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 les temps maudits

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2 participants
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punkastor
gaucho baroudeur...
punkastor


Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 12/10/2008

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MessageSujet: les temps maudits   les temps maudits Icon_minitimeDim 12 Oct - 18:05

Certains connaissent les temps maudits, revue théorique de la cnt, mais qui connait le receuil eponyme de nouvelles ecrites par jack london?

Les temps maudits :
La force des forts
le renegat
Le chinago
Une tranche de bifteck
au sud de la fente
pour la revolution mexicaine
les favoris de midas
le reve de debs


je recommande particulierment la lecture de deux nouvelles le renegat et pour la revolution mexicaine
dans le renegat, avec une fine psychologie london brosse le portrait d'un jeune ouvrier exploié a l'usine qui à l'occasion d'un arret de travail reconsidère le travail et sa condition social jusqu'a decider d'arreter de se tuer a l'usine pour nourir ses petits freres
pour la revolution mexicaine, ré édité recement sous le titre "le mexicain" un jeune homme mysterieux apporte l'aide pecuniere nescessaire à un groupe de revolutionnaires. ceux ci s'interrogent sur la provenance des fonds jusqu'a ce qu'on decouvre ses activités sur le ring.
en effet london mele la politique, la puissance de la nature sauvage (de l'humain comme du paysage) à certaines de ses passions comme la mer et la boxe.
avant de s'en etonner il ne faut pas oublier qu'a cette epoque la boxe n'est pas encore le noble art et london y voit une forme d'hygenisme qui pousse l'ouvrier fier de sa forme physique à entretenir son corps; seulle possession des exploités qu'il reve de voir s'unir dans un syndicat puissant.

[quote="biographie de l'auteur"]

Jack London est né le 12 janvier 1876 à San Francisco, en Californie, aux États-Unis. La maison dans laquelle il est né, au numéro 615 Third Street, fut détruite lors du séisme de 1906. Une plaque y a été posée en 1953 par la Société Historique de Californie (California Historical Society).
les temps maudits 200px-JackLondon02

De nombreux biographes, dont Clarice Stasz (qui a écrit la plus célèbre et la plus documentée des biographies sur Jack London) disent que le père probable de John aurait été l'astrologue William Chaney. Cependant, on ne peut pas l'affirmer car le séisme de 1906 à San Francisco a détruit la plupart des registres de la ville. Néanmoins, nous connaissons la mère de John: Flora Wellman. William Chaney aurait abandonné Flora quelques mois avant qu'elle n'accouche. Il la chassa même du domicile avant de partir, car elle refusait l'avortement. Flora tentera alors de se suicider deux fois.
En raison d'une grave maladie suivant l'accouchement, Flora ne put pas s'occuper de son fils. Une ancienne esclave du nom de Virginia Alenzo Prentiss devint la nourrice de l'enfant, et peu à peu, la figure de la mère pour John Chaney.
Tandis que Flora épouse, le 7 septembre 1876 un ancien combattant de la guerre de Sécession, veuf, John London, John le fils adopta le prénom de Jack, surnom de son beau-père, et son nom de famille. Dès lors il portera le nom de Jack London.John London avait eu deux filles lors de son premier mariage. Le 19 Février 1877[11], Ida et Eliza sortent de l'orphelinat et sont ramenées à la nouvelle maison. Un an plus tard, Jack et Eliza souffrent de la diphtérie: la famille décide alors de déménager dans la baie de San Francisco et d'emménager dans la ville d'Oakland pour échapper à l'épidémie.
Mais en 1881, la famille quitte à nouveau leur maison pour s'installer dans une ferme à Alameda. John devient agriculteur; Flora, professeur de musique. Même si la famille appartient à la classe dite 'travailleuse', elle n'est pas aussi pauvre que Jack London l'affirme plus tard dans certains de ses écrits. Jack intègre alors la West End Elementary School d'Alameda. En 1883, la famille emménage à nouveau dans une ferme, dans le conté de San Mateo.Finalement, en 1885 John London achète une ferme dans la vallé

Autodidacte, Jack a fait son éducation par les livres. En 1885, à l'âge de neuf ans, il découvrit les Contes de l'Alhambra de Washington Irving, et le livre Signa de la romancière anglaise Ouida, qui raconte l'histoire d'un enfant de ferme italien sans éducation qui devient célèbre en tant que compositeur d'opéra. Il accrédita ce livre comme la source de son aspiration future à la littérature. Un tournant majeur dans sa vie arrive en 1886, lorsque la famille revient enfin à l'Oakland. Il y découvre la bibliothèque publique d'Oakland, où il fait la connaissance d'Ina Coolbrith, la bibliothécaire. Cette dernière obtiendra le titre de « première poétesse de Californie » et deviendra un personnage important dans la littérature de San Francisco. Elle le guidera dans ses nombreuses lectures.
Alors qu'il devient un passionné des livres, il ressent une attirance de même mesure pour la mer, lorsque son père l'emmène naviguer sur la baie de San Francisco. Il se met alors à travailler et collectionne les petits boulots pour acheter un petit esquif à six dollars. En 1890, après que son père ait été blessé par un train alors qu'il travaillait sur la voie de chemin de fer, Jack se fait engager à la fabrique de conserves de saumon Hickmott, où il s'épuise entre douze et dix-huit heures par jour. Il devient peu à peu avide de liberté, un thème qui sera abordé dans des nouvelles et des livres.
Pour échapper à ce travail épuisant, il décide, en 1891, d'emprunter de l'argent à sa nourrice Virginia Prentiss, et d'acheter le sloop Razzle-Dazzle au pilleur d'huitres French Frank. Il devient lui-même un pilleur d'huitres. Dans son autobiographie John Barleycorn, il laisse même entendre qu'il a séduit Mamie, la maitresse de French Frank. La légende le nomme Prince des pilleurs d'huîtres. Il gagne sa vie la nuit, et s'adonne à l'alcoolisme au cabaret de Johnny Heinold : le First and Last Chance Saloon: ces périodes d'alcoolémie seront racontées dans son livre John Barleycorn. Cependant, quelques mois plus tard, en 1892, son navire prend feu, puis coule. Il se convertit alors, et rejoint le côté de la loi. Il devient un membre de la California Fish Patrol (la patrouille de pêche de Californie) pour attraper les braconniers de la baie de San Francisco.

En 1893, il s'engage sur la goélette Sophia Sutherland, pour chasser des phoques. Cette expérience l'amène jusqu'à la mer de Behring et au Japon. Son capitaine le nourrit d'histoires de la mer, qui inspireront ses futurs romans.
Lorsqu'il rentre en août, il trouve sa famille ruinée. Après un interminable emploi dans une fabrique de jute, il se fait publier dans le quotidien San Francisco Morning Call, après avoir gagné leur concours de rédaction en prose avec « Typhoon off the coast of Japan », qui raconte une de ses expériences à bord du Sophia Sutherland.
Il change de travail pour être engagé dans une centrale électrique. Lorsqu'il apprend qu'un des deux ouvriers qu'il remplaçait s'est suicidé, Jack démissionne. Il trouve alors l'état de Californie dévasté par la panique de 1893 : l'Oakland est ruiné par les troubles du travail. Il ne retrouve pas d'emploi, et rejoint l'armée de Kelly, une armée de cent mille chômeurs protestant contre le sous-emploi, et marchant vers Washington pour obtenir du président le lancement de travaux publics. Jack arriva ainsi à Washington, où il participe à la tragique manifestation du 1er mai 1894, et devient socialiste.

Mais à la fin du mois de mai, il quitte cette marche, et erre dans les contrées américaines. Il débute alors une carrière de vagabond. Ses expériences de hobo sont racontées dans son recueil de nouvelles La route (The Road). A la fin de juin 1894, il est arrêté pour vagabondage et enfermé trente jours dans le pénitencier du comté d'Erié à Buffalo. Dans le recueil La route, il écrivit :

« La manière dont sont traités les hommes est tout simplement une des très moindres horreurs impubliables du Conté pénitentiaire d'Erié. Je dis 'impubliables' mais je devrais plutôt dire 'impensables'. Elles étaient impensables pour moi jusqu'à ce que je les voie, et pourtant je n'étais pas une poule mouillée ; je connaissais déjà les aléas du monde et les horribles abysses de la déchéance humaine. Il faudrait lâcher une boule de plomb très lourde pour qu'elle atteigne le fond de l'océan, soit le comté d'Erié, et je ne fais qu'effleurer légèrement et facétieusement la surface des choses telles que je les ai vues là-bas. »


A l'automne 1894, il quitte sa vie de vagabond et retourne à Oakland pour intégrer le lycée d'Oakland en 1895. Il souhaite étudier les œuvres de Karl Marx et d'Herbert Spencer. Il écrit un certains nombre d'articles dans le journal du lycée The Aegis. Son premier récit socialiste sera publié en mars 1895. Il participe aussi aux débats du Henry Clay Club, où il rencontre Edward Appelgarth et sa sœur Mabel. Il tombe amoureux de Mabel, et elle l'inspirera pour le personnage de Ruth Morse dans son grand roman Martin Eden.
En 1896, il s'inscrit à l'université d'Alameda, où il vient à bout du programme de deux ans en quatre mois. Il rejoint alors le parti socialiste d'Oakland, le Socialist Labor Party. En septembre, il est admis à l'université de Berkeley mais il doit abandonner quelques mois plus tard, en 1897, n'ayant plus assez d'argent pour payer ses études. Cependant, le biographe Kingman indique qu'il n'a jamais rien publié pendant sa dernière année d'étude. Il publiera par la suite une brève autobiographie, Ce que la vie signifie pour moi(1906), retraçant le chemin qui l'avait conduit à devenir socialiste.
Il fut un auteur prolifique, écrivant plus de cinquante livres. Plusieurs de ses œuvres, en particulier les romans d'animaux, paraissent aujourd'hui dans les collections destinées à la jeunesse et connaissent toujours un grand succès. Son œuvre n'en est pas moins politiquement engagée quand par exemple il décrit l'horreur libérale des bas quartiers de l'est londonien.
[/quote]
Jack London disait que le socialisme était venu à lui quand il
travaillait dans les usines, autour de la baie de San Fransisco. Il fut
vite connu comme le "garçon socialiste" dont les discours enflammaient
les réunions publiques. Il ne cessa jamais de militer, se présentant
aux élections de la mairie d'Oakland. Il fit en 1906 une tournée de
conférences dans les grandes universités des USA, prouvant que le
système capitaliste était le pire qui fût. En 1905, il soutint les
révolutionnaires russes et Lénine se faisait lire London sur son lit de
mort. Trotsky et Che Guevarra étaient ses fervents lecteurs et
Hemingway lui doit beaucoup, y compris sur le plan du style

les temps maudits Politique2
Jack et R.L.Dunn protestent devant le Grand Hôtel en montant ses prix.

bibliographie tres selective mais commentée :

Martin Eden (1913)
Ce roman de Jack London, que l'on tient aujourd'hui pour son chef-d'œuvre, est sans doute également la plus autobiographique de toutes ses œuvres. Depuis sa première publication, en 1909, il apparaît très clairement que l'histoire de Martin Eden, héros au génie incompris, possède de nombreux points communs avec celle de son créateur. Tous deux sont des aventuriers, tous deux sont avides de ce savoir à la portée de n'importe quel jeune homme de la classe bourgeoise. Tous deux sont autodidactes, rejetant ainsi la culture banale des riches de ce monde. Martin Eden reste, cependant, un ouvrage extrêmement romanesque. Il nous conte l'ascension douloureuse, puis la chute brutale qui conclut cette ascension, d'un jeune homme pauvre aveuglé par l'amour et les richesses dont il a toujours été privé. Il ne s'agit pas seulement d'un roman d'apprentissage, mais aussi du récit d'un désenchantement, du refus catégorique de se conformer à la vision commune de l'élite d'une société qui se gangrène, hermétiquement fermée à toute pensée originale, aussi brillante fût-elle. Il faut souligner que, malgré une similarité entre la vie de Eden et de London, l'auteur a toujours protesté : cette œuvre est une attaque contre Nietzsche et l'individualisme.

Sept ans après la parution de Martin Eden, Jack London meurt. Selon certains biographes, et à l'instar du héros de son roman, Jack aurait mis fin à ses jours, faisant valoir son droit à « anticiper le jour de sa mort », selon ses propres termes tirés d'un article sur le suicide datant de 1914. Mais d'autres sources penchent aujourd'hui vers un accident thérapeutique, Jack s'administrant lui-même ses soins, il aurait été victime d'un mauvais dosag
Martin Eden est un jeune marin né dans les bas-fonds. Sa vie est faite d'aventures extraordinaires, de voyages, mais aussi de brutalité et de travail. Lorsqu'un jour il rencontre la charmante Ruth Morse, jeune fille délicate issue d'une famille bourgeoise dont il tombe immédiatement et follement amoureux, il décide de partir en croisade contre sa propre ignorance. Petit à petit, d'abord pour plaire à la jeune fille qu'il aime, puis par goût réel de l'étude, il se forge une culture encyclopédique dans tous les domaines et s'efforce de conquérir le succès en devenant écrivain. Mais malgré son talent, il lui apparaît bien vite que la conquête d'un milieu qui n'a jamais été le sien s'avère une épreuve douloureuse et insurmontable mais après son succès croissant lors d'une croisière il saute du bateau et se suicide. Par dégoût de la vie et parce qu'il n'éprouve plus aucune attirance pour les femmes il dit lui-même qu'il est "trop malade".


le Loup des mers (1904)

c'est dans cette oeuvre que la fascination nischtéeene de london s'exprimme d'une facon qui fait grincer les dents au lecteur du XXI e siècle.
Les superlatifs associés à la description physique de wolf rappelle la passion de london pour un virilisme puissant que d'autres auteurs n'ont pas utilisés pour construire un socialisme...


Le talon de fer (The Iron Heel) (1908)
est un roman de Jack London paru en 1908. C'est une contre-utopie sur la montée d'une tyrannie fasciste aux États-Unis.

Le talon de fer décrit une insurrection qui serait arrivée entre 1914 et 1918, et analysée par un observateur du XXVIIe siècle. Rien que ça en fait une œuvre peu banale. Mais l'auteur va au-delà de cette description, relatant le développement de la classe ouvrière nord-américaine et ses combats contre l'oligarchie, à travers le point de vue d'Avis Everhard, jeune fille de famille riche devenue amoureuse d'Ernest, un socialiste qui devient leader des révoltés.
Plusieurs éditions de l'ouvrage comportent une lettre de Léon Trotsky, adressée en 1937 à la fille de l'auteur.



Le Peuple d'en bas (The People of the Abyss (1903)
(aussi paru sous le nom Le Peuple de l'abîme en 10|18)
receuil de nouvelles et de temoignage voir articles journalistiques de jack london sur le peuples crevant la dalle dans l'east end de londres
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punkastor
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Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 12/10/2008

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MessageSujet: Re: les temps maudits   les temps maudits Icon_minitimeDim 12 Oct - 18:15

je veux bien des corrections et des critiques...
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Nombre de messages : 1344
Localisation : au patxoki!!!
Date d'inscription : 25/05/2007

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MessageSujet: Re: les temps maudits   les temps maudits Icon_minitimeDim 12 Oct - 18:35

Le talon de fer!
Grand roman d'anticipation.

Martin Eden c'est un putain de chef d'oeuvre. Mon livre de chevet.
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MessageSujet: Re: les temps maudits   les temps maudits Icon_minitime

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