs, cette démonstration de force à Tarnac est pour nous plus que symbolique : Tarnac se situe sur le Plateau de Millevaches, au nord de la région limousine, une Terre qui est ancrée politiquement à gauche. Effectivement c'est là où le résistant G. Guingouin contre l'avis même du Parti communiste décide d'entrer en résistance dès les débuts de l’Occupation, créant ainsi de fait le premier maquis de France, et viendra libérer Limoges avec 20.000 hommes. Une des rares Terre où l'on trouve une statue " Maudite soit la guerre" à la commune de Gentioux en Creuse.
Ainsi, nous voulons exprimer notre indignation face à l'acharnement médiatico-politique de la bourgeoisie et de ses sous fifres. Nous voulons montrer notre soutien à des personnes qui n'ont pas eu l'occasion de se défendre, qui sont sous l'emprise de l'arbitraire de cette République, et qui encore au moment ou l'on écrit, sont sous les verrous. Nous souhaitons susciter un débat sur l'outil antiterroriste appliqué aux luttes sociales afin d’en finir avec la criminalisation des luttes. Montrer donc la Terreur d'Etat qui se perfectionne au quotidien, en mettant en place une société basée sur le contrôle et la contrainte (puces, fichage, prise d'ADN, biométrie etc.) Mais aussi montrer en quoi ce dispositif spectaculaire du pouvoir souhaite criminaliser des modes de vies choisis, et ainsi diffuser la peur au sein d’une société en crise.
C'est pourquoi nous voulons la suspension de la procédure antiterroriste et de tous les autres chefs d’inculpations.
LIBERATION IMMEDIATE de J.Coupat et Y.Lévy
Libération de tous les prisonniers !
MARRE DE CETTE SOCIETE PRISON !
http://www.soutien11novembre.org/
Comité poitevin de soutien aux inculpéEs du 11 novembre…. Contact chienlit@boum.org
http://comitesoutienpoitevin11nov.over-blog.com/
Des Anes Artistes........ | |
| | | le git gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 230 Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Jeu 15 Jan - 2:52 | |
| - Citation :
Rions un peu avec les journaflics...
Tarnac : La piste des incendies d’ANPE
Le groupe de Tarnac ne se serait pas attaqué qu’aux caténaires. Même si les avis divergent en haut lieu, des vérifications sont actuellement en cours pour tenter de déterminer si les mis en cause du groupuscule d’extrême-gauche peuvent être impliqués dans une série d’incendies et de tentatives qui avaient visé des ANPE et des antennes Assedic entre 2005 et 2007 un peu partout en France.
L’enquête sur le groupe de Tarnac s’élargit. «Piste sérieuse» pour les uns. «Allégations» pour les autres. Même si les avis divergent en haut lieu, des vérifications sont actuellement en cours par les policiers de la Sdat (sous-direction antiterroriste) pour tenter de déterminer si les mis en cause de Tarnac peuvent être impliqués dans une série d’incendies et de tentatives qui avaient visé des ANPE et des antennes Assedic entre 2005 et 2007 un peu partout en France. Dès janvier 2006, la mouvance «autonome» avait été suspectée après que des engins incendiaires avaient embrasé en pleine nuit une agence pour l’emploi à Rennes, fin novembre 2005, puis, en janvier 2006, une antenne Assedic à Lens, une ANPE à Toulouse, une autre à Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire) et une dernière à Caen. Des tentatives avaient également été relevées à Paris, Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), Perpignan, Pau et Cenon (Gironde). D’autres faits ont encore été répertoriés à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) — quatre cocktails Molotov contre une agence de l’ANPE en mars 2006 — mais surtout à Toulouse, au printemps 2007 : bombe incendiaire, cocktails Molotov et bidon d’essence enflammé visant la cité administrative, des locaux du Medef, du Trésor public, de la mission locale de l’ANPE, un centre de rétention… L’autre casse-tête des enquêteurs concerne trois des quatre sabotages de la SNCF perpétrés dans la nuit du 7 au 8 novembre dans l’Yonne, l’Oise et la Seine-et-Marne. Filés par la police cette nuit-là, Julien Coupat et son amie sont soupçonnés d’avoir saboté la ligne TGV Paris-Strasbourg en Seine-et-Marne. Mais qui a posé des fers à béton aux trois autres endroits ? Ces quatre opérations ont été revendiquées en Allemagne (JDD du 14 décembre), au nom de la «lutte anticapitaliste et antinucléaire». Les gendarmes n’ont «aucune certitude» Autre interrogation, le mode opératoire : selon une source proche de l’enquête, les gendarmes en charge du volet technique du dossier n’ont à ce jour «aucune certitude» sur la méthode (perches isolantes, système de cordes…) utilisée par les saboteurs pour accrocher un fer à béton sur des caténaires alimentées à 25.000 volts. Parmi les neuf mis en examen dans ce dossier dont la qualification «terroriste» suscite la controverse, Julien Coupat et Yildune Levy sont les deux derniers à être maintenus en détention. Pour lui, à la prison de la Santé à Paris. Pour elle, à Fleury-Mérogis, dans l’Essonne. Leurs avocats ont déposé, vendredi, deux nouvelles demandes de remise en liberté qui devraient être examinées en milieu de semaine. «Pour motiver le précédent refus de libérer Yildune, explique le défenseur de la jeune archéologue parisienne, Me Steeve Montagne, on a mis en avant le fait qu’elle n’avait pas encore été entendue par le juge. Cette audition a eu lieu ce jeudi. «Pendant trois heures, ma cliente a répondu à toutes les questions du magistrat sur son voyage aux États-Unis et surtout sur le déroulement des faits, les 7 et 8 novembre derniers. Elle nie une quelconque participation.» Toujours selon son avocat, la jeune femme au prénom atypique — le nom d’une étoile — assume son engagement politique et sa participation à diverses manifestations (pour les sans-papiers, contre le fichier Edvige et la biométrie) mais «ne se reconnaît pas dans le schéma policier de l’ultra-gauche». Étudiante à la Sorbonne, domiciliée chez ses parents dans le 20e arrondissement de Paris, elle ne descendait que «très occasionnellement» à Tarnac, où vivaient l’ancienne compagne de Julien et leur fille de 3 ans et demi. «Elle n’a pas perdu pied en prison, insiste Me Montagne. Elle est très entourée par sa famille et essaie de lire beaucoup…» Le combat de Gérard Coupat À son fils, qu’il a encore visité à la Santé vendredi, Gérard Coupat a lui aussi apporté des livres. Dont plusieurs pavés de Michel Foucault consacrés à la prison, comme Surveiller et punir… «Je sens que c’est très dur pour lui», insiste l’ancien médecin dont le domicile, dans les beaux quartiers de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), voisine celui de Michèle Alliot-Marie, qu’il voue aux gémonies depuis les déclarations de la ministre sur l’«ultra-gauche». L’homme en est convaincu : son fils est innocent. «Julien est bien trop futé pour aller faire ça alors qu’il sait qu’il est surveillé par la police depuis des mois. Et puis je lui ai posé la question, lors du premier parloir. Il m’a dit : “C’est pas moi.” Julien ne m’a jamais menti !» Gérard Coupat n’hésite pas à dénoncer une «barbouzerie», un «montage policier» destiné à effrayer les enfants des classes moyennes qui voudraient se révolter… Pour son fils unique, Gérard Coupat rêvait de Polytechnique. Il en avait les moyens. Pas l’envie. Après l’Essec, il a choisi le chemin de la philosophie, de la sociologie politique, du militantisme et de l’écriture… Est-il l’auteur, comme l’accusation le soutient, de L’insurrection qui vient, cet essai signé d’un «comité invisible» qui fait presque figure de pièce à conviction ? «Cela vient de son environnement, reconnaît Gérard Coupat, mais Julien n’en est pas l’auteur unique.» Celui qui a voté Bayrou puis Royal à la dernière Présidentielle tente de résumer les convictions de son fils et de ses amis : «Ils n’ont pas envie qu'on leur refourgue une société qui est en train de crever, un capitalisme en fin de cycle. Ils veulent un autre mode de vivre ensemble, qu’ils essaient de mettre en œuvre à Tarnac. Mon fils est un mec bien !»
