Collectif de Révolte Anti-Capitaliste Poitiers
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 NPA : le bluff libertaire de la LCR

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black jack
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MessageSujet: NPA : le bluff libertaire de la LCR   NPA : le bluff libertaire de la LCR Icon_minitimeSam 14 Fév - 1:55

Citation :
NPA : le bluff libertaire de la LCR

Y'a pas mal de débats
aujourd'hui sur le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), notamment la
volonté de la LCR de s'ouvrir à certains courants anarchistes, je pense
au groupe Alternatives libertaires (issu des thèses du "communisme
libertaire" théorisé par D. Guérin), ainsi qu'à différents
intellectuels libertaires comme Michael Lowy, M. Gaetano ou Miguel
Abensour. Ces anarchistes là avaient participé à un numéro de la revue
théorique de la LCR, Contre Temps en 2003, portant pour dossier "
Changer le monde sans prendre le pouvoir : nouveaux libertaires,
nouveaux communistes ".

Ce numéro est en quelque sorte la
première marche qui a été construite entre ces anarchistes là et la
LCR, et l'éditorial appelait carrément à recréer une " Nouvelle
Première Internationale " (édito écrit en commun par Corcuff et Löwy),
où se côtoieraient certains anarchistes et certains communistes. Mais
ce numéro était déjà caractéristique des divisions qu'il y a
aujourd'hui dans la LCR vis-à-vis des libertaires, et de leur jeu
actuel de séduction.

En vieux loup de la LCR, Daniel Bensaïd,
intangible, s'opposait déjà dans ce numéro (et récemment dans la Revue
internationale des idées) aux thèses de John Holloway dans son livre
Changer le monde sans prendre le pouvoir dont un article ouvrait le n°.
Bensaïd descendait le mouvement zapatiste et tenait la position
traditionnellement impuissante, dans une vision de prise du pouvoir de
l'Etat. Dans le vieux débat libertaires/communistes, on pouvait déjà se
demander en quoi Bensaïd était-il un « nouveau communiste » ?

Ce
numéro également rodait déjà bien l'argumentation pour séduire les
anarchistes syndicalistes. On mettait en avant les présences côté à
côté depuis 10 ans de certains anarchistes et des communistes dans les
manifs et les luttes de terrain (certaines organisations anarchistes
cherchant systématiquement à être présentes dans toutes les manifs
contre la réduction des services publics, des retraites, etc.), et donc
finalement un point commun entre les frères ennemis. Ainsi on voyait
dans Sud-PTT « des thématiques marxistes et un esprit libertaire », et
dans cette veine on mettait en avant tous les mouvements où le marxisme
et l'esprit libertaire s'étaient fondus pour ne devenir plus qu'un.
L'entreprise était légitimée par exemple, avec une étude historique sur
les « Industrial Workers of the world » américain qui est un cas
d’école en la matière, etc.

Que demander de plus pour fonder le
NPA ? Déjà AL en 2001 avait appelé à voter Chirac dans un contexte
peut-être compréhensible même si très largement exagéré. Et pour le
referendum de 2005 également, certaines organisations ont poussé à
aller voter. En 2007 déjà, la tentative unitaire de la candidature J.
Bové essaye de se rallier des " libertaires ", vraiment pas reconnu
d'ailleurs dans le milieu (le couac de Onfray, le poète Youlountas et
autres). En janvier 2008 devant la roue du Paon que leur fait la LCR
avec le NPA, G. Davranche et T. Renard publient dans AL un article "
Multiplication des nouveaux partis " où ils disent toutes leurs
réticences devant la création du NPA. En février dans AL, 3 personnes
de la même organisation leur répondent et commencent eux à loucher
drôlement sur le NPA. Une condition est posée par ces auteurs pour leur
rapprochement : l’acceptation par la LCR de l'idée de « fronts
anticapitalistes » différents et complémentaires, et notamment une
auto-organisation des luttes à la base, c’est-à-dire l'idée que « le
parti n'est pas la seule construction possible » (la seule...).

