Collectif de Révolte Anti-Capitaliste Poitiers
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 l'amour libre...

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punkastor
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punkastor
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MessageSujet: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeLun 1 Déc - 14:13

L'expression « amour libre » est utilisée depuis la fin du XIXe siècle
par les anarchistes pour désigner l'ensemble de leurs propositions en
ce qui concerne la sexualité et sa régulation sociale.

Citation :
Les anarchistes et la sexualité


Force toutefois est de constater que cette expression n'a été plus
souvent qu'autrement qu'un vague programme, sinon un mot d'ordre ou un
slogan puisque les anarchistes ne s'entendent que très rarement sur sa
signification réelle. Ainsi, l'amour libre a pris tant de
significations divergentes au cours du XXe siècle qu'on peut
difficilement parler de discours spécifiquement anarchiste sur la
sexualité. Par exemple, les anarchistes ont utilisé le terme amour
libre successivement et simultanément comme synonyme d'union libre, de néo-malthusianisme, de tolérance envers les vices privés, de camaraderie amoureuse, d'alternative à la famille patriarcale, de communalisme sexuel ou de polyamour.
Le point commun des divers discours anarchistes sur l'amour libre est de s'opposer à l'approche absolutiste de la régulation de la sexualité. Désignée parfois de puritanisme ou de morale
judéo-chrétienne, l'approche absolutiste considère l'expression de la
sexualité humaine comme étant foncièrement mauvaise et potentiellement
dangereuse pour la santé morale et physique de l'individu et pour la
cohésion de la société. La sexualité faisant partie de la nature
bestiale de la personne, il importe, selon les absolutistes, de limiter
son expression à une liste strictement limitée de comportements
acceptables (monogamie, mariage, pratiques procréatrices,
hétérosexualité) imposée par les institutions de contrôle sociale
telles que l'Église et l'État. Être pleinement humain demande donc,
pour la morale traditionnelle, que l'individu soit en contrôle de ses
pulsions sexuelles et les réprime ou les sublime au besoin.
l'amour libre... Amourlibre Bande dessinée détournée tirée du fanzine anar «La Nuit» (1979)



Il est toutefois important de remarquer que plusieurs anarchistes
(et non les moindres) ont historiquement adhéré à l'approche
absolutiste. Par exemple, la misogynie et le puritanisme de Proudhon sont légendaires. Bakounine ne s'est jamais vraiment prononcé sur la question et sa propre vie amoureuse fut particulièrement inhibée. Quant à Kropotkine, il s'intéressa surtout à la division sexuelle des tâches ménagères et Emma Goldman lui reprocha amicalement de n'offrir aucune alternative à la morale puritaine. La plupart des communistes libertaires et des anarcho-syndicalistes
ont historiquement partagé avec les divers courants socialistes non
seulement leur ouvriérisme et leur fétichisme du travail, mais un
puritanisme strict qui attribue la licence sexuelle aux vices de la
bourgeoisie corrompue. Pour eux, la révolution sociale éliminerait les
fléaux sexuels hérités du capitalisme, comme la pornographie, la
prostitution et l'indécence. C'est le cas, par exemple, des militants
catalans de la CNT
pour qui l'amour libre ne signifiait essentiellement que l'union libre
monogame et hétérosexuelle, et qui se sont appliqués à libérer de force
les prostituées de Barcelone au nom de l'élimination des vices
bourgeois.
Chez les anarchistes, ce sont donc essentiellement les individualistes
qui non seulement ont développé des discours sur la sexualité, mais ont
proposé des alternatives à l'approche absolutiste. Encore une fois, il
faut admettre qu'ils n'ont jamais eu le monopole sur ces discours et
ont souvent été à la remorque de théoriciens non-anarchistes, qu'ils
soient libéraux, marxistes ou freudiens. On peut classer leurs discours
en trois catégories : l'approche pluraliste, l'approche libertaire et l'approche pluraliste radicale.
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punkastor
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeLun 1 Déc - 14:13

Citation :