Presse terroriste : Stéphane Joahny Le Journal du Dimanche, 11 janvier 2009.
comment réussir à les faire tomber? rechercher tous ce qui peux les mettre dans la demer!! "Même la tête rasée on continu a te chercher des poux !" | |
| | | pwik pwik gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 179 Age : 36 Date d'inscription : 15/05/2008
| Sujet: a Jeu 15 Jan - 17:32 | |
| ARIS (Reuters) - Deux personnes, dont une avocate parisienne, ont été placées en garde à vue mercredi à Paris sous le régime de la justice antiterroriste dans une enquête portant sur la tentative d'incendie de deux voitures, apprend-on de sources policière et judiciaire. Les suspects, un homme de 28 ans et sa compagne de 30 ans, intéressent la section antiterroriste du parquet de Paris en raison d'une suspicion de lien avec les personnes poursuivies pour les sabotages commis le 7 novembre contre les caténaires de la SNCF, membres supposés de "l'ultra-gauche". if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else {OAS_AD('Middle')}
| Ils ont été arrêtés dans la nuit de mardi à mercredi alors que, selon les policiers, ils tentaient de mettre le feu à deux véhicules, non loin de leur domicile du XIXe arrondissement. Tous deux étaient en état d'ébriété.Lorsque les policiers ont découvert que le jeune homme était connu de la police pour "avoir manifesté activement son soutien à Julien Coupat", principal suspect de l'affaire de la SNCF, la section antiterroriste de la brigade criminelle a été saisie.La procédure d'exception - qui permet notamment une garde à vue de quatre jours contre deux dans le régime de droit commun - est aussi justifiée car la jeune fille travaillerait selon la police dans un cabinet défendant des membres de la mouvance dite "anarcho-autonome".Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse On nage en plein délire ! | |
| | | Wesh vieux de la vieille
Nombre de messages : 432 Date d'inscription : 04/05/2008
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Jeu 15 Jan - 22:19 | |
| C ouf, bon les gars, prets à faire de la zonz ? ... | |
| | | Haymarket toto 1ere classe
Nombre de messages : 521 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Ven 16 Jan - 22:50 | |
| Yldune est LIBRE! La détention provisoire d'Yldune Lévy aura duré deux mois pile. Interpellée le mardi 11 novembre à l'aube, avec les huit autres membres présumés du "Comité invisible", la jeune femme de 25 ans est sortie ce vendredi soir de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne). Soulagés, ses parents l'attendaient, après avoir bataillé pendant des semaines pour dénoncer la procédure anti-terroriste utilisée dans cette affaire. Marie Guéant et Michel Lévy s'en étaient longuement expliqué avec les riverains de Rue89.
| La remise en liberté en cinq étapes
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1. Le prévenu placé en détention provisoire peut faire une demande de mise en liberté chaque jour auprès du juge des libertés et de la détention (JLD) si le juge d'instruction ne décide pas de sa remise en liberté. 2. Le juge de la liberté examine le dossier en fonction de critères précis listés dans le code de procédure pénale. 3. Si le JLD décide de sa remise en liberté, le parquet peut faire appel et s'opposer à cette libération. Il a quatre heures pour faire appel et c'est la chambre de l'instruction qui examine cette remise en liberté dans les jours suivant. 4. Si le parquet exige que durant ce laps de temps le prévenu reste en prison, il fait un référé détention. 5. C'est le premier président de la cour d'appel qui décide si ce référé est suspensif, c'est-à-dire si la personne doit rester derrière les barreaux. C.L.
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Cette libération n'est pas définitive. Le parquet ayant fait appel de la décision rendue par un seul juge, président de la chambre de l'Instruction, une formation collégiale (trois juges) réexaminera son cas vendredi prochain. En attendant, la thésarde en archéologie est libre. Une surprise, y compris pour ses proches qui n'y croyaient pas... aussi vite. Après huit libérations successives, l'enjeu de la qualification pénaleDeux mois: une durée inhabituelle pour une procédure antiterroriste où, d'habitude, les suspects restent des années en prison, dans l'attente de leur procès. Reste donc un seul détenu dans cette affaire de sabotage des lignes SNCF: celui que la police considère comme le chef du groupe. Julien Coupat, 34 ans, est toujours derrière les barreaux de la prison de la Santé à Paris. Depuis son incarcération, son avocate Irène Terrel s'interroge sur la qualication pénale d'exception. Comme d'autres juristes, elle estime que la qualification de "dégradation d'un bien d'utilité publique en réunion" aurait pu être retenue. Dans ce cas, la détention provisoire excède rarement un mois. La justice aura d'ailleurs du mal à expliquer pourquoi, sur les neuf personnes interpellées lors de l'opération du 11 novembre, huit ont été libérés dans des délais aussi courts. Sans parler des responsables politiques qui, à l'image de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, se sont précipités, dès les premières perquisitions, pour hurler au retour de l'ultra-gauche. Plus personne n'en parle aujourd'hui. | |
| | | Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Sam 17 Jan - 5:06 | |
| Ouep c'est une très bonne nouvelle! http://www.soutien11novembre.org/ ..................... SINON ya quelques modifications pour la semaine prochaine
le PLAN B NE JOUE PAS LE 23 AU 23! CE SERA LES 3 FILLES QUI PUNK! DE PLUS, LE RASSEMBLEMENT SERA BIEN A 17h et pour finir........ BLACK CATS JOUE LE LENDEMAIN AVEC NOTE ZIK!
@bientôt
http://comitesoutienpoitevin11nov.over-blog.com/ | |
| | | pwik pwik gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 179 Age : 36 Date d'inscription : 15/05/2008
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Dim 18 Jan - 18:34 | |
| http://www.canalplus.fr/tous-les-programmes/les-emissions/pid2208-c-p-salut-les-terriens.html?&omnPageFrom=2216&omnZone=carousel Voici le témoignage du père de Julien Coupat (apres la chronique de Guillon). Malgré l'émission plus que moyenne, et cette tete de con d'ardisson, le témoignage du père est plutôt interessant... | |
| | | pwik pwik gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 179 Age : 36 Date d'inscription : 15/05/2008
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Dim 18 Jan - 18:36 | |
| c'est la partie 4, (pas besoin de se coltiner les parties précendentes, à part peut etre la partie 2 sur le bouquin de Juliard) | |
| | | Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Lun 19 Jan - 18:43 | |
| Encore des modifications et une nouvelle affiche...