Banco
pour la LCR ! Une aile de la LCR est en effet intéressée depuis
quelques années par des thématiques libertaires, notamment la nouvelle
génération qu’incarne Besancenot qui dit-on va jusqu’à refuser à
choisir entre son héritage communiste et « libertaire ». Ce serait eux
dit-on les « nouveaux communistes »… Devant cet affichage « libertaire
» de certains courants de la LCR, et voyant que décidément certains
jeunes communistes quittent leur formatage vis-à-vis des anarchistes
bien exprimé naguère par Jacques Duclos dans, Anarchistes d’hier et
d’aujourd’hui, comment le gauchisme fait le jeu de la réaction, C.
Bourseiller (de tradition conseilliste/situationniste on dira «
confusionniste »), met la pression sur la LCR, en sortant Extrêmes
gauches : la tentation de la réforme, Textuel, 2006. Dans son livre,
entend s'adresser aux militants d'extrême-gauche, et cet auteur (hormis
qu'il dresse un tableau de l'extrême-gauche et du mouvement anarchiste
en France) attaque la tentative de séduction trotskiste et dénonce déjà
le contenu du fameux virage « libertaire » de certains courants, qui
lui apparaît très contradictoire.

Il montre bien par exemple que
les luttes de la LCR (essentiellement composée de militants des
services publics) portent toujours sur un renforcement de l’Etat, et le
fameux « antilibéralisme » n’a été que cela depuis plus de 10 ans : la
revendication d’un Etat fort contre le secteur privé (l’Etat selon eux,
étant du côté du « travail » et non du « capital », si l’on considère
la fausse opposition travail-capital qu’ils utilisent, on baigne là
dans le marxisme le plus traditionnel), c’est ça qu’ils appellent «
l’anticapitalisme »... Bien sûr tous les communistes de la terre et
ceci depuis la fossilisation des marxismes depuis un siècle, disent
espèr dans 100 000 ans, la fin de l’Etat, mais tout le paradoxe des
communistes ou anciens communistes est là : On renforce l’Etat, tout en
affirmant la nécessité de le voir dépérir dans 100 000 ans pour passer
au socialisme (le refus de la séparation entre les fins et les moyens
étant le trait des anarchistes sur cette question). C’est là aussi la
position de Paul Ariès, qui lui aussi est bien formaté par sa formation
communiste.

Mais il y a plus, Bourseiller montre aussi que la
LCR s’est toujours perçue comme complémentaire du PS, dans ce sens où
elle considère les partis de la social-démocratie comme des partis
ouvriers « dégénérés ». Ainsi pour Bensaïd, il n’y a pas de rupture, de
coupure entre le camp révolutionnaire et la social-démocratie, mais
continuité et consubstantialité, c’est simplement une question de
dégénérescence. C’est là une autre forme de la très vieille
interprétation de Trotski de la bureaucratisation de l’URSS
stalinienne. Il l’expliquait par le contexte particulier de la
révolution russe (Castoriadis avec Lefort quand ils étaient dans la
section française de la IVe internationale, se sont justement opposés
théoriquement à cette interprétation et ont développé leur propre
thèse). La LCR s’est donc depuis toujours considérée comme en quelque
sorte le pôle du « retour aux fondamentaux », la « vraie gauche », la «
gauche de gauche », le « 100% à gauche », quoi ! Et dans cette vision
simplement « dégénérée » de la social-démocratie, la LCR a toujours
appelé aux seconds tours à voter à gauche, c’est-à-dire PS. Cette
stratégie qu’était en train de roder la LCR, la stratégie de « Plus à
gauche que moi, tu meurs ! » et surfant sur un électorat « gauche
plurielle » qui se sentait trahi par le libéral-socialisme et la
gestionnarisation du PS, Jean-Claude Michéa dans Brèves remarques sur
l’impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche. Impasse Adam
Smith le dénonçait dès 2003, non pas pour lorgner sur la droite ou la
nouvelle droite et l’extrême-droite, mais pour retrouver le
positionnement de surplomb d’un certain anarchisme qui ne s’est jamais
retrouvé dans le spectre politique, c’est-à-dire le spectre de tous
ceux qui participent encore à la religion politique, à cette croyance
illusionnée dans les capacités d’un parti de changer le cours de la vie.

Avec
AL, le débat sur le NPA s’est cristallisé sur la participation aux
élections et sur la forme parti. Certains anarchistes n’ont que soulevé
ces questions. Facile pour la LCR ! Pour les élections, la LCR propose
« une totale indépendance vis-à-vis du PS » et que « nous ne croyons
pas pour autant changer la société par un jeu d’alliances entre partis
dans le cadre de combinaisons parlementaires majoritaires dans ces
institutions, c’est-à-dire celles d’un Etat et d’une société où ce sont
les multinationales qui font la loi ». Tous les mots comptent dans
cette phrase (AL de février, réponse de Besancenot, et cie, p. 4), on
noie magnifiquement le poisson : au lieu de dire que nous ne croyons
pas changer la société par les urnes, on nous pond une phrase qui met
tellement de conditions qu’on en rigole encore. Deuxièmement, la LCR
dit que bien sûr à côté des élections il faut « créer une défiance
majoritaire vis-à-vis du système », c’est-à-dire qu’il faut des luttes
sociales sur le terrain.

Cette double argumentation de séduction est encore plus évidente dans le texte de Corcuff et cie le 7 juin dans Le Monde :

Citation:
«
C’est un constat historiquement assez banal que ceux qui ont conquis le
pouvoir gouvernemental pour changer la société ont souvent été pris par
lui, oubliant la transformation sociale. On ne peut donc plus faire
aujourd’hui l’économie d’une critique libertaire dans le rapport au
pouvoir d’Etat ».


Là, M. Corcuff et cie, se moquent de nous,
ou alors Trotski est un libertaire et il fallait le dire avant, on
avait pas vraiment compris comment il avait organisé l’Armée rouge… Ce
« constat historiquement banal », il faut avouer que l’expression
venant d’un trotskiste peut-être pleine de sens. Est-ce que M. Corcuff
et le bureau politique renient finalement l’interprétation selon
laquelle l’apparition de la bureaucratie eu URSS ne résultait que d’un
accident historique s’expliquant à la fois par le caractère arriéré de
l’économie russe et l’isolement de la révolution prolétarienne sur la
scène mondiale ? C’est ça que l’on voudrait savoir.

Est-ce
qu’ils adhérent à cette interprétation qui fonde le trotskisme, et
alors en effet il vaut mieux dissoudre la LCR… ou alors, de manière
claire, est-ce qu’ils adhèrent à une « critique libertaire dans le
rapport au pouvoir d’Etat » (là-aussi tous les mots comptent) ? Les
auteurs organisent la confusion en disant finalement que
l'interprétation de Trotski de la " dégénerescence " de la révolution
russe équivaut à la critique libertaire du pouvoir. On se moque de qui
? La critique libertaire a justement pour principe de dire que c'est
pas du tout une explication par les circonstances qui peut expliquer le
dévoiement de la révolution.

L’impression que nous donne
aujourd’hui la LCR, n'est donc pas du tout celle d'un virage vers la
critique libertaire du pouvoir séparé. Aujourd’hui, pour feinter leur «
tournant libertaire », Besancenot, ses amis et plus encore Corcuff et
le bureau politique de la LCR (qui viennent de publier une tribune «
Gauche radicale ! Chiche », dans Le Monde, 7 juin), utilisent toujours
la même argumentation pour cacher leur attachement à l’Etat : c’est ça
qu’ils appellent les « nouveaux communistes »... En réalité avec les
arguments que lancent Bensaïd, Corcuff, le bureau politique ou
Besancenot, on se demande où ils sont les « nouveaux communistes »,
tellement les arguments sont traditionnels. Le « nouveau communiste »
Bensaïd est-il là quand il s’accroche au matérialisme historique
annonçant toujours que l’histoire est déterministe et qu’elle va du «
communisme primitif » au socialisme, en passant par le capitalisme, et
donc que l’Etat est a accepter avant de le dissoudre dans 100 000 ans ?
Mince on croyait que c’était là la position classique ! Où est donc le
changement ? En réalité, la LCR tient à être d'accord avec l'idée de
l'auto-organisation des luttes (bien sûr elle ne dit mot sur ce que
sont les syndicats...), mais son accpetation de l'idée de " fronts
anticapitalistes ", est là pour conserver toujours les mêmes positions.

Pas
besoin d'aller très loin pour avoir de gros doutes sur la tentative de
séduction, il suffit de lire M. Besancenot ! oui..oui.. « je suis un
libertaire », mais je suis pas d’accord avec le « rythme du
dépérissement de l’Etat » (sic ! AL, p. 4), ce qui montre très bien que
lui aussi et encore, il se place dans l’argumentation marxiste
traditionnelle des étapes dialectiques nécessaires (déterministes),
dans leur déploiement méthodique et obligé et vogue la marche royale du
progrès . Après que la LCR est rejetté récemment la sainte " dictature
du prolétariat " du marxiste Engels, comme " phase de transition "
entre le capitalisme et le socialisme, voilà qu'on nous la refourgue
avec la formule laconique de " rythme du déperissement de l'Etat " : où
est le changement sur le fond ?

Ou alors le changement des «
nouveaux communistes » est-il dans l'argumentation de M. Corcuff qui
écrit que « toutefois, il ne s’agit pas pour nous d’évacuer la question
du pouvoir. La LCR a d’ailleurs déjà dit depuis plusieurs années
qu’elle était prête à soutenir [admirons le mot « soutenir »… quand on
affirme la « totale indépendance vis-à-vis du PS] une expérience
gouvernementale qui inverserait le cours néolibéral des politiques dans
la perspective d’une sortie du capitalisme ».
Mis en ligne par Diggers, le Mercredi 18 Juin 2008, 22:00 dans la rubrique "Actualité".
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MessageSujet: Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR   NPA : le bluff libertaire de la LCR Icon_minitimeSam 14 Fév - 1:56

Citation :




Pour une nouvelle dialectique, libertaire, entre mouvements d’en haut et d’en bas






vendredi 6 février 2009, par CORCUFF Philippe



NPA : le bluff libertaire de la LCR Imprimer |
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window.open(theURL,winName,features+((features!='')?',':'')+'width='+myWidth+',height='+myHeight);
}
NPA : le bluff libertaire de la LCR Sobre | #1349








Table des matières




  • Réserve libertaire





Avec la grave crise financière et écologique, la constitution du
Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) contribue à réorienter l’attention
vers l’anticapitalisme. Il n’a point, là, de nostalgie d’un passé
supposé glorieux — ce serait oublier les épines totalitaires de
certains trajets anticapitalistes —, mais une mélancolie ouverte sur
l’avenir.

Le NPA sera le produit d’une diversité de traditions, passées au
crible de la critique, métissées entre elles, confrontées à des
problèmes renouvelés et enrichies d’expériences neuves. Parmi ces
traditions, il y aura les apports du socialisme démocratique. Avec ceux
qui, dans le sillage de Jean Jaurès, n’ont pas accepté l’enlisement
social-libéral du PS. Car la fatalisation du capitalisme, sous
l’expression euphémisée d’« économie de marché », a bien gagné chez les
socialistes.

Michel Rocard avait ouvert la voie, en octobre 1976, lors d’un colloque de L’Expansion devant des patrons : « Le système de régulation restera le marché […]. On ne biaise pas avec le marché, sa logique est globale. »
François Mitterrand lui a emboîté le pas en 1983, désarmant la gauche
face à la contre-révolution néolibérale. L’ensemble des courants du PS
a fait chorus en 2008, dans sa nouvelle déclaration de principes : « Les socialistes sont partisans d’une économie sociale et écologique de marché. »

Le PS constitue ma famille politique d’origine. J’ai adhéré au
Mouvement de la jeunesse socialiste en 1976 et quitté le PS en 1992. Je
n’ai rejoint la LCR qu’en 1999. J’ai milité au sein du Centre d’études
de recherches et d’éducation socialistes (Céres), créé en 1966 par
Didier Motchane et Jean-Pierre Chevènement. Ce courant a été au coeur
du congrès de la rénovation socialiste en 1971, arrimant à Epinay le PS
à une logique de « rupture avec le capitalisme ».

Le Céres, marxisant et autogestionnaire, s’efforçait de déplacer
l’opposition rituelle entre réformes et révolution dans un « réformisme
révolutionnaire ». Par rapport à Jaurès, il avait une vue moins
graduelle, conscient des ruptures, des affrontements et de la
résistance des intérêts dominants, mais dans un cadre démocratique et
pluraliste. Il y a une actualité de ce réformisme révolutionnaire,
comme une des boutures possibles du NPA, mais à travers un filtre
critique. Une des forces du Céres résidait dans sa mobilité
stratégique, à commencer par le pari sur les effets transformateurs du
lancement d’un nouveau parti et d’une dynamique politique dans un
contexte spécifique. Les circonstances ont changé. Mais le NPA pourrait
constituer une telle opportunité politique, un nouvel Epinay, pour les
gauches demeurées anticapitalistes, si on sait saisir ses potentialités
par-delà les différences.

Réserve libertaire NPA : le bluff libertaire de la LCR Tdm-d4377



De même, lors de la convention du PS sur l’autogestion en 1975, le
Céres a proposé une « seizième thèse », demeurée minoritaire, mettant
l’accent sur la nécessaire relation entre « l’action gouvernementale »
et « les capacités d’initiative autonome des masses », indispensables
pour « l’émergence de nouvelles formes de pouvoir ». Car, rappelait-il,
« contrôler le gouvernement, ce n’est pas prendre le pouvoir ». D’où ce que le Céres avait l’habitude d’appeler « la dialectique du mouvement d’en haut et du mouvement d’en bas ».
Vu la tendance de la gauche gouvernementale, depuis 1981, à être prise
par le pouvoir qu’elle avait cru prendre, c’était une précaution fort
légitime.

Certes, le Céres demeurait encore trop insensible à la critique
libertaire d’une logique irréductible à celle du capital, bien qu’en
interaction avec elle : la logique de monopolisation du pouvoir
politique adossée aux mécanismes modernes de la professionnalisation
politique. Trop pris dans une culture marxiste, étatiste et
centraliste, le Céres était aussi peu attentif à la logique
expérimentale participant à la créativité pratique des mouvements
sociaux, bien avant une victoire électorale, elle-même trop
fétichisée : coopératives, économie sociale et solidaire, médias
alternatifs, universités populaires, etc.

Et puis, sociologiquement, le pôle des énarques du Céres tendait à
dominer son pôle de militants syndicalistes et associatifs. Or les
technocrates du Céres se sont souvent coulés comme les autres dans les
institutions étatiques après 1981. On aurait plutôt besoin d’une
dialectique du mouvement d’en bas et du mouvement d’en haut, intégrant
une réserve libertaire à l’égard du pouvoir politique. Cela suppose
d’être prudent quant aux conditions d’une participation à une
expérience gouvernementale alternative, mais pas de la récuser par
principe. Elle pourrait jouer un rôle important, mais pas la fonction
principale, dans un processus pluridimensionnel de transformation
sociale radicale.

En attendant que ces questions se posent pour le NPA, la priorité
consiste à accumuler des forces préalables et une inventivité propre,
dans la stricte indépendance vis-à-vis d’un PS social-libéralisé et de
ses dépendances électorales (PCF et Verts), afin de faire émerger un
outil inédit et paradoxal : quelque chose comme un parti libertaire.







P.-S.

Article paru dans Le Monde, édition du 6 février 2009.

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MessageSujet: Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR   NPA : le bluff libertaire de la LCR Icon_minitimeSam 14 Fév - 2:01

sur un forum a écrit:
Pour revenir au NPA, le but comme pour le Pt c'est d'avoir toutes les
tendances du mouvement ouvrier représenté donc logiquement les
anarchistes (au PT la tendance anarchosyndicaliste)
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MessageSujet: Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR   NPA : le bluff libertaire de la LCR Icon_minitimeSam 14 Fév - 2:02

la reponse du vieux krivine ....
Citation :
Alain Krivine : "Il n'est pas question de faire du NPA un parti fourre-tout"
LEMONDE.FR | 05.02.09 | 17h29 • Mis à jour le 05.02.09 | 17h52

Dans
un "chat" sur Le Monde.fr, jeudi 5 février, le porte-parole de la LCR,
Alain Krivine, estime que le Nouveau Parti anticapitaliste, dont le
congrès fondateur a lieu de vendredi à dimanche, "n'est pas contre
aller dans un gouvernement", mais que "ce n'est pas un but en soi".


lb : Qu'attendez-vous de l'interview de Nicolas Sarkozy ce soir ?

Alain Krivine :

Moi, je n'attends rien de cet entretien. Sarkozy a joué la montre
depuis son élection en laissant croire qu'il allait à chaque fois
annoncer des bonnes nouvelles. Sa politique et ses méthodes sont
connues. Il est directement le facteur du Medef, ce qui prouve qu'il
n'y a pas que des bons facteurs. Et je crois qu'il ne faut plus
attendre ses discours, mais agir comme on l'a fait le 29 janvier. On
lui a imposé de stopper ses fameuses réformes. Et j'espère que c'est ce
que vont faire les confédérations syndicales qui vont se réunir juste
après son discours.

Jeancharl : Le NPA va-t-il abandonner toute référence au marxisme ?

Alain Krivine :

Non, ça je ne crois pas. On n'abandonnera aucune référence qui semble
utile au combat anti-capitaliste. Le marxisme en fait partie. On va
garder tout ce qu'il y a de positif dans l'héritage trotskiste,
libertaire ou communiste. Ce n'est pas un critère puisque même
aujourd'hui des économistes ou des politiciens de droite se replongent
dans le marxisme pour comprendre la crise.

Seb : Qu'est-ce qui vous distingue des autres partis d'extrême gauche comme le PCF, le PG ou encore Lutte ouvrière?

Alain Krivine :

Je crois que nous n'avons pas les mêmes divergences avec les uns ou les
autres. Je crois que la frontière essentielle à gauche c'est entre ceux
qui pensent qu'on peut réformer, humaniser le capitalisme, ou au besoin
rompre avec lui par les élections seulement, et ceux qui pensent qu'il
y a nécessité de renverser cette société essentiellement par les
mobilisations. Pour les premiers, je fais allusion, avec des nuances,
au PCF et à Mélenchon.

Et parmi les seconds, il y a nous et LO,
on est dans le même camp. Ce qui nous sépare plus de LO, c'est leurs
différentes tactiques : sectaire pour construire un nouveau parti et
opportuniste dans les élections où ils se sont retrouvés avec la gauche
aux municipales. Dans l'action, nous sommes pour rassembler toutes ces
forces, et même le PS, face à Sarkozy et à sa politique. Ce qui est
différent de construire un parti commun ou d'aller ensemble aux
élections. C'est dans ce cadre que l'on vient de signer une deuxième
déclaration commune de soutien aux grèves qui va de LO au PS en passant
par les radicaux de gauche.

Maxmallium
: A vouloir s'affranchir du passé trotskiste et réaliser une synthèse
des courants anticapitalistes, le NPA ne risque-t-il pas de connaître
les mêmes problèmes que le PS ?

Alain Krivine :
D'abord
il ne s'agit pas de s'affranchir du trotskisme, mais de garder ce qu'il
y a de mieux dans son héritage. Par exemple l'idée de révolutionner la
société, l'internationalisme. Par contre, la lutte antistalinienne
n'est plus d'acualité. Il n'est pas question pour nous de faire un
parti fourre-tout.

Stephanie :
Pourquoi anti-capitaliste ? Etre contre le capitalisme est une chose
mais que proposez-vous à la place ? Il me semble qu'il aurait fallu
trouver un nom plus créatif. Pourquoi pas un nouveau nom pour un
nouveau système politique ?

Alain Krivine :
Le NPA n'aura
pas à assumer l'héritage trotskiste qui n'est qu'un courant du
mouvement révolutionnaire. Mais il se prononce nettement pour renverser
la société capitaliste. C'est vrai qu'il ne faut pas être uniquement
anti. Le NPA fait déjà une série de propositions positives. C'est
notamment la force du discours de Besancenot, aussi bien en ce qui
concerne les revendications immédiates, comme l'augmentation des
salaires et des retraites de 300 euros et du smic de 400 euros net, ou
de la création d'un pôle public des banques et du crédit sous contrôle
des usagers...

Mais en même temps cela implique un changement de
société où il faut s'attaquer à la propriété privée avec pour but, et
ce sera une définition du socialisme, une autre répartition des
richesses décidée et contrôlée par la population. Un exemple : on nous
dit que les caisses sont vides, mais on trouve, on ne sait où, 300
milliards pour garantir les banques.

Quant au nom du parti, pour
moi c'est de peu d'importance. LO est révolutionnaire et ce n'est pas
dans son nom. Le Parti socialiste se dit socialiste et il ne l'est plus
depuis longtemps. On choisira demain le nom qui fait le plus consensus.

Boris : Vous sentez-vous capables de gouverner la France en 2012 ? Comment concilier luttes et gouvernance ?

Alain Krivine :

On n'est pas contre aller dans un gouvernement. Ce n'est pas un but en
soi. Le but c'est de répondre aux exigences du monde du travail.
Jusqu'à présent les principales réformes sociales en France, comme les
congés payés, ont été obtenues par des grèves générales et pas par des
élections. La garantie pour aller dans un gouvernement qui soit
vraiment de gauche, c'est de s'appuyer sur une mobilisation générale de
la population comme en 1968 et d'avoir des partenaires qui s'engagent
sur un programme de rupture avec le capitalisme.

Sinon, à froid,
comme l'ont fait le PCF et les Verts, c'est faire la politique de la
droite et se discréditer. Et il n'est pas question qu'on le fasse.

Well
: Ne serait-il pas mieux pour la France qui veut combattre la politique
de M. Sarkozy que vous vous unissiez avec le Parti socialiste ?

Alain Krivine :

La réponse c'est : dans l'action oui, je préfère voir le PS dans la rue
que faire le guignol au Parlement en chantant La Marseillaise. Et je me
félicite que le PS soit enfin venu à des réunions unitaires après les
avoir boycottées. Mais cela ne signifie pas pour autant aller ensemble
au gouvernement. Il a fallu la journée du 29 janvier pour les faire
bouger un minimum.

Cerrumios : Quels sont les objectifs du NPA pour les élections européennes ?

Alain Krivine :

D'abord définir un programme. Et ensuite le proposer à des alliés
éventuels comme le PCF ou Mélenchon. Mais, pour nous, ce programme ne
doit pas être spécifique aux européennes, mais être valable dans les
luttes à toutes les élections et ne pas se cantonner à une simple
tactique qui volerait en éclats après les européennes.

Et on
connaît les points qui risquent d'achopper. Par exemple sur
l'interdiction des licenciements, sur la remise en cause des
privatisations, sur la création d'un service public européen pour tous
les domaines essentiels de la vie (énergie, transport, eau, école...),
sur l'écologie. Nous sommes pour l'interdiction des essais OGM en plein
air. Pour la sortie du nucléaire, contre l'enfouissement des déchets,
et pour les immigrés, le droit de vote, la régularisation et la
libre-circulation en Europe que refusent les accords de Schengen.

Enfin,
nous sommes pour une nette prise de position contre toute participation
aux éxécutifs avec le PS. Or, le PCF et Mélenchon soutiennent à fond le
parti allemand Die Linke qui dirige Berlin avec le SPD, avec des
conséquences désatreuses.

Martin : Pourquoi désespérer les électeurs de la vraie gauche en n'offrant pas une réelle perspective gouvernementale ?

Alain Krivine :

Je crois que ce qui a désespéré les électeurs de gauche en France c'est
justement d'avoir participé à des gouvernements de gauche qui ont fait
une politique de droite. Et c'est ça que nous voulons ne pas refaire.
Et pour redonner confiance à la gauche, il faut justement créer une
gauche de combat qui n'accepte pas toutes les compromissions que la
gauche fait quand elle est au gouvernement.

92 : Le NPA est-il écologiste ? Si oui, comment fera-t-il cohabiter des écolos avec des productivistes ? Et pour quel projet ?

Alain Krivine :

Pour nous l'écologie est une dimension essentielle. Nos militants sont
très actifs dans la lutte sur les OGM ou contre le nucléaire et
l'installation des EPR. Mais l'écologie n'a de sens que si elle remet
en cause la logique du profit de la société capitaliste. Un écologiste
qui n'est pas anticapitaliste devient un manchot.

Gringostnz
: Croyez-vous en la croissance économique, ce concept fétiche de la
société capitaliste ? Faut-il vraiment "relancer" le consumérisme ?

Alain Krivine:

C'est le débat que l'on a avec les camarades décroissants qui sont
entrés au NPA, légitimement. On ne peut pas aujourd'hui dire qu'on est
contre la croissance et la consommation de façon abrupte quand des
millions de gens n'arrivent plus à consommer un minimum pour se nourrir
et quand les entreprises ferment les unes après les autres.

Par
contre, je suis d'accord avec eux quand ils expliquent que notre
consommation est guidée par les capitalistes qui nous forcent à
consommer quand on peut, ce qui n'est pas forcément utile mais leur
ramène du fric.

Je préfère la formule : dans une vraie
démocratie on doit pouvoir décider ce qu'on produit, qui produit,
pourquoi on produit et qu'est-ce qu'on produit. Ce qui signifie
décroissance pour certains produits, croissance pour d'autres. Par
exemple, je suis pour la croissance des maisons à isolation. Ça permet
une décroissance de l'utilisation de l'énergie.

Nada
: Vous dites "s'appuyer sur une mobilisation générale". Mais qu'est-ce
que cela veut dire exactement ? Jusqu'à une situation révolutionnaire ?

Alain Krivine :

Dans un premier temps c'est refaire ce que l'on a fait en 1995 contre
la loi Juppé sur la "Sécu". Le gouvernement ne recule pas devant une
simple grève de 24 heures, aussi utile soit-elle. Et les salariés ne
sont pas prêts à multiplier les 24 heures qui font perdre du salaire
sans résultats.

D'où la nécessité d'une grève unitaire,
générale, prolongée, rassemblant privé et public, Français et immigrés,
sur quelques objectifs où on peut les forcer à reculer. C'est déjà le
premier but : bloquer les réformes réactionnaires du gouvernement. Et
après, si on a un mouvement d'ampleur, type 1968, on peut envisager
bien sûr de poser le problème du pouvoir et de la société.

Julien : Pensez-vous que le concept de lutte armée est dépassé ?

