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| Sujet: coups de feu et jets de caillaisse au Mirail!! Dim 2 Nov - 2:05 | |
| situation de guérilla urbaine selon flics!! - Citation :
29/10/2008
Coup de feu et jets de pierres au Mirail : un climat de guérilla
urbaine selon les policiers
VIOLENCES URBAINES. Si les CRS ont tiré sur le véhicule en fuite, ce
mercredi après-midi dans le quartier du Mirail à Toulouse, c’est «pour
protéger leurs collègues», a indiqué la Sécurité Publique.
La subtilité tactique qui consiste à tirer sur des fuyards pour se
protéger n’est pas ce qu’il y a de plus facile à comprendre…
Mais le fait traduit le /«climat de guérilla urbaine»/ dans lequel les
forces de l’ordre seraient plongées, selon le policier délégué UNSA,
Didier Martinez.
/«Nous avons à faire à des gangs armés au Mirail, /reprend le
syndicaliste./ Il y a toutes les nuits 7 ou 8 véhicules brûlés. Personne
n’en parle, mais la violence atteint en ce moment à Toulouse un niveau
très, très inquiétant»./
En attendant, le véhicule fuyard a été retrouvé abandonné contre un
talus dans la cité. Marqué d’un impact de balle, mais sans /«aucune
trace de sang»,/ selon ce même délégué. Le chauffeur s’était envolé.
Les caillassages et échauffourées ont repris ce soir dans le quartier, à
la tombée de la nuit. Mais ce n’est que l’ordinaire de la cité, selon
Didier Martinez. Lequel ajoute que /«contrairement à ce que dit le
gouvernement, la délinquance ne baisse pas. Nous tirons d’ailleurs la
sonnette d’alarme».
Les faits : refusant de s’arrêter à un contrôle de police vers 15h,
place Abbal, le conducteur d’un véhicule a d’abord fait marche arrière.
Puis a renversé deux CRS qui s’avançaient vers lui avant de prendrela
fuite. C’est alors que d’autres CRS ont ouvert le feu dans sa direction.
L’un des deux policiers renversés est blessé à la jambe, l’autre au
bras. Mais tous les deux «légèrement», selon leurs collègues.
Les policiers,/ «quotidiennement»/ confrontés à la violence au Mirail ne
s’étonnent pas du tour que prennent les choses. /«La presse ne parle
plus des incidents dans les cités et le public en conclut que la paix y
est revenue»,/ se désole l’un d’eux.
/«Jusqu’à présent, quand une patrouille était prise à partie,il nous
fallait déjà faire un rapport en rentrant. Maintenant, lorsqu’un
véhicule est touché par un simple caillassage, il nous faut en plus
rédiger un constat à l’amiable. Du coup, on ne le signale plus,/
explique un autre. /Et voilà comment Sarkozy obtient des chiffres de la
délinquance à la baisse !»/
Ce soir au Mirail, un gros renfort de policiers patrouillent dans les
allées où ils essuient déjà des jets de pierres.
http://www.libetoulouse.fr/2007/2008/10/coup-de-feu-et.html
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manou toto 1ere classe
Nombre de messages : 1344 Localisation : au patxoki!!! Date d'inscription : 25/05/2007
| Sujet: Re: coups de feu et jets de caillaisse au Mirail!! Dim 2 Nov - 14:40 | |
| Il arrivera un jour ou les keufs ouvriront le feu à haute dose... et ça sera un carnage! | |
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Invité Invité
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toto vieux de la vieille
Nombre de messages : 258 Age : 38 Localisation : N e Date d'inscription : 03/02/2008
| Sujet: Re: coups de feu et jets de caillaisse au Mirail!! Dim 2 Nov - 18:00 | |
| ce jour la ça sera la zone . | |
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le git gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 230 Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: coups de feu et jets de caillaisse au Mirail!! Dim 23 Nov - 17:10 | |
| ca "chauffe" en picardie : - Citation :
Du nord au sud, la France brûle !
Deux nuits d’émeutes, dans deux quartiers différents de la capitale picarde.
Le scénario a l’air simple : vendredi 14 novembre vers 17h, «attroupement» dans le quartier sud-ouest (Étouvie), refus de se disperser, une voiture crame. Pompiers malmenés, les porcs ont l’occasion d’arriver en renfort. C’est parti. Bus caillassés, abris bus pétés, poubelles flambées, un bar-tabac pillé.
Le Courrier Picard commente : «Les policiers ont été contraints d’utiliser le flash ball pour calmer les esprits.» Tellement bien calmés que 60 CRS sont obligés de ramener leurs gros culs picards depuis saintQuentin (Aisne).
Témoignage d’habitants : les CRS sont «venus provoquer les jeunes alors que le quartier était calme». «Ils ont provoqué les jeunes avec des phrases du style “Je vais voir ta mère à minuit” et d’autres propos racistes. En plus, ils crachaient devant les jeunes.»
Difficile de savoir pourquoi ça claque à ce moment là. Il semble que ce soit à l’initiative du quartier, pas en réaction à une agression spécifique par la police. C’est peut-être contre une pression sur le business (une mise en pénurie du marché par la police comme ça arrive parfois). Ou tout simplement contre l’insupportable de tous les jours. Étouvie est un quartier dur, en «rénovation urbaine» : ce qui veut dire des centaines de personnes expulsées de la tour historique, dont la démolition (comme la construction à l’époque) a été décidée sans discussion avec la population.
Totem ou mirador abandonné, dans l’attente d’imploser, la «tour bleue» continue de trôner, vide et violente comme un gyrophare sur les murs du quartier. Et en bas, ça brûle.
Le lendemain ça claque à Amiens nord. Phénomène intéressant, car les deux quartiers sont évidemment en concurrence, et c’est rare que la révolte se synchronise de façon aussi évidente. Toujours en fin d’aprèm, des jeunes auraient commencé en «dégradant des pylônes d’éclairage public» — dans le noir, les flammes sont plus belles. Ils ont surtout attaqué les patrouilles de police. Puis enchaînement. Territoire perdu de la République, le «pigeonnier», était classé en 2001 dans la vingtaine de quartiers dits «hyper-sensibles», c’est-à-dire où la police a peur.
Karim : «Ce soir-là, ils ont dit aux minots : on attend que les kebabs ferment et on va s’occuper de vous. Ils ont l’air de penser qu’on passe notre vie dans les kebabs. De toute façon, il y a eu le bordel la veille au soir dans un autre quartier, Étouvie, et plutôt que d’y retourner, ils viennent chez nous.»
Une femme enceinte, a été prise en charge pour des soins suite au gazage. Comme d’hab, ils ont arrosé les allées de lacrymos, les familles ont dû s’abriter, les jeunes ont résisté. «Il faut savoir qu’après le départ des CRS, nous avons eu encore 3 à 4 heures d’incidents.» (F.-P. Georgin, préfet)
De fait, il y a solidarité entre les deux quartiers : mêmes ennemis deux nuits de suite, ça se sait, ça se sent.
Bilan approximatif pour le week-end : une quinzaine de caisses cramées, une dizaine d’arrestations.
Solidarité avec les enfermés, complicité avec ceux qui courent plus vite que les porcs !
Le dernier mot à un habitant : «Pour l’instant, ce sont les petits qui se révoltent. Demain, si les grands comme moi s’y mettent, ça leur fera tout drôle aux CRS car nous leur tiendrons tête.»
Rebellyon, 22 novembre 2008.
Et sur la Somme qui déborde, un blog qui débloque.
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