http://comitesoutienpoitevin11nov.over-blog.com/ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Tarnac : un témoin à charge serait un 'mythomane' Jeu 22 Jan - 18:25 | |
| Le témoin qui accusait Julien COUPAT, dans l'enquête sur les sabotages des lignes SNCF à grande vitesse, d'avoir eu des intentions meurtrières a été récemment condamné par un tribunal de province pour '"dénonciation d'infractions imaginaires'", révèle, jeudi 22 janvier, le site d'information Médiapart. L'homme avait témoigné à charge, sous le couvert de l'anonymat, contre Julien Coupat, l'une des neuf personnes interpellées à Tarnac (Corrèze), le 11 novembre. Présenté par l'accusation comme le "leader charismatique et idéologue" d'un groupe clandestin "anarcho-autonome", Julien Coupat a été mis en examen le 15 novembre pour "direction d'une entreprise terroriste" et "destructions en réunion". Il est le seul toujours maintenu en détention. L'homme, "qui a été à plusieurs reprises en contact avec Julien Coupat ces dernières années", s'était spontanément manifesté auprès des forces de police, disant "avoir d'importantes révélations" à faire sur l'ancien étudiant en sociologie. Dans leur rapport de synthèse qui a servi de base au parquet de Paris pour ouvrir une information judiciaire pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", les policiers de la sous-direction antiterroriste affirment que "le témoin attestait de la proximité du nommé Julien Coupat avec le mouvement Black Block et de sa participation à de nombreuses manifestations violentes menées en marge de grandes rencontres politiques, mais précisait également qu'à plusieurs reprises lors de réunions, Julien Coupat avait évoqué la possibilité d'avoir à tuer, précisant que la vie humaine a une valeur inférieure au pouvoir politique et que l'objectif final du groupe était le renversement de l'Etat". L'homme, que Mediapart a interrogé, conteste "formellement" être le témoin sous X... Le site précise que la justice aurait désormais pris ses distances avec ce témoin, le jugeant "marginal" et estimant qu'il n'a fait qu'apporter des "éléments de contexte", l'informateur n'ayant pas été le témoin direct d'acte de sabotage. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Sam 31 Jan - 14:13 | |
| La détention de Julien COUPAT devient inadmissible. La justice en fait une affaire d'Etat ! Un juge veut le relaché, un autre veut pas ! Julien est traité comme un terroriste ! Cette affaire me rapelle le fiasco de l'affaire OUTREAU !
Je vous joint l'adresse de Julien :
Julien COUPAT N° d'écrou 290173 42 rue de la santé 75014 PARIS
Inutile de vous préciser que les courriers sont lu par le Juge avant alors modérer vos propos si vous voulez que la lettre arrive à Julien ! |
| | | Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Lun 2 Fév - 14:24 | |
| Nouvelles photos : celles des soirées de soutien http://comitesoutienpoitevin11nov.over-blog.com/
( pour celleux qui veulent des photos plus perso..c'est en MP) | |
| | | black jack Gloire a toi grand timonier!!!
Nombre de messages : 1069 Localisation : vous etes ici! Date d'inscription : 01/10/2007
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Jeu 5 Fév - 0:14 | |
| MOI JE VEUX BIEN LES PRIVATES PHOTOS | |
| | | le git gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 230 Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Ven 6 Fév - 15:06 | |
| - Citation :
Xavier Fortin est-il le bras droit secret de Julien Coupat?
Le FBI et la CIA ordonnent une enquête profonde.
La résidence clandestine du ravisseur a été située à moins de 29Okm des caténaires susceptibles d'être endommagées par les pernicieux amis de Julien Coupat au moyen de collets à lapins. Les chiens, les chats, les chèvres, les lapins, ont tous été abattus lors de l'intervention estimée comme "proportionnée" par les experts du RAID... Le procureur de la république de Foix, Antoine Leroy a précisé que Xavier Fortin avait choisi de « vivre à l’écart du monde comme un reclus volontaire de la société ». Vendredi, Xavier Fortin a été placé en détention à la maison d’arrêt de Foix. Massat dans l’Ariège où il vivait avec ses deux fils en marge de la société, grâce à un renseignement parvenu dernièrement aux gendarmes.
C'est dans cette grange de Massat (Ariège) que Xavier Fortin et ses fils ont été retrouvés. Ils lisaient ensemble des livres jugés subversifs au moment de l'intervention préparée minutieusement depuis près de trois années par les spécialistes de l'anti-terrorisme. Des exemplaires de "la société du spectacle", du "traité de savoir vivre à l'usage des jeunes générations", des manuels d'alphabétisation et de jardinage biologique ont été saisis ainsi que deux ou trois filtres de pétards. Un ouvrage supposé se rapporter à la construction d'une éolienne aura été également saisi. En effet, il s'agirait, en réalité selon Michèle Marrante Marie d'un lance Scud destiné à détruire le Palais de Justice de Foix... Nicolas Sarkosy, devant l'ampleur du drame a été placé en soins intensifs dans une section psychiatrique au Val de Grâce... Il pourrait être prochainement transféré en quartier de sécurité renforcé au fort de Brigançon. Carla Bruni est dans les vappes... Aucun Comité de soutien ne semble pour le moment ne s'être constitué. Ceci démontre le caractère profondément marginal du prévenu qui n'avait pas été averti. (Agence France Pêts). -- http://nosotros.incontrolados.over-blog.com/"les amis du négatif à l'oeuvre". http://les-batisseurs-d-abimes.over-blog.com .http://taz-network.ning.com/T@Z : Territoires Autonomes Zymotechniques /LESAMISDUNEGATIFALOEUVRE mail@taz-network.ning.com par ... publié dans : TERRITOIRES AUTONOMES &ZYMOTECHNIQUES | |
| | | black jack Gloire a toi grand timonier!!!
Nombre de messages : 1069 Localisation : vous etes ici! Date d'inscription : 01/10/2007
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Ven 6 Mar - 22:39 | |
| - Citation :
- Decryptage
Autonomes et sabotages : retour sur une enquête très médiatique Par Chloé Leprince | Rue89 | 03/12/2008 | 16H17
La libération de trois mis en examen dans l'affaire de la SNCF affaiblit la thèse de l'apparition d'un "terrorisme d'ultra-gauche" organisé.
Trois des cinq suspects de sabotage contre la SNCF ont été remis en liberté ce mardi. Benjamin, Gabrielle et Manon sont sortis après avoir passé trois semaines en prison. Ils avaient été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
Me Irène Terrel, avocate des trois suspects relâchés, a salué ce qu'elle présente comme "un désaveu radical de la procédure". Tout en parlant de "victoire relative" après trois semaines d'une enquête hypermédiatisée. Médias, police, justice: décryptage du rôle de chacun de ces acteurs dans la montée en puissance médiatique d'un "terrorisme ultra-gauchiste".
Les médias
La presse les a d'abord présentés comme des "enfants de bourgeois paumés", puis comme "des intellectuels déclassés". Puis Rue89 a ressorti Tiqqun, revue situationniste dans les pas de Guy Debord, dont Julien Coupat, présenté comme le leader du groupe, était un des piliers.
Quelques jours plus tard, dans le reste de la presse, les biographies de ces anonymes célèbres ont commencé à s'étoffer. Se dessine une silhouette floue, certes, mais moins caricaturale que ce que l'on a bien voulu en dire.
De fait, il s'agit plutôt des gens lettrés (Julien Coupat a fait l'Essec avant d'entamer une thèse à l'EHESS), qui affichent leurs convictions et ont, pour certains, pris des positions publiques qui entrent en résonance avec le "terrorisme ferroviaire", tradition anarcho-syndicaliste du début du XXe siècle.
Dans la presse toujours, il s'écrit que les cinq suspects (à quoi s'ajoutaient d'autres, contre qui les poursuites avaient tôt été abandonnées) étaient les auteurs de "L'insurrection qui vient". Un essai publié à La Fabrique par l'éditeur Eric Hazan.
Lui qui parle de Coupat comme d'un "ami" n'a de cesse de réaffirmer la confidentialité des auteurs. N'empêche, dès les premières heures de l'enquête, la police a confié aux médias une très forte présomption de paternité pour cet écrit érigé bientôt en "pièce à conviction". Une paternité que rien aujourd'hui ne permet d'étayer.
L'hypermédiatisation a-t-elle renforcé la défiance envers les médias dans ces cercles militants? Pas forcément: suite à un premier article, sur ce que Michèle Alliot-Marie continue d'appeler "la mouvance anarcho-autonome", plusieurs riverains nous ont contactés pour proposer d'échanger... y compris des idées de lecture! Merci pour cela, leurs témoignages restent les bienvenus et notre téléphone accessible (sauf la nuit!).
