spécial jack et asfrat qui en consomme quotidiennement (assassin!)
Beceaup d'entre vous connaissent le sujet mais pour les autres:
Coca-Cola, crimes et terreur
28/01/2004Le
Coca-Cola est la boisson non alcoolisée la plus vendue dans le monde.
Ses lettres blanches sur fond rouge sont le symbole mondial de
l'American Life Style et représentent les valeurs du succès
capitaliste. L'histoire de cette boisson débuta en 1880 quand un
colonel de l'armée sudiste des Etats-Unis, du nom de John Styth
Pemberton, chimiste pharmaceutique d'Atlanta (Géorgie) et morphinomane
endurci, enregistra officiellement un vin de coca, tonique et stimulant
idéal, sur base de la boisson de feuilles de coca d'Angelo Mariani (du
célèbre vin Mariani), fondant ensuite la Pemberton Chemical Company. Au
mois de mai 1886, la pharmacie Jacobs d'Atlanta mit en vente le premier
verre de Coca-Cola, boisson préparée de feuilles de coca, de noix de
cola, de caféine, de quelques essences et de plusieurs huiles.
Actuellement, la Coca-Cola Company utilise des feuilles de coca dans sa
fameuse formule 7X, pour laquelle plus de 500 tonnes de feuilles de
coca du Pérou et de Bolivie sont importées chaque année.L'expansion
mondiale de Coca-Cola fut possible grâce au comportement agressif de la
transnationale au moment d'imposer la consommation de la boisson en
question au-dessus de toutes les particularités culturelles des peuples.Au
moyen de stratégies publicitaires dessinées de manière perverse pour
atteindre les enfants et les jeunes et d'une politique commerciale qui
n'a pas hésité à utiliser la terreur et le crime comme instruments pour
empêcher l'organisation et la mobilisation des travailleurs, Coca-Cola
a envahi le monde et multiplié ses ventes et ses profits. Un
exemple clair de l'impitoyable et inhumaine expansion de Coca-Cola se
situe au Guatemala où, depuis que le syndicat des travailleurs de
Coca-Cola a commencé à se construire, en 1968 jusqu'en 1980, six de ses
dirigeants ont été assassinés et quatre portés disparus. Autre méthode
criminelle utilisée par l'entreprise: l'occupation militaire d'usines
et de sièges syndicaux par des corps armés de la transnationale et,
dans ce cas, faisant partie de l'armée guatémaltèque. Durant une de ces
occupations, le 21 juin 1980, EDGAR RENE ALDANA RUANO, travailleur de
la fabrique occupée, fut torturé et assassiné.
La situation
colombienne actuelle représente un autre cas exemplaire du comportement
de la transnationale. En Colombie, il existe 20 usines de mise en
bouteille de Coca-Cola, 17 appartenant à Panamco Colombie S.A et les
autres, situées à Florencia (Caquetá), Leticia (Amazonas) et Carepa
(Antioquia) appartenant à des particuliers.Les travailleurs de
ces usines sont organisés au sein du SINALTRAINAL, un syndicat du
secteur de l'alimentation fondé en 1982 comme l'union de différentes
organisations syndicales, bien que ses racines remontent à il y a 50
ans quand fut constitué le premier syndicat de base avec l'arrivée de
la transnationale Nestlé en Colombie. Le SINALTRAINAL regroupe, entre
autres, les travailleurs des transnationales Nestlé, Coca-Cola et Corn
Products Corporations. Le 22 juillet 1986, HÉCTOR DANIEL USECHE BERÓN,
travailleur de l'entreprise Nestle Inc. et dirigeant de SINALTRAINAL
était assassiné en Bugalagrande (Valle). Depuis lors, la terreur a été
la principale arme brandie par les transnationales de l'alimentation
associée à l'État colombien dans le but d'intimider et détruire le
syndicat. Comme résultat de la terreur, durant les 10 dernières
années, le SINALTRAINAL a vu son nombre d'affiliés baisser de 5.400 à
2.300. 14 dirigeants furent assassinés, dont 7 travailleurs de
Coca-Cola et 3 en pleine négociation avec l'entreprise. 48 autres
furent déplacés, 2 exilés, d'autres détenus injustement, et deux portés
disparus. Les mobilisations et les protestations ouvrières ont été
militarisées et, dans de nombreux cas, les escortes personnelles des
directeurs et les corps de sécurité de l'entreprise ont été utilisés
pour attaquer l'organisation syndicale. La législation de travail et
les droits conventionnels ont été évidemment et de manière permanente
violés.La stratégie utilisée par une transnationale comme
Coca-Cola, dans le but d'augmenter ses bénéfices économiques, implique
une réduction des coûts de production, ce pourquoi elle effectue des
licenciements massifs et essaie de saboter les droits collectifs des
travailleurs.Au cours des dernières années, Coca-Cola, Nestlé,
Fruco C.P.I., Indunal S.A - propriété du parlementaire FUAD CHAR ABDALA
-, Meals de Colombie et d'autres entreprises où le SINALTRAINAL a des
délégués, ont licencié plus de 20.000 travailleurs - la moitié d'entre
eux par Coca-Cola - en les remplaçant par une main-d'œuvre temporaire.
D'autre part, des entreprises comme Coca-Cola et d'autres du secteur
utilisent les Cooperativas de trabajo asociados, qui assument une
partie de la chaîne productive à risque propre. De cette manière ils
évitent le paiement de salaires justes et déplacent la main-d'œuvre
syndicalisée et protégée par des conventions du travail. Ces mesures
ont violé et empêché le libre droit d'association syndicale. L'État et
les transnationales comme Coca-Cola ont déclenché une campagne de
criminalisation de la protestation sociale allant de déclarations
associant le syndicat aux guérillas jusqu'à des actions juridiques
contre les dirigeants pour des faits de terrorisme et de rébellion,
basées sur des montages et des preuves falsifiées, des perquisitions de
sièges syndicaux, et récemment une action intentée par Coca-Cola contre
le SINALTRAINAL pour de supposées calomnies et diffamations.Mais
le plus terrible, c'est la volonté de la transnationale à éliminer le
syndicat, comme interlocuteur social, à travers les assassinats, les
menaces et l'utilisation récurrente de la force et de l'intimidation.
L'État colombien, complice des transnationales, n'a ni enquêté, ni
jugