Cet appel de la Finance Londonienne pour un gouvernement
mondial non démocratique est le signal, explicite, que l'Elite mondiale a
commencé son mouvement stratégique pour éradiquer la démocratie.
Si, à l'exemple du peuple grec, nous ne réagissons pas immédiatement par une
mobilisation générale, nous perdrons tous nos droits.
La guerre est déclarée.
La City de Londres appelle à une dictature mondiale
10 décembre 2008 (Nouvelle Solidarité) – Dans un éditorial publié hier dans le
Financial Times, Gideon Rachman, chef du secteur politique étrangère du
quotidien de la City de Londres, appelle à la création immédiate d’un
gouvernement mondial, à condition que la démocratie soit abolie.
Sous le titre « Et maintenant, un gouvernement mondial » annoncé en première
page, Rachman confie : « Pour la première fois de ma vie je pense que la
formation d’une sorte de gouvernement mondial devient plausible ». Puis il nous
détaille le concept : « Un gouvernement mondial serait bien plus qu’une
coopération entre nations. Ce serait une entité ayant les caractéristiques d’un
Etat et soutenu par un code de loi. L’Union Européenne a déjà mis en place un
gouvernement pour 27 pays et peut servir de modèle ». Puis il évoque le concept
sophiste de « souveraineté partagée » ou « souveraineté responsable ». Il
justifie ensuite l’urgence de sa proposition par les situations de crises
financières, climatiques et terroristes.
Rachman relève cependant un petit problème dans la réalisation de ce beau projet
: un gouvernement mondial n’est pas une idée très populaire ; preuve en est,
dit-il, le rejet de l’UE dans les derniers référendums en Europe. « La
gouvernance internationale ne tend à être efficace que lorsqu’elle est
anti-démocratique », dit-il avant de conclure « Tant que personne ne cassera ce
problème, ce plan de gouvernement mondial restera sous clé aux Nations Unies ».
Faute de définir un nouvel horizon pour l’humanité et d’en finir avec le
monétarisme et la prédominance des intérêts financiers sur les nations,
l’effondrement des économies et le chaos social qu’il engendre pourraient bien
être le terreau anti-démocratique de cette utopie.
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