La police
Le 10 novembre, 20 personnes sont interpellées sur tout le territoire. En tout, 150 policiers sont mobilisés à l'aube à Paris, Rouen, dans la Meuse et en Corrèze (et en particulier à Tarnac, intronisée phare médiatique du département). La moitié d'entre elles sont relâchées, les autres placées en garde à vue.
Le week-end précédent, la SNCF annonçait que plusieurs tentatives de sabotage avaient endommagé ses caténaires. Bilan: 160 trains retardés, mais aucun accident.
Aussitôt, la ministre de l'Intérieur sort le porte-voix. Michèle Alliot-Marie parle très vite d'interpellations pour "appartenance à l’ultra-gauche, mouvance anarcho-autonome". A ce stade, la plupart des Français découvre le terme "autonome" (un peu fourre-tout, le mot est utilisé par les RG depuis les années 80).
En réalité, plusieurs circulaires montraient déjà du doigt cette sphère à géométrie variable où les affinités sont électives et les points de convergence pas exclusifs. Côté renseignement, on scrutait déjà de longue date les plus activistes.
A Paris, on a vu le changement de génération se faire en 2006-2007, avec l'apparition d'une nouvelle garde très jeune. Alors qu'en 2003, au moment du Forum social européen, le gros des autonomes du black block en queue de manif était déjà connu des services de police depuis les années 80.
A l'époque, ceux-là avaient la trentaine et sortaient des grandes vagues de revendications libertaires dont voici une exégèse en images, période 1975 (un brin savante, on vous aura prévenu). (Voir la vidéo)
Alors qu'une partie de l'opinion s'étonne du coup de filet contre un groupe d'anciens étudiants hyperpolitisés, le ministère de l'Intérieur affirme qu'il ne s'agit pas d'un procès d'intention: "L'Insurrection qui vient" et le pédigrée militant des suspects ne fait pas tout, assure la place Beauvau. On découvre ainsi qu'une enquête était en cours sur Coupat et son amie, dont on apprend très vite qu'ils ont été aperçus à proximité des caténaires en question. Ils étaient en effet filés. En revanche, la "trace ADN" évoquée un temps devait vite disparaître des briefings.
De source policière, on apprend que la surveillance s'est, depuis, intensifiée. Avec une efficacité redoutable: à la fin de chaque manifestation, des listes de noms sont communiquées à la hiérarchie. Avec toutefois des imprécisions (la "mouvance autonome" reste difficile à circonscrire sur le terrain).
Dans les faits, la mobilisation est maximale côté forces de l'ordre et, en trois semaines, l'idée qu'il existe une minorité agissante ultra-violente aux contours imprécis s'est solidement installée dans l'Hexagone. Vous êtes nombreux à avoir trouvé que nous, journalistes, avions "fabriqué un épouvantail" alors même que seules deux personnes restent aujourd'hui inquiétées par la justice sur les vingt interpellées.
En ces domaines, le discours policier jouit en effet d'un relais médiatique important, comme le montrent ces images d'archives de 1971, époque Marcellin à l'Intérieur. (Voir la vidéo)
La Justice
Si la surveillance des activistes d'extrême-gauche n'est pas nouvelle, la réplique judiciaire s'est toutefois bel et bien intensifiée. Vous avez déjà pu consulter sur Rue89 des documents internes au ministère de la Justice qui remontent au 13 juin et qui en attestent.
Peu de choses ont filtré du côté de la magistrature, très prudente depuis trois semaines sur les procédures pour terrorisme concernant l'ultra-gauche. Des affaires dont les parquets sont pourtant de plus en plus saisis. Et ce depuis plus d'un an, précise anonymement une magistrate.
Pour le père de Julien Coupat, il s'agit ni plus ni moins que d'un "délit d'opinion". C'est ce qu'il affirmait sur les ondes de RTL le 18 novembre. Marqué mais très remonté, l'ancien médecin qui a fondé un laboratoire pharmaceutique faisait le parallèle avec ses années 68, estimant que l'enquête contre son fils (toujours incarcéré) donnait presque envie de militer à l'ultra-gauche.
L'affaire Coupat n'est pas un cas isolé et plusieurs riverains sont revenus vers moi depuis l'arrestation du "groupe de Tarnac", pour raconter que leur fils ou le copain de leur fils avait été arrêté en fin de manif, mis en examen puis écroué alors qu'il se disait "autonome". Tous déploraient avant tout le choix d'une réplique carcérale.
De fait, on peut se demander si la prison ne risque pas de radicaliser ces jeunes militants. Comme, il y a plus de vingt ans, la prison avait contribué à radicaliser la position luttarmiste d'Action directe. | |
| | | black jack Gloire a toi grand timonier!!!
Nombre de messages : 1069 Localisation : vous etes ici! Date d'inscription : 01/10/2007
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Ven 6 Mar - 22:43 | |
| - Citation :
- L'obsession de l'ultragauche
LE MONDE | 03.12.08 | 14h46 • Mis à jour le 03.12.08 | 21h11
La question vient du fond de la salle. Doigt levé, le responsable de la sécurité d'une grande chaîne hôtelière demande si, "par rapport au petit groupe qui a cherché des noises à la SNCF", les entreprises ont "matière à s'inquiéter". Dans cet entre soi, où sont réunis, à Paris, ce 26 novembre, des patrons du CAC 40 membres du club des directeurs de la sécurité des entreprises (CDSE), on se parle en confiance. "Oui, il y a une crainte, répond à la tribune Gilles Gray, sous-directeur de la protection économique à la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) en évoquant "une philosophie qui se développe en Europe".
Depuis des mois, la place Beauvau enquête sur "l'ultragauche" et a développé la thèse de l'émergence d'un "terrorisme idéologique". Les interpellations de neuf jeunes gens à Tarnac (Corrèze) et Paris entrent dans cette logique. "C'est un message fort, poursuit M. Gray, adressé à ceux qui auraient des velléités de commettre des actions semblables", à celles qui ont pris pour cible des caténaires de la SNCF. "Nous espérons que cette affaire a enrayé pour un temps ce type d'actions violentes, insiste le responsable policier et permettra d'éviter, précise-t-il, "le retour d'Action directe ou de la RAF allemande".
Un "message" ? Le mot sonne étrangement rapporté à la gravité des accusations. Depuis le 11 novembre, date de leur interpellation, neuf jeunes gens de 22 à 34 ans ont été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et cinq d'entre eux sont soupçonnés d'avoir commis des dégradations sur les voies ferroviaires "dans une perspective d'action terroriste". Le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, a évoqué un projet de "lutte armée". Au grand dam des familles et des avocats qui dénoncent l'absence de preuves dans le dossier - en l'occurrence aucune arme n'a été trouvée.
Classées "secret-défense", des notes du renseignement sont venues alimenter une ministre convaincue. En juin, la DCRI a remis à Michèle Alliot-Marie une étude de quarante pages intitulée : "Du conflit anti-CPE à la constitution d'un réseau préterroriste : regards sur l'ultragauche française et européenne".
"ON S'ACCROCHE À LUI, ON LE SUIT"
Les comparaisons avec Action directe y abondent. Mais la ministre revendique elle-même avoir aiguillonné ses services vers "l'ultragauche", en leur demandant, dès son installation place Beauvau en 2007, de "suivre ce phénomène". Une préoccupation née "il y a quelques années, explique-t-elle au Monde, quand j'ai compris que le PCF s'effondrait et ne remontait pas. Cela a été renforcé chez moi par les manifestations anti-CPE". Mme Alliot-Marie évoque aussi une radicalisation ressentie à l'issue de l'élection présidentielle de 2007. Et affirme avoir eu au début "l'impression d'un certain scepticisme" chez ses interlocuteurs. Un sentiment vite balayé aujourd'hui. "En 1917, ça a commencé comme ça !", s'énerve un collaborateur, en faisant référence à la révolution russe, quand des interrogations sont émises.