Alain Krivine :

Ça dépend où, ça dépend quand. En soi, personne ne peut être pour la
violence armée. Nous sommes tous pour des mouvements pacifiques. Mais
la violence vient toujours de la droite et des forces capitalistes. Les
millions de gens qui meurent de faim, les millions de sidaïques qui
meurent à cause des trusts pharmaceutiques qui refusent les génériques,
les guerres actuelles pour le pétrole. Ce qui signifie que la violence
armée ne peut être justifiée que comme une réaction défensive à ceux
qui veulent remettre en cause les décisions et les volontés de la
majorité. Elle peut se justifier aujourd'hui sous certaines dictatures,
elle est justifiée pour les Palestiniens, elle l'a été parfaitement
pour nos grands-parents résistants. Et là il n'y avait que les nazis
pour les qualifier de terroristes.

Monsieur_raoul
: Comment percevez vous les critiques qui ont été émises sur la
participation de votre figure de proue, Olivier Besancenot, au
média-circus, de Drucker, entre autres ?

Alain Krivine :

Olivier Besancenot s'est plus fait connaître et apprécié par ses
apparitions à la télévision que par la vente de notre hebdomadaire
Rouge. Et malheureusement en France, si on veut s'adresser à des
millions de gens, on est obligé de passer par ce genre d'émission, en y
posant des conditions, ce que l'on a fait, c'est-à-dire la possibilité
de faire passer un message en se faisant respecter, ou de faire parler,
comme chez Drucker, des femmes salariées qui n'avaient jamais le droit
à la parole. Notre unique souci c'est de faire entendre par la
population nos propositions et notre message. Et le résultat est
positif.

Steeve DREUX : On
entend en permanence parler du "NPA d'Olivier Besancenot" ; pensez-vous
qu'il s'agit d'un abus de langage, ou alors qu'Olivier Besancenot a
réellement une emprise sur le NPA ?

Alain Krivine :
C'est
les deux. Il y a une personnalisation de la politique. Qui est malsaine
parce qu'elle dépolitise les personnes. Mais, là encore, on en tient
compte. Quand on fait une conférence de presse, quand Olivier est là,
tous les médias sont là, quand il n'est pas là, il n'y a personne.
Alors on en joue lucidement. En sachant que le NPA ce n'est pas
uniquement Olivier, loin de là.

Il y a vingt ans, Olivier
n'aurait pas connu cette percée, qui est donc liée à la nature du
message qui aujourd'hui passe très bien, et bien sûr à la qualité du
personnage que personne ne peut nier. On va s'efforcer au NPA de faire
connaître d'autres porte-parole, mais malheureusement cela ne dépend
pas que de nous.

Hnaillon : Pourquoi si peu de femmes dans votre équipe dirigeante ?

Alain
Krivine : Mais parce que la presse n'a repéré que les hommes. Au bureau
politique de la Ligue, moitié de femmes moitié d'hommes.

Et
ça sera le cas pour les 150 dirigeants du comité politique du NPA. Même
s'il y a encore une minorité de femmes au NPA. La parité sera et est
respectée dans toutes les directions.

Laurent Borredon et Sylvia Zappi
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MessageSujet: Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR   NPA : le bluff libertaire de la LCR Icon_minitimeSam 14 Fév - 2:07

figaro a écrit:
Face au poids pris dans le débat public par Besancenot, les socialistes
ne sont cependant pas tous sereins. Mardi, lors de la réunion du bureau
national, des partisans de Ségolène Royal ont interpellé la direction
sur sa stratégie vis-à-vis de l'extrême gauche en prenant, par
ailleurs, le contre-pied des positions de leur championne. Alors que
l'ancienne candidate estime «qu'il n'y a pas de barrière
infranchissable» avec l'extrême gauche, certains de ses proches comme
Manuel Valls s'inquiètent de voir le PS «courir après l'extrême
gauche». Le député, maire d'Évry, souligne la «volatilité» de
l'électorat socialiste qui pourrait être tenté de se radicaliser si le
PS crédibilise le NPA.

«Fractions irréconciliables»

Dans
une tribune pour le site Slate.fr, l'ancien premier secrétaire François
Hollande va plus loin dans la mise en garde. Comme le MoDem de François
Bayrou, le NPA est un «concurrent» pour le PS, prévient-il. «Le NPA
veut la division de la gauche, en deux fractions irréconciliables»,
explique-t-il en relevant que l'extrême gauche refusait de donner des
consignes de vote en faveur de la gauche lorsqu'elle est absente des
seconds tours. «Chercher à séduire le NPA relèverait de la part du PS
d'une désarmante naïveté, elle aboutirait à légitimer les thèses et les
mots d'ordre de l'extrême gauche sans aucune contrepartie, c'est-à-dire
à élever son score de premier tour sans espoir d'en bénéficier en
totalité au second», écrit-il en tirant une conclusion: le PS doit être
fort, seul. Quant à savoir comment…
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