L’approche pluraliste


L’amour libre a été premièrement compris par les anarchistes, à l'instar des penseurs utilitaristes comme Mills et Bentham, dans une optique pluraliste.
Essentiellement libérale, cette approche a attiré entre autres les
anarchistes individualistes américains du XIXe siècle comme Benjamin Tucker et Lysander Spooner.
Comme l'approche absolutiste qu'elle critique, l'approche pluraliste est essentialiste,
en ce sens qu'elle considère la sexualité est une force naturelle,
biologique, qui influence non seulement l’individu mais également la
vie sociale. La sexualité serait un instinct inné chez l’animal humain,
qui façonne ses institutions sociales. L’amour libre dans sa version
pluraliste critique toutefois le concept de vice hérité de la morale
judéo-chrétienne en se basant sur la séparation de la sphère privée et
publique. Par exemple, le socialiste Havelock Ellis,
insiste sur le fait que l'objet de la sexologie n’est pas de savoir si
tel ou tel comportement est pervers ou non, mais plutôt s’il est
nuisible pour les autres. Dans Vices are not crimes (1875), Lysander Spooner
conteste quant à lui à l'État tout droit d'intervenir dans la vie
privée des individus, sous prétexte de les protéger contre leurs vices.
Selon lui, les vices ne sont pas des crimes et ils ne doivent pas être
punis dans la mesure où ils ne nuisent qu'à la personne qui s'y adonne.
Ainsi, la seule limite de la liberté de l'individu est la liberté des
autres.
Selon l'approche pluraliste, la sexualité est donc un
comportement de la sphère privée qui doit rester hors de la portée des
pouvoirs publics. Estimant par exemple que « l'État n'a pas sa place
dans la chambre à coucher », les promoteurs de cette approche ont
généralement un discours similaire en ce qui concerne les autres
comportements qu'ils jugent privés, comme la pratique religieuse, la
consommation de substances psychotropes ou les jeux de hasard. L’accent
est mis sur le respect des droits individuels, dont la limite est le
droits des autres individus.
Évidemment, cette approche peut être critiquée de diverses
manières. Premièrement, elle ne se détache que très peu de l'approche
absolutiste puisqu'elle considère comme elle que la plupart des
comportements qui ne sont pas liés à la procréation sont des vices. La
différence réside dans la criminalisation ou non de ces vices. On
laisse les individus assumer seuls les conséquences néfastes de leurs
perversions, en autant qu'ils restent confinés dans la sphère privée et
qu'ils ne soient pratiqués qu'entre adultes consentants. De plus,
l'approche pluraliste se base sur le concept moderne et largement
illusoire de «vie privée» et «vie publique» en négligeant de comprendre
que les comportements sexuels ne sont pas uniquement biologiques mais
sont grandement conditionnés par des influences sociales.
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeLun 1 Déc - 14:14

Citation :
L’approche libertaire


L'approche libertaire est quant à elle adoptée et développée par les anarchistes comme E. Armand et Emma Goldman, mais aussi par les marxistes Wilhelm Reich et Hebert Marcuse, le socialiste utopique Charles Fourier et des pédagogues libertaires comme Paul Robin, Jeanne Humbert et A.S. Neil.
L'approche libertaire considère la sexualité comme étant une
pulsion biologique qui se situe donc à l'intérieur de l'individu et
comme un droit de celui-ci. Elle s'oppose à la contrainte sociale
lorsque celle-ci l'opprime, l'anarchisme mettant le droit individuel au
centre de l'organisation sociale. Mais contrairement à l'approche
absolutiste de la régulation de la société, pour qui la sexualité et
son expression est un mal qui menace la société, l'approche libertaire
considère qu'elle est plutôt positive, saine et naturelle. Puisque la
sexualité est une pulsion vitale, sa répression sociale empêche
l'expression de la nature profonde de l'individu. Elle est donc néfaste
et est la principale, si ce n'est la seule source des comportements
malsains et déviants.Dans sa Psychologie de masse du fascisme, Reich
va jusqu'à faire porter le blâme de la montée du nazisme pendant les
années vingt sur le compte de la frustration sexuelle des Allemands.
Les libertaires en matière de sexualité critiquent donc
l'ensemble des institutions sociales, étatiques et religieuses qui
encadrent la libre expression de la sexualité humaine, en premier chef
le mariage et la famille patriarcale, ainsi que la censure et
l'interdiction légale des comportements sexuels ne menant pas à la
procréation. Ils critiquent également l'hypocrisie de la morale
bourgeoise, qui offre le double visage d'un discours public
hystériquement puritain et de pratiques privées débauchées.
Citation :
l'amour libre... 150px-goldman-amourlibre
Affiche annonçant les conférences
de 1915 d'Emma Goldman
portant majoritairement sur l'amour libre.


Ainsi, c'est non seulement par la libre expression de sa sexualité
que l'individu peut espérer retrouver son bien-être physique et
émotionnel, mais c'est par le même moyen que la société peut trouver
son intégrité et son équillibre. Les anarchistes amour-libristes sont
convaincus, comme les freudo-marxistes Reich et Marcuse, que la
libération sexuelle (ou la révolution sexuelle) est la clé de la
libération sociale, la libido étant la principale énergie étant à même
de
faire éclater les verrous de l'ordre établi. La sexualité comprise
comme méthode révolutionnaire a pris plusieurs formes. Par exemple, Paul Robin et les néo-malthusianistes montrent qu'une sexualité naturellement assumée mais exercée dans le cadre d'un strict contrôle des naissances
est la seule façon d'ajuster les besoins humains aux ressources
mondiales disponibles, mais également favorisée l'apparition d'une
génération d'enfants désirés, bien nourris et bien éduqués qui seraont
aptes à réaliser l'idéal social libertaire. Pour Emma Goldman,
le puritanisme et l'outil idéologique utilisé par le patriarcat pour
maintenir les femmes dans un statut d'infériorité sociale. Selon elle,
les comportements sexuels jugés déviants par la morale établie sont
toujours des résultats de la répression de ce phénomène naturel qu'est
le désir. Par exemple, elle assimile le mariage et la prostitution
comme étant deux visages du patriarcat. Selon elle, la libération des
femmes passe par le contrôle de leur propre sexualité et de leurs
fonctions reproductrices, ainsi que par la libre pratique de leurs
inclinaisons naturelles, qu'elles passent par le polyamour ou l'homosexualité.
Pour Armand, l'amour libre doit s'exercer dans un contexte de camaraderie amoureuse,
qu'il définit comme le « libre contrat d’association (résiliable selon
préavis ou non, après entente préalable) » conclu entre des individus
de sexe différent, dont le but est « d’assurer les co-contractants
contre certains aléas de l’expérience amoureuse, entre autres le refus,
la rupture, la jalousie, l’exclusivisme, le propriétarisme, l’unicité,
la coquetterie, le caprice, l’indifférence, le flirt, le tant pis pour
toi, le recours à la prostitution ». Ainsi, l’amoralisme sexuel détruit
selon Armand les valeurs de servitude comme le vice, la vertu, la
pureté, la chasteté, la réserve, la retenue, la fidélité qui justifient
l'existence de l’Etat ou de l’Eglise dans leur rôle de gardiens de
l'ordre ou de la moralité.
L'approche libertaire de la régulation de la société, qui
accompagna et justifia la révolution sexuelle en Occident à partir des
années soixante, a été l'objet de critiques de la part des féministes
radicales à partir du milieu des années soixante-dix. Critiquant la
liberté individuelle qui pouvait devenir une célébration des toutes les
manifestations du désir, même celles qui mènent à la domination et à
l'exploitation de l'autre, comme le viol, la pédophilie
et le commerce sexuel (pornographie, prostitution). De plus, en faisant
de la sexualité un fait naturel, l'approche libertaire négligeait
d'aborder les pratiques qui ne sont pas liées aux fonctions biologiques
de reproduction, comme l'homosexualité. Elle finissait souvent par
devenir phallocentrique, liée presque exclusivement à une conception
hétérosexuelle et traditionnelle de la sexualité génitale et
procréative. Or c'était faire un mauvais procès à l'approche
libertaire, en effet dès le départ Emma Goldman avait fait campagne
pour défendre l'homosexualité, sans le soutien des féministes
officielles. Les anarchistes avaient toujours condamné le viol, la
pédophilie, ces arguments ne servant qu'à discréditer une thèse à
laquelle s'opposaient les féministes radicales. Sur la question de la
prostitution les anarchistes soutenaient les prostituées dans leur
actions et leurs luttes pour des droits nouveaux et dans leur
revendications d'être travailleuses du sexe. En outre, l'approche plus
libertaire du biologique révèle également l'existence d'une sexualité
plurielle chez les animaux (et même d'une homosexualité) ou comme le
dit Thierry Lodé,
"il n'y a pas de normes dans la nature, la seule norme est la diversité
des conduites sexuelles". En insistant sur cet aspect biologique de la
sexualité, l'amour libre devient une revendication contre l'exclusivité
des relations.
Les libertaires considérent que l'opposition des féministes
radicales à la pornographie marquait également le renouveau d'un
puritanisme,né de leur alliance fondatrice au 19ème siècle avec les
milieux bourgeois victoriens. En fait, il y a paradoxalement un aspect
très conservateur dans le féminisme radical, qui dénonce une
soit-disant sexualité masculine dominatrice tout en étant incapable de
définir ce qu'est une sexualité féminine non dominatrice et
réutilisant, sans le dire, les critères de la morale bourgeoise.
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punkastor
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeLun 1 Déc - 14:14