A la fin de l'été 2007, lors de la réunion hebdomadaire de l'intérieur sur le terrorisme, Mme Alliot-Marie fait donc inscrire l'ultragauche aux côtés de l'islam radical, de l'ETA et de la Corse. A cette même période, le criminologue Alain Bauer pianote un matin, comme son habitude, sur le site internet de la Fnac et Amazon.com en quête des nouveautés en librairie lorsqu'il tombe par hasard sur L'insurrection qui vient (éd. la Fabrique). Le consultant en sécurité y voit la trace d'un "processus intellectuel qui ressemble extraordinairement aux origines d'Action directe" et, sans barguigner, achète d'un coup 40 exemplaires. Il en remettra un en mains propres au directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, assorti d'une petite note. Rédigé par un "Comité invisible", l'ouvrage est attribué par les policiers à Julien Coupat, qui fait figure de principal accusé dans l'affaire de Tarnac.
En novembre 2007, des premières interpellations ont lieu. A Toulouse, deux hommes et une femme d'une vingtaine d'années ont fait sauter un engin explosif dans un champ. A leur domicile, la police trouve L'insurrection qui vient. Puis viennent d'autres arrestations en banlieue parisienne, et à Bourges, d'autres jeunes, en possession de petits engins explosifs et d'une "documentation anarchiste".
Dès lors, les consignes redoublent sur la surveillance des squats et des "modes opératoires" de la mouvance anarcho-autonome. Signalé par les autorités américaines pour avoir manifesté à New York devant un centre de recrutement de l'armée, Julien Coupat est désormais dans le collimateur des policiers français. "On s'accroche à lui, on le suit", dit un responsable du renseignement. Le 16 avril 2008, une enquête préliminaire est ouverte à la section antiterroriste du parquet de Paris.
A l'intérieur du document de la DCRI, trois pages concernent le groupe Coupat. "Ils ont adopté la méthode de la clandestinité, assure Mme Alliot-Marie. Ils n'utilisent jamais de téléphones portables et résident dans des endroits où il est très difficile à la police de mener des inquisitions sans se faire repérer. Ils se sont arrangés pour avoir, dans le village de Tarnac, des relations amicales avec les gens qui pouvaient les prévenir de la présence d'étrangers." Mais la ministre en convient : "Il n'y a pas de trace d'attentats contre des personnes." Isabelle Mandraud | |
| | | black jack Gloire a toi grand timonier!!!
Nombre de messages : 1069 Localisation : vous etes ici! Date d'inscription : 01/10/2007
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Ven 6 Mar - 22:44 | |
| - Citation :
Les “autonomes”, des terroristes ou des gentils ?
Michèle Alliot-Marie parle d’ultra-gauche. Anarchistes, autonomes, qui sont-ils au juste ? A première vue, pas bien méchants. Reportage sonore.lien vers le doc sonor sur la page du monde!
Trois des cinq personnes interpellées dans l’affaire des sabotages à la SNCF ont été libérés. Loin d’être les terroristes présumés, ils se révèlent de simples militants gauchistes, un peu acharnés, un peu radicaux, mais pas bien méchants. A Rouen, un jeune anarchiste avait été interpellé dans cette affaire suite à la découverte, chez lui, du DVD du “grand détournement” (pas de détournement de train à l’intérieur, mais un film parodique culte ). Il y a quelques temps, j’avais réalisé un reportage dans un squat de Montreuil où se réunissaient des “autonomes”, libertaires eux aussi, venus de toute l’Europe. Une cellule terroriste internationale ? Pas vraiment, écoutez :
Alors oui, ils écoutent du punk, ils ont des piercings, ils ne croient plus à la démocratie. Mais que font-ils, concrètement, que fomentent-ils ? Un potager à la campagne, de l’autonomie énergétique, etc… Ne rien devoir à personne, sortir du système, montrer que cela est possible. Je garde le souvenir d’un groupe radical, certes, mais plus proche des hippies que des brigades rouges. Ne pas généraliser biensûr, d’un côté comme de l’autre, mais simplement se dire que rejeter le système en bloc et être gentil, c’est compatible ! Incroyable, non ?
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| | | Muse Xinh apprenti gauchiste...
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 15/01/2008
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Jeu 9 Avr - 22:14 | |
| Et hop! Du nouveau. Après la tentative de faire passer l'inculpation de Julien Coupat dans le droit commun, une réponse claire est donnée : la SDAT de La PJ demande à Hazan (éditions La Fabrique) de "balancer" (?) l'auteur de "L'IQV", considéré comme une pièce à conviction majeure : http://www.rue89.com/2009/04/09/affaire-coupat-un-editeur-entendu-par-lantiterrorisme Et pour ceux qui n'auraient pas encore eu la suprême chance de lire cet ouvrage très subversif : http://www.bloom0101.org/ci.html Vraiment, ça devient n'importe quoi. | |
| | | Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Lun 25 Mai - 15:48 | |
| LE MONDE | 25.05.09 | 12h10 • Mis à jour le 25.05.09 | 12h33
Voici les réponses aux questions que nous avons posées par écrit à Julien Coupat. Mis en examen le 15 novembre 2008 pour "terrorisme" avec huit autres personnes interpellées à Tarnac (Corrèze) et Paris, il est soupçonné d’avoir saboté des caténaires SNCF. Il est le dernier à être toujours incarcéré. (Il a demandé à ce que certains mots soient en italique).
Comment vivez-vous votre détention ?
Très bien merci. Tractions, course à pied, lecture.
Pouvez-nous nous rappeler les circonstances de votre arrestation ?
Une bande de jeunes cagoulés et armés jusqu’aux dents s’est introduite chez nous par effraction. Ils nous ont menacés, menottés, et emmenés non sans avoir préalablement tout fracassé. Ils nous ont enlevés à bord de puissants bolides roulant à plus de 170 km/h en moyenne sur les autoroutes. Dans leurs conversations, revenait souvent un certain M. Marion [ancien patron de la police antiterroriste] dont les exploits virils les amusaient beaucoup comme celui consistant à gifler dans la bonne humeur un de ses collègues au beau milieu d’un pot de départ. Ils nous ont séquestrés pendant quatre jours dans une de leurs "prisons du peuple" en nous assommant de questions où l’absurde le disputait à l’obscène.
Celui qui semblait être le cerveau de l’opération s’excusait vaguement de tout ce cirque expliquant que c’était de la faute des "services", là-haut, où s’agitaient toutes sortes de gens qui nous en voulaient beaucoup. A ce jour, mes ravisseurs courent toujours. Certains faits divers récents attesteraient même qu’ils continuent de sévir en toute impunité.
Les sabotages sur les caténaires SNCF en France ont été revendiqués en Allemagne. Qu’en dites-vous?
Au moment de notre arrestation, la police française est déjà en possession du communiqué qui revendique, outre les sabotages qu’elle voudrait nous attribuer, d’autres attaques survenues simultanément en Allemagne. Ce tract présente de nombreux inconvénients : il est posté depuis Hanovre, rédigé en allemand et envoyé à des journaux d’outre-Rhin exclusivement, mais surtout il ne cadre pas avec la fable médiatique sur notre compte, celle du petit noyau de fanatiques portant l’attaque au cœur de l’Etat en accrochant trois bouts de fer sur des caténaires. On aura, dès lors, bien soin de ne pas trop mentionner ce communiqué, ni dans la procédure, ni dans le mensonge public.
Il est vrai que le sabotage des lignes de train y perd beaucoup de son aura de mystère : il s’agissait simplement de protester contre le transport vers l’Allemagne par voie ferroviaire de déchets nucléaires ultraradioactifs et de dénoncer au passage la grande arnaque de "la crise". Le communiqué se conclut par un très SNCF "nous remercions les voyageurs des trains concernés de leur compréhension". Quel tact, tout de même, chez ces "terroristes" !
Vous reconnaissez-vous dans les qualifications de "mouvance anarcho-autonome" et d’"ultragauche"?
Laissez-moi reprendre d’un peu haut. Nous vivons actuellement, en France, la fin d’une période de gel historique dont l’acte fondateur fut l’accord passé entre gaullistes et staliniens en 1945 pour désarmer le peuple sous prétexte d’"éviter une guerre civile". Les termes de ce pacte pourraient se formuler ainsi pour faire vite : tandis que la droite renonçait à ses accents ouvertement fascistes, la gauche abandonnait entre soi toute perspective sérieuse de révolution. L’avantage dont joue et jouit, depuis quatre ans, la clique sarkozyste, est d’avoir pris l’initiative, unilatéralement, de rompre ce pacte en renouant "sans complexe" avec les classiques de la réaction pure – sur les fous, la religion, l’Occident, l’Afrique, le travail, l’histoire de France, ou l’identité nationale.
Face à ce pouvoir en guerre qui ose penser stratégiquement et partager le monde en amis, ennemis et quantités négligeables, la gauche reste tétanisée. Elle est trop lâche, trop compromise, et pour tout dire, trop discréditée pour opposer la moindre résistance à un pouvoir qu’elle n’ose pas, elle, traiter en ennemi et qui lui ravit un à un les plus malins d’entre ses éléments. Quant à l’extrême gauche à-la-Besancenot, quels que soient ses scores électoraux, et même sortie de l’état groupusculaire où elle végète depuis toujours, elle n’a pas de perspective plus désirable à offrir que la grisaille soviétique à peine retouchée sur Photoshop. Son destin est de décevoir.
suite sur :http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/05/25/julien-coupat-la-prolongation-de-ma-detention-est-une-petite-vengeance_1197456_3224.html | |
| | | Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Mer 10 Juin - 19:01 | |
| <blockquote> Le pouvoir panique. Il se débat, gesticule ; sans hasard, il frappe aveuglément : Tarnac, Villiers-le-Bel, les séquestrateurs de Caterpillar ou les coupeurs d’Edf. Les facs bloquées, les profs obstinés, les «casseurs» de Continental, les «terroristes» de l’ultra-gauche, les cheminots «preneurs d’otage», tellement d’«exemples». </blockquote> Le lynchage médiatique, la police, les gardes à vue, les inculpations, les procès, les amendes, la prison. Ce n’est pas seulement une réponse à tous ceux qui s’organisent pour survivre et contre-attaquer, c’est aussi un symptôme : il n’y a plus que le recours permanent à la police qui puisse retenir le pathétique effondrement de cette société. Le gouvernement craint les cagoules, parce qu’il sait que la révolte n’a plus de visage. Parce que les bandes sont devenues la forme la plus élémentaire de solidarité, il met tout en œuvre pour les atomiser. Mais ces attaques insistantes pourraient aussi bien devenir une formidable opportunité. Alors qu’ils rêvent de nous voir seuls, isolés et désarmés, il est temps, enfin, de nous retrouver.
<blockquote> RENDEZ-VOUS LE 21 JUIN, à 15h MANIFESTATION PARIS - RER LES HALLES - Fontaine des Innocents </blockquote> Des comités de soutien aux inculpés de Tarnac, à ceux qui luttent On se bat aujourd’hui, comme hier, comme avant-hier, comme toujours, des hommes et des femmes se battent, pour leurs droits, pour garder leur emploi, pour travailler moins ou moins durement, pour des salaires moins rachitiques ; partout on se bat pour la liberté, pour son hôpital ou contre la prison, pour trois sous, pour des médicaments, pour l’honneur, pour les allocations, on se bat pour ses amis, sa sœur, son père, son frère ou sa mère, pour sauver la recherche, pour l’idée qu’on se fait de l’éducation ou de la psychiatrie ; pour plus d’avantages, pour moins de soucis, on se bat pour sa survie, on se bat parce qu’on ne veut pas crever ou parce que l’on crève de rage, ou bien encore parce que le mépris des gouvernants et des patrons, des juges et des contrôleurs sociaux, des cabinets d’études, des experts, des connards patentés et de ceux qui vous expliquent qu’il faut patienter encore, encaisser un petit peu plus, sous peine de payer de sa peau — parce que le mépris qu’on nous oppose est si évident et si insolent, on se bat aussi sans savoir bien pourquoi mais parce que ça vous tombe dessus ; partout, toujours, on se bat. Les raisons ne sont pas à discuter, la force qui les habite se charge de leur donner raison. Mais à coup sûr on se bat aujourd’hui avec plus de sérieux qu’hier, avec plus de sérieux qu’il y a dix ans, on se bat avec plus de sérieux qu’on ne l’avait fait depuis longtemps. On est moins prêts à se faire virer, massacrer ou affamer sans conséquence. Quand une délocalisation comme il y en a tant entraine la destruction d’une préfecture (Continental), quand les employés d’ErDF et de GrDF rappellent par les faits qu’être employé dans les secteurs de l’énergie c’est aussi être en mesure d’éteindre la machine, quand on sort le canon pour garder son hôpital (Carhaix), voilà qui est sérieux, voilà qui a le mérite de rappeler que l’histoire est une puissance dont les hommes peuvent à chaque instant se ressaisir, au grand dam de ceux qui en sont, temporairement, les vainqueurs. À ce sérieux du peuple, et comme en miroir, répond le mépris des gouvernants et des gestionnaires, leur mépris sans limite, et ceci est leur forme de sérieux propre, c’est le sérieux des gouvernants. À ce sérieux du peuple, à ce sérieux qui est plein d’histoire, qui est plein de l’histoire du peuple, à ce sérieux qui est le retour de l’histoire, les gouvernants opposent leurs airs de bouffons grimaçants, leurs airs de courges satisfaites à saintTropez, la nouvelle petite Marie-Antoinette présente son caniche à la presse, on organise comme de rien des sommets sur l’immigration, à Vichy bien sûr. Mais cela n’est pas tout. Il faut au sérieux vacillant de nos petits maîtres une quille, comme en ont les bateaux, une quille pour ne pas basculer trop fort, à la première vague. Et cette quille, c’est la peur. Au fait tout simple, au fait très élémentaire, et de toujours, que des hommes et des femmes se battent, on invente des noms de croquemitaine. C’est ainsi qu’on produit sur la scène médiatique les «casseurs», les «bandes» et les «terroristes», les «jeunes des cités» ou les «clandestins», comme on présentait jadis les «sorcières» au public avant de les brûler. Par un usage savant et crapuleux des nomenclatures, le journal de 20h et les discours des ministres ont rebaptisé, pour les lui rendre étrangères et odieuses, des techniques de lutte qui ont toujours appartenu au peuple, et notamment au mouvement ouvrier : il est devenu banal d’appeler une simple grève une «prise d’otages», on a même essayé récemment de qualifier un sabotage sans danger «d’attentat terrroriste». Contre les sorcières, c’est bien connu, tout est permis. La prison bien sûr, avec ou sans procès, les contrôles judiciaires exorbitants, qui fixent les lieux d’habitation et les trajets autorisés, interdisent à l’ami de voir l’ami, au frère de voir la sœur ; et, quand «l’ennemi intérieur» est suffisamment avéré, par sa mauvaise naissance par exemple, les vexations infinies, les attaques de la police, à l’occasion le massacre. Tout ceci, les dénonciations publiques, les fabriques d’épouvantails, les dispositions pénales et militaires, visent d’abord à défaire les liens, les liens non-neutres, qu’il y a entre les êtres, les liens politiques. Les liens ne cessent pas quand on le leur demande, ils ne connaissent pas de Grenelle, l’amitié est la chair du politique — ou bien le politique est une insanité. Évidemment, nous avons besoin de bien plus qu’une manifestation, il nous faut des liens plus durables et plus joyeux, à la mesure du sérieux de la situation. Mais cette manifestation-là pourrait être une première rencontre, c’est notre invitation. Faites comme chez vous.
<blockquote> RENDEZ-VOUS LE 21 JUIN, à 15h MANIFESTATION PARIS - RER LES HALLES - Fontaine des Innocents </blockquote> .................. http://www.soutien11novembre.org/
N'oublions pas aussi soutenons les inculpéEs de Chambéry : http://lesinculpes.over-blog.com/
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| | | Wesh vieux de la vieille
Nombre de messages : 432 Date d'inscription : 04/05/2008
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Mer 10 Juin - 19:08 | |
| Très bien cet appel, et je rappelle que le 19 juin se tiendra un rassemblement devant le CRA de Vincennes ! Et le 20 juin, il y a une conférence à l'Assemblée Nationale sur les droit de l'homme au Maghreb ! Un bon petit agenda malheureusement je ne pourrais pas m'y rendre ! | |
| | | Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Dim 21 Juin - 21:03 | |
| Affaire Tarnac Bernard Squarcini caprices Guillaume Pepy patron SNCF MAM Quand Squarcini lâche l'affaire... de Tarnac ! En Off... bernard squarcini affaire tarnac sabotage sncf guillaume pepy 4772 Affaire de Tarnac : Bernard Squarcini, grand chef du renseignement français, accuse le ministère de l'intérieur d'avoir cédé aux caprices de Guillaume Pepy, patron de la SNCF. Affaire Tarnac Bernard Squarcini caprices Guillaume Pepy patron SNCF MAM. Quand Squarcini lâche l'affaire... de Tarnac ! En Off... - LMOUS Le 12 juin, l'intouchable chef du renseignement français, Bernard Squarcini, s'est soulagé devant une brochette de journalistes autorisés. En Off. Selon le Canard Enchaîné, le boute-en-train aurait tout simplement balancé que l'affaire de Tarnac a été montée pour éviter à la SNCF de... dérailler! Squarcini, Bernard... Chef de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), autant dire le grand manitou des services de renseignement français. En général, l'homme est plutôt avare de commentaires. Mais ce 12 juin, lors d'une rencontre informelle avec l'Association des journalistes de la défense, "le squale" (c'est son surnom) a mordu. Le Canard Enchainé nous relate l'épisode épique. Un train peut en cacher un autre Selon le palmipède, après avoir taxé non sans humour Hervé Morin de "société d'encouragement de la race chevaline", Squarcini a subitement livré à son auditoire une analyse aussi fine qu'inédite sur l'affaire de Tarnac et l'emballement politico-médiatico-judiciaire qui a conduit à l'arrestation et à l'incarcération pendant de longs mois de Julien Coupat et de ses camarades épiciers. Selon le chef du renseignement, l'initiateur de cette tragi-comédie ne serait autre que... Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, qui voyait les sabotages en série de ses lignes ferroviaires d'un mauvais oeil... "Pepy a exigé du ministère de l'Intérieur qu'il sorte l'affaire" "Il faut se replacer dans le contexte, a-t-il lancé. Pepy se retrouve avec 10 000 usagers bloqués gare du Nord. Des tracts commencent à circuler, mettant en cause SUD-Rail dans les sabotages. On peut comprendre qu'il soit au bord de l'évanouissement. Pepy a alors exigé du ministère de l'Intérieur qu'il sorte l'affaire". Et MAM de s'exécuter... Aussi simple. Tout ce joyeux bordel pour une petite chute de tension. Et si c'est Sarkozy qui défaille... On appuie sur le bouton nucléaire pour le requinquer ?http://www.lesmotsontunsens.com/bernard-squarcini-affaire-tarnac-sabotage-sncf-guillaume-pepy-4772 | |
| | | Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Lun 22 Juin - 12:53 | |
| Communiqué. Ce jour, au lendemain de la publication officielle du décret anti-cagoule, plusieurs centaines d’invisibles se sont rassemblés à la fontaine des Innocents, à Paris. Un cortège riche des masques les plus variés, marchant au ryhtme tenu de percussions artisanales s’est ébranlé en direction de la Bastille. Il a rencontré sur son chemin le siège de l’Administration Pénitentière. Répondant à la provocation que constituent l’immense banderole "Tour de France cycliste de la Pénitentiaire" et l’existence même de ce bâtiment, bloqués par les CRS à ce stade précoce de leur parcours, surveillé par un hélicoptère, les manifestants ont trouvé bon de marquer la façade de quelques signes explicites de leur passage : vitrines brisées, tirs de mortier, fumigènes, etc. Conformément à la stratégie manifeste de la police, ils ont été chargés, gazés, refoulé. Quelques contre-charges plus tard, le quartier étant quadrillé, les manifestants se dispersent dans la foule. Au moins six personnes ont été interpelées, les uns de façon politiquement ciblées, les autres de façon opportune. Ramassant des fumigènes, un gradé a été entendu fragnolant au téléphone : "C’est bon. On a de quoi faire un truc pas mal. On a des fumigènes, un outrage, des débris. C’est vraiment pas mal." Nous restons curieux des suites policiaro-judiciaires qui seront données aux faits de ce jour. Nous sommes plus déterminés que jamais. Le bal continue. Les masques vaincront. Des comités de soutien aux inculpés de l’antiterrorisme, et d’ailleurs. POUR PLUS DE PHOTOS : cliquez sur lire la suite. | |
| | | Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Mar 30 Juin - 20:53 | |
| Sur la journée du 21 juin, en quelques parts de paris
Le rancard était donné à 15 heures pour un rassemblement à la fontaine des innocents, plein quartier des halles. On est en famille, comme d’hab un peu, on reconnaît les copains derrière les cagoules et les masques, qui cachent déjà pas mal de visages malgré le décret qui vient de tomber. Et aussi d’autres tronches, un peu, heureusement quand même. Des verts (déjà présents à la manif du 31 janvier). Quelques amis d’ailleurs en france et en europe. Une grande banderole, blanche, maintenant plus de mots et plus de revendications, mais des actes. Il sera quand même écrit « Tarnac, l’arbre qui cache la forêt » avant de partir. On se met en route, en avance de l’heure plus ou moins prévue, vers 16h30. Grosse percus sur des bidons, et surtout plein de bâtons qui frappent la cadence en même temps sur le sol, et aussi les premiers pétards, fumigènes et feux d’artifice. Si on a pu croiser des badauds plus ou moins bienveillants, on devait sans doute être aussi effrayants. En tous cas à être au milieu du cortège, il y a une forme de transe, un rythme de vibrations qui traverse les corps, et une belle envie qui semble les animer.
Si tout un tas de trajectoires avait pu être planifié, l’idée de cibler l’administration pénitentiaire toute proche motivait déjà le mouvement. Donc nous voilà de la fontaine des innocents vers beaubourg, puis juste derrière, rue du renard, à droite bien sûr, à l’assaut de la salope pénitentiaire. Premiers bleus en armure en vue, un petit groupe un peu en avant le long du bâtiment, un plus gros devant l’entrée, et un cordon qui bloque le carrefour et l’accès à l’hôtel de ville. Le premier petit groupe a tôt fait de se replier sous les jets de bouteilles et de fumis venant de l'abri de la banderole (qui faisait au moins deux mètres de haut). Comme ça elle peut avancer, protéger les copains et les copines qui commencent à défoncer les fenêtres, un cocktail sera lancé à l'intérieur, même s'il n'a fait (de ce qu'on a pu voir) aucun dégât: Un tag aussi « J'écris ton nom Liberté ». En face, le pouvoir n'ose pas apparemment donner l'assaut, on se reçoit quand même quelques salves de grenades lacrymo avant de rebrousser chemin. Dommage, peut-être qu'on aurait pu rester plus et faire tomber quelques fenêtres de plus. Ca ne libérera pas tous ceux et toutes celles qui n'en finissent plus de voir leur vie comptée par les murs de leur cellule, mais au moins on a pu toucher un peu à la super-structure, le lieu de la décision.
On finira par retourner sur nos pas, suivis par les flics, à bonne distance quand même. Stop à la limite entre beaubourg et le parvis. On souffle un peu, un coup de sérum physio, ça commence à déchausser du pavé. Tout en bombardant les flics, chaises du bistrot à côté, fumis, pétards, petits feux d'artifice, canettes et bouteilles, un peu trop loin hélas... Un petit groupe de baceux devant le cordon de crs se fera même charger à coup de bâton. Mais c'est pas trop clair, la banderole comme un abri avance un peu pour rapprocher les tirs, quand même on ne sait pas trop quoi faire, on se disloque, et surtout on reste très statique. Pas longtemps, mais trop longtemps. Finalement la banderole, qui ferme la marche recule, un ou deux s'attaque à un comico sur le chemin, mais les flics nous suivent, et on est plus assez nombreux ou assez fort pour tenir... Ca commence à chauffer à ce moment. On se replie vers le boulevard sébastopol, seulement un gros cordon de garde mobile nous a déjà barré la route, et nous empêche de rejoindre la rue st-denis, le halles, un quartier potentiellement émeutier avec des petites rues, et pas mal de commerces. Des crs commencent alors à se déployer le long de la place où on se retrouve, ça commence à se disperser un peu sauve qui peut. Le plus gros groupe avec la banderole s'engage dans la rue quincampoix, retourne des motos et des poubelles sur le chemin, suivi par les flics, toujours à distance. Pour finalement se disperser au bout de la rue, juste le temps de se changer et de lourder les affaires trop repérées. Le mot circule d'un rendez-vous à la bastille. Pour voir.
Arrivé à bastille, on se cherche. Deux camions de teufeurs sonorisent la place, mais le temps commence à être long à force d'attendre. On est quelques uns à se retrouver ailleurs pour un debriefing, on recoupe les infos sur la répression, six arrestations, on essaye de livrer aussi nos ressentis. Ce qui ressort c'est qu'on était entre-nous rhizome ou famille, en tous cas, si on a envie de faire quelque chose comme une manif un minimum offensive, il s'agirait de se préparer mieux. Mais peut-être aussi d'ouvrir certaines questions, plus stratégiques que tactiques : sortir du régime d’évidence dans lequel on se tient trop souvent. Premièrement il n’était absolument pas clair pour beaucoup de monde que c’est à l’administration pénitentiaire qu’on s’est attaqué. Mais peut-être y aurait-il aussi un enjeu crucial à sortir de l’évidence de ce qui nous amène, ouvrir la question de ce qui a envie d’être fait, de ce que ceux qui voudraient être là ont réellement envie de faire. Parce que si on peut avoir eu l’impression que parmi les passants il y a une forme de sympathie qui s’est a pu s’éprouver, où y a-t-il eu rencontre ? Rencontre réelle, même dans l’espace d’un instant. A quel moment y a-t-il eu réelle suspension ? A quel moment on ne se contente plus de bloquer les flux physiques du capital, les flux de circulation des marchandises, et qu’on tente de dévier les flux mentaux ? A quel moment l’autre présence qu’on voudrait tenir et affirmer dans la rue, dans l’espace qu’ont entend se réapproprier, est tentative de brouiller les lignes déjà tracées qui font qu’on s’évite, et qu’on tient les autres et soi dans des images et des représentations, autant de distances qui évitent l’ouverture et la rencontre réelle. Parce qu’une manif, une tentative de s’approprier la rue comme espace public pourrait être tentative de l’ouvrir, l’ouvrir et s’ouvrir à la possibilité de rencontrer n’importe qui d’autre dans la rue, tentative de se libérer, ensemble.
Vers 23 heures, à la bastille ça commence à monter en intensité. Le peuple qui est venu là pour que ça pète, où qui est en tous cas prêt à profiter de l’occasion commence à ressentir une certaine forme de proximité, sur les marches de l’opéra et autour, faisant face à la colonne dont le socle a été tagué C’EST LA GUERRE Un brasier au milieu de la route signe comme un point de ralliement, c’est pour bientôt… Un petit moment de flottement alors, on essaye de se donner de la force pour dépasser la peur, on se rassemble, et enfin, on commence à bloquer la circulation. Seulement, cinq minutes de joie, avant que les gendarmes mobiles débarquent et dispersent à coup de gazeuse et de matraque. Ils n’étaient pourtant pas si nombreux. Enfin c’était comme le signal pour le déferlement des bleus quelques instants après : crs, deux groupes de baceux avec des matraques télescopiques et des flashballs, qui nettoient la place en un temps record, vident les escaliers de l’opéra et divisent la foule en deux. Ca chauffe sévère, des personnes sont battues au sol, d’autres sont embarquées, apparemment il y aura même un tir de flashball dans un œil. S’ensuit une occupation quasi militaire de la place par les bleus, avec quand même quelques escarmouches, bouteilles ou chaises qui volent. Et les condés définitivement au taquet qui course à peu près tout le monde, et disperse tout ce qui regroupe plus de cinq personnes.
Vidéos :
Bal Masqué contre le terrorisme d'Etat. https://www.youtube.com/watch?v=Mbdy6fZj0jE&eurl=http%3A%2F%2Fjuralibertaire.over-blog.com%2F&feature=player_embedded
Diants diants spectateurs de la bibliotheque de beaubourg... https://www.youtube.com/watch?v=kZLUEfeBj_E&eurl=http%3A%2F%2Fjuralibertaire.over-blog.com%2F&feature=player_embedded
BACeux ( on vous HAIME ) fashion....sur un homme https://www.youtube.com/watch?v=Fty-EJjvUeI&feature=related
vu sur Juralibetaire, Cemab http://www.cemab.be/ et youtube! | |
| | | Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre Ven 3 Juil - 14:19 | |
| Solidarité internationale avec les "anarcho-autonomes" français Berlin, le 2 juin 2009 : Une voiture brûlée chez un concessionnaire Renault
<blockquote> Mardi vers 5h20 du matin, une voiture a pris feu sur le parking d’un garage Renault de la Germaniastrasse dans le quartier de Tempelhof. Quelqu’un a appelé les pompiers qui ont éteint l’incendie.
</blockquote> Un tract lancé ce matin dans différentes stations de S : Bahn (RER) semble faire référence aux faits. On peut entre autres y lire : «… notre solidarité contre la campagne répressive à l’encontre des “anarcho-autonomes” en France. Cette répression transforme des fumigènes en bombes, fait d’une bouteille placée sous une dépanneuse de police une attaque terroriste ; un accident tragique au cours duquel meurt une camarade conduit à des perquisitions brutales et à des incarcérations. Mais s’il faut être prêt à la violence pour réaliser ses rêves, n’ayant pas de rêve, vous ne pouvez être violents. Votre monde vide nous laisse du temps en abondance pour réfléchir à comment vous anéantir. Ne perdons plus de temps en actions pacifiques : ça n’est que le début, rien ne se termine parce que quelques unEs sont sortiEs de prison, avec des obligations très strictes. Liberté pour toutes et tous ! Acab.» [Traduit de l’allemand] Indymedia, Berliner Morgenpost & Direct Action News From Germany, 24 juin 2009. | |
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| Sujet: Re: En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre | |
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| | | | En Soutien aux inculpéEs du 11 Novembre | |
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