Citation :
L’approche pluraliste radicale








La tendance récente des anarchistes en ce qui concerne l'amour libre


est de remettre en cause l'essentialisme qui fait de la sexualité une


pulsion, un élan vital uniquement lié à la biologie humaine. Cette


nouvelle approche, qualifiée de pluraliste radicale par l'historien


Jeffrey Weeks, est l'héritière des travaux de théoriciens comme Michel Foucault, ou même plus récemment du biologiste individualiste Thierry Lodé, de personalités comme William Simon, Kenneth Plummer et Juliet Mitchell .


Selon cette approche, la sexualité est socialement construite et organisée.
Son sens et ses normes sont intimement liées aux structures de la société qui l'abrite.
La structuration sociale de la sexualité implique une influence des définitions de la culture, des rôles
sexuels, des classes sociales, des divisions raciales et ethniques sur le comportement sexuel individuel. Par exemple, pour les anthropologues Ellen Ross et Rayna Rapp, la socialisation sexuelle est aussi spécifique aux différentes cultures que les rituels religieux,l'habillement ou la cuisine.

Selon l'approche pluraliste radicale, on ne peut pas aborder la sexualité de façon dichotomique, en ne considérant que le doublon répression-libération.
On doit également abandonner l'idée qu'une vérité immanente se trouve dans la sexualité,
qu'elle soit marquée par le péché ou l'émancipation.
Elle est pluraliste en ce sens qu'elle propose la diversité plutôt que l'uniformité des sexualités,
qu'elle est sensible à la réalité que la nature humaine est historique, les individus ont différentes histoires, et par conséquences différents besoins.
Elle est radicale dans le fait qu'elle lie la régulation sexuelle à la création de nouvelles valeurs et surtout à la construction de modes d'interaction sociale libérés de liens de domination hiérarchique. Ainsi, la sexualité est comprise comme un fait social à libérer et non comme un outil individuel de libération collective, comme le considèrent les partisans de l'approche libertaire.


Si l'approche pluraliste radicale refuse la dichotomie répression-libération, elle s'appuie au contraire sur la dichotomie dominants-dominés en confondant le plus souvent genre et sexe biologique :
les dominants étant de sexe masculin,
ce qui semble contraire à son refus premier de l'essentialisme.
La première tâche des anarchistes prônant l'amour libre serait donc, selon l'approche pluraliste radicale, d'explorer la complexité de la sexualité dans ses aspects biologiques, psychologiques et sociaux et ainsi d'éclairer les fondements du conflit sexuel.

La seconde consiste en l'élaboration de nouveaux modes d'interaction et d'association amoureuse basés sur une sensibilité à la nature sociale de l'identité sexuelle, des critères du choix sexuel, du sens du plaisir et du consentement, et des relations entre la sexualité et le pouvoir.
L'approche pluraliste radicale ne se donne toutefois pas comme but de construire une utopie sexuelle à l'extérieur de l'histoire et de la société actuelle, puisque c'est l'histoire et la société actuelle
qui donne un sens à la sexualité.
Puisque les relations sociales de pouvoir s'expriment dans la société, il faut veiller à libérer les
structures sociales pour libérer la sexualité.
L'approche radicale en niant la subjectivité individuelle,parait s'opposer au courant individualiste de l'anarchisme. Sa conception de la liberté individuelle semble parfois en contradiction
avec la philosophie anarchiste.Son introduction dans le milieuanarchiste est loin de faire l'unanimité mais la virulence verbale de certains de ses auteurs empêche souvent tout débat. Sa vision mécaniste et déterministe de l'être humain, entièrement dépendant des contraintes
sociales et n'ayant aucune marge de manoeuvre aboutit à une conception assez figée et réactionnaire des rapports interindividuels.

La persistance de ce courant chez les anarchistes repose plus sur la résurgence d'une culpabilité judéo-chrétienne que sur une analyse théoriquement fondée des droits de l'individu(e).
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punkastor
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeLun 1 Déc - 14:19

mais qu'est ce que vous en pensez?
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeLun 1 Déc - 14:35

bah perso j ai pas tout lu mais je vais donner mon avis personnel pour moi on est dans une société qui impose un modele de comportement "normale" defini pour les judeo chretien dans une relation type monogame et heterosexuelle etablit par une régulation inconsciente de la population elle même par un fort systeme de jugement morale , une imposition suggestive de la notion d'amour. Ce qui est le ca pour les autres civilisation aussi pour les musulmans avec la polygamie et la soumission de la femme , les indhou avec le systeme de caste ect ect ..... et bien sur la reproduction des classes avec des mariage dans le meme milieux

enfin bref un tas de petites variables inconsciente ou imposé pour protéger et reproduire les valeurs du système car il ne faut pas se tromper la notion des valeurs de l amour participe a la stabilité et au processus du systeme de pensée nécessaire a etre accepté par cette derniere

Et dans la volonté d y appartenir pour ne pas etre rejeter on adhere et on contribue a véhiculer les bonnes valeur a l ensemble de la société

Pour rmoi l amour libre ne sera possible quand les individu auront le choix tout simplement de choisir leur sexualité et leur type de relation sans subir le jugement morale sociétale
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeLun 1 Déc - 14:38

je pense personnellement que l'amour libre après avoir libérer les couples de la pression patriarcale de l'église et de la société n'est plus perçu que comme une carricature.
Je m'en explique : etre librement en couple avec un partenaire n'implique pas AUTOMATIQUEMENT qu'on reste disponible pour d'autres relations conjugales...

on peut très bien décider librement de s'investir dans une suele relation à la fois...

Ré inventer des modeles et s'emanciper des préjugés ne vous obliges pas a devenir une carricature de rebellion!
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeLun 1 Déc - 19:47

Absolument, j'alouterai qu'il faut s'attaquer à l'exigeance d'exclusivité affective, plutôt qu'à l'exclusivité affective elle-même.
Je me pose encore enormément de question sur tout ça, je vais juste vous recommander ce tract infokiosk:
ce tract infokiosk !
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeMar 2 Déc - 3:30

flavarchy a écrit:
Absolument, j'alouterai qu'il faut s'attaquer à l'exigeance d'exclusivité affective, plutôt qu'à l'exclusivité affective elle-même.
Je me pose encore enormément de question sur tout ça, je vais juste vous recommander ce tract infokiosk:
ce tract infokiosk !

Sauf que moi j'ajouterai a vous deux que l'amour est qql chose de tres personnel,que meme au sein d'un memle couple la vision peut en etre différente....et le ressentit aussi!alors "les généralistaion de ce genre et réfléxion au sens large" vraiment pas trop mon délire!

Cette idée d'amour libre a été tres interessante comme le signal balckjack pour briser cet ordre moral...., et encore gaff au dérives de fou avec les provos et tout ca....!mais une fois que cette "amour libre" redevient une norme une directive, ca se retransforme en opression: ne pas avoir des relations polygammes pouvant alors passer pour ringard voir meme réac!!(enfin bref!!)

Franchment flavichou si l'amour libre (en tant que grd principe et idée....) c'est ton délire lis qqls truks a l'époque des provos!!(les partouzes sur les péniches....c'est assez croustillant!!) comment des gens se sont sentiEs violéEs apres cela mais l'ont fait qd meme en se forcant pour etre dans le délire "amour libre"!Comment on peut s'infliger une souffrance inutile, comment se "forcer" d'avoir une relation polygamme....sans aucunes réelles envies!

Et sinon l'amour libre ne doit pas etre qql chose "d'institutionalisé" enfin jpenss,avec des grdes théories écrites et tout ca!! redébiter des lectures mal digérées!!

sur ce petit libertin tcho!
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeMar 2 Déc - 17:14

Citation :
il faut s'attaquer à l'exigeance d'exclusivité affective, plutôt qu'à l'exclusivité affective elle-même.

Git, ce que je viens de dire écarte justement l'idée de se forcer. Le tract que j'ai joints aussi! Ne m'adresses pas ces remarques, je ne pense pas qu'elles puissent m'être destinées, bien que tu fais bien de faire ces parallèles...

J'ai voulu essayer une relation de ce type avec une personne qui m'est très chère, et il s'est avéré comme évident que nous ne souhaitions en réalité pas de ce type de relation. Ceci dit, ce n'est devenu vrai qu'après avoir envisagé ce type de relation. C'est assez paradoxal, en effet, ce n'est qu'après avoir discrédité le caractère 'inné' d'une relation classique avec exclusivité affective, sentimentale et même sexuelle considéré comme une évidence, qu'on a pu être sûr que ce type de relation, nous le souhaitions réellement, et que ce n'est pas la société qui le souhaite pour nous. Bien entendu, nous ne le souhaitons pas par hasard...
Nous n'avons pas passez notre enfance au sein d'une tribut, mais d'une famille. Nous avons donc développer nos rapports humains ainsi que nos gouts d'une certaine manière. Mais une fois les gouts construits, lutter contre c'est s'aliéner volontairement.
Ceci dit, ces gouts dépendent de certaines constructions sociales, et être capable de se rebeller face à ces conceptions reste nécessairement salutaire. Il est possible que parvenir à dépasser ces conceptions, en vivant dans certaines communautés, en s'affranchissant de nos tendances œdipiennes, puisse infléchir nos gouts vers un type de relation non-exclusif. J'en suis convaincu. Mais au jour d' aujourd'hui, je suis un petit occidental qui ressent des choses que jamais je ne réprimerai. Je me fou de ne pas être aussi émanciper que je pense qu'il soit possible de l'être, je me fou d'être le produit de la société dans cet ordre des choses, je suis bien, je suis heureux...
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeJeu 4 Déc - 2:34

Citation :
je suis bien, je suis heureux...
Citation :

je crois que l'essentiel est dit...
perso ma conception de l'amour est très mal définie mais j'ai trouvé des trucs super intéressant dans chacune de vos interventions, il me semble que comme le dit Le Git l'amour est quelque chose d'extrêmement personnel du moins devrait l'être, or dans notre société et dans bien d'autre, la notion d'amour est codifiée et structuré en fonction des valeurs et de la construction de la société. Donc savoir se détacher de ces codes par l'amour libre par exemple, qui comme le dit Black Jack n'inclut pas obligatoirement une relation multiple, me semble essentiel mais seulement si celà nous convient mieux et si l'on peut ainsi mieux s'épanouir. Car rejeter un système juste pour le rejeter et se retrouver tout aussi prisonnier dans l'alternative qui lui ai proposé celà ne rime à rien! (et c'est valable en dehors des considérations amoureuses!) Mais, et là je rejoins Flav, il n'est évidement pas facile de sortir des models où nous avons été éduqués alors le mieux c'est peut-être encore de tester et de voir...
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeSam 3 Jan - 1:29

Personnellement, pour avoir voulu établir ce type de relations avec quelqu'un, je me suis vite rendue compte que je n'en étais pas capable : n'ayons pas peur d'assumer ses incapacités parce que je n'arrive pas à comprendre comment on peut, simplement, être amoureux de plusieurs personnes à la fois. Or, s'il n'y a pas d'amour, ce n'est que de la relation physique, ce qui dans ce cas n'a aucun intérêt et nous fait tomber dans un enchaînement malsain qui fait de la relation uniquement de la sexualité ; on risque alors de tomber dans la volonté d'avoir quelque chose de pluriel au nom de la rupture de l'ordre moral, mais pour se retrouver finalement prisonniers, comme le dit Sarah, de quelque chose d'encore plus malsain qui a été l'outil de destruction de cet ordre moral. Surtout qu'il est totalement possible de se sentir libre dans une relation exclusive : ce n'est qu'une question d'accords, de discussions, de "contrat" si l'on peut dire. Et être incapable d'endosser ce type de relation ne me fait pas me sentir soumise aux codes et conventions de la société, loin de là ... Je crois que l'on ne peut pas se détacher de certaines choses, qui, selon les codes établis, sont vues comme négatives dans une relation, mais qui peuvent devenir positives car elles ont alors valeur de preuve de l'attachement que l'on a pour l'autre : comme la jalousie par exemple. Finalement en amour, rien n'est malsain si on ne le soumet pas à des conventions mais que ça reste à l'état d'émotion, de sentiment que l'on ressent personnellement, à un moment précis. Et du coup, ça ne fait plus mal... Car finalement, je crois que le véritable combat réside en cela : casser l'ordre moral établi pour ne pas souffrir de choses qui ont à la base un caractère positif, mais qui deviennent négatives en raison de cet ordre social. La réflexion ne doit pas se porter sur le fait de savoir s'il faut ou non s'engager dans plusieurs relations à la fois, mais comment au sein d'une relation "exclusive" rompre les conventions. Et il y a beaucoup de solutions pour ça ... Ainsi, ce qu'il faut rechercher, ce n'est pas comment être anarchiste jusqu'au bout en prenant le pied de la multiplicité des relations mais comment respecter ses convictions dans une relation avec la personne qu'on aime et être le plus authentique possible. L'idée est très intéressante, mais je n'en ferait pas un idéal car je ne suis pas convaincue que ce soit la meilleure façon de respecter mes convictions au maximum. L'amour, c'est quelque chose qui se vit de façon personnelle, chacun le ressent comme sa personnalité le décide et finalement, essayer de théoriser l'amour libre, c'est déjà laisser la société ( certes un autre type de société que celle que nous avons aujourd'hui flower ) le régler, l'encadrer et le déterminer, ce qui je crois, est ce que nous cherchons à tous pris à éviter. Finalement, il ne faut pas chercher à savoir si l'amour doit être libre ou non mais le vivre librement, en fonction de ses propres convictions et surtout, de sa propre définition de la liberté ...
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeSam 3 Jan - 11:22

oooh bah moi avec femme c'est une binouze, une tape au cul et au lit!... l'amour libre c'est bien une préoccupation de bobos Smile
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeSam 3 Jan - 11:23

Heu... je doute que ma copine soit d'accord que j'aime d'autre femme...
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traells
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeSam 3 Jan - 19:25

Amour libre ? kezako (pour moi : )
C’est surtout libérer l’amour arriver a sortir les concept qu’on(la société /nos parents/la télé/…) nous a inculqué qui font que c’est comme ca, non pas simplement comme ca qu’on fait normalement, mais que c’est comme ca qu’on pense .c’est combattre se formatage qui nous fait pensé deux et c’est tout. Mais ca reviens a le combattre dans toutes les choses qui sont ceux qu’elles sont de par la norme. En gros si on arrive a se libérer les relation amoureuse que l’on aura alors le seront aussi…

Quand on parlait du couple patriarcal c’est la norme c’est comme ca qu’il faut faire en opposition de ca c’est créé l’idée de relation multiple pour combattre cette idée, mais si la relation multiple deviens bien ca deviendra une norme et ca en sera tout aussi néfaste.
car dans l’extrême se résonnement c’est l’amour en libre service.

Je vous recommanderai le même tract que flav(ce tract infokiosk !)qui est très bien qui dit quelque chose de très vrais(/douloureux ?) sur la non exclusivité :
Citation :
Accepter l’autre avec ses envies, ses désirs, et surtout accepter que l’on n’apporte pas tout à une seule et unique personne...

il m’est arrivé non pas d’aimé plusieurs personne a la fois (parce que déjà l’amour je c’est pas ce que c’est et chui pas sur de vouloirs de le définir) mais d’avoir été avec en couple avec une personne et d’avoir une intimité et des affections, plus poussé que ce que tolère la morale chrétienne, avec d’autres personne sans que sa ne remette en cause (pour moi) les sentiment fort que j’avait pour la personne avec qui j’était en couple .
mais jusqu'ou peut on allé sans blésser l'autre?
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walou
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeSam 3 Jan - 21:00

utilité du débat(débat qui n'en est pas vraiment un)?
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ludi
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeDim 4 Jan - 19:36

Utilité du débat ??? Ben de réfléchir ensemble sur un principe souvent développé comme caractéristique de l'idéologie anarchiste et débattre sur différents principes de vie qui peuvent être adoptés ou non. Enfin je sais pas mais l'aspect politique de l'idée d'amour libre est très intéressant.
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traells
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MessageSujet: Re: l'amour libre...   l'amour libre... Icon_minitimeLun 5 Jan - 3:04

walou a écrit:
utilité du débat(débat qui n'en est pas vraiment un)?
bah si je résume se que j'ai compris déjà dans tout ce que j'ai lu depuis le début je vois une évolution on est passé du :
- envisager le couple différamment de la vision de la société, plus précisément en opposition de la vision de la société.
a :
-
ok mais il faut pas non plus s'enfermé dans une vision(même opposé a celle de la soc)et donc il ne faut se plié a aucune vision, pour vivre l'amour "librement" ou tout du moins comme veux le vivre. ou (a mon sens) croit vouloir le vivre parce que en matière de d'amour/désir/couple je crois pas qu'on puisse définir ce que l'on veut et ce que la société nous autorise a vouloir et la je parle même inconstamment

exemple : avec toute les images que je reçoit depuis que je suis né je suis conditionné a trouvé ca beau ou bien, je suis formaté a trouvé telle personne belle et telle autre moins car la telé, les campagne de pub, le dictat de la mode m'on depuis bien longtemps faire perdre mon libre arbitre et même si je décidait de construire mon attirance a l'inverse de se que la société défini comme beau, parce que je ne veut pas cautionné la dictature de la beauté, ca serai tout de même définir mes désir par rapport a la société et donc entré dans son jeu. Je suis aliéné parce que je ne peu pas pensé d'une personne qu'elle est attirante sans me dire immédiatement que c'est la societe/tele/pub/mode qui me fait dire ca, ou au contraire que c'est mon aversion envers les images véhiculés par cette societe/tele/pub/mode qui me fait dire ca. A l'heure actuelle il m'est impossible de dire si une personne est belle, parce que je ne peu pas savoir qu'elles pensés sont les miennes et qu'elles pensés sont celle que la societe/tele/pub/mode a fait entré par effraction dans mon crane.

Autre exemple : quasiment toutes les fréquentations que j’ai pu avoir dans le milieu indus considérait que « l’hétérosexualité est un conservatisme moral, et que donc avoir des relations homosexuelles est un acte de rébellion » je trouvais la démarche intéressante et même si je pense que c’est la société qui a rendu les humain hétérosexuel, et que l’on devrai pouvoir aimé un être humain quelque soit ca couleur de peau, quelque soit son poids, quelque soit ca beauté, quelque soit sont sexe
(même si c’est le même donc) je ne pense pas que j’aurai un jour des relations homosexuelle déjà
parce que j’ai grandi dans un environnement ou on disait « les gens font se qu’il veulent ils peuvent
être homosexuel si ils veulent, mais nous on est pas des pd quand même » et que donc je suis formaté a n’être attiré que par les femmes (et j’ai de "la chance" puisque la société déclare que mes attirances sont bonnes/saintes/morales se qui me conforte dans ma position d’hétérosexuel)
Es ce que ca veut dire que je pense que l’humain est normalement naturellement bisexuel ? Non parce que ca le ferai rentré dans une casse. Je considère que l’humain est sexuel (comme le bonobo notre cousin a 98% de patrimoine génétique) et que si l’hétérosexualité est perçu comme normale/naturelle c’est que beaucoup trop de gens dans l’histoire on cru que la bible était une histoire vraie..


A et encore une question pourquoi les relations-multiple comme seule alternative a la vision du couple patriarcale et pourquoi pas le célibat, enfin la non-relation ou l’auto-relation ? (euh oui peut être que parce que dans non relation il n’ya pas de relation, ca me semblais pourtant pas si bête
comme question, remarque pas de relation c’est peut être une idée ?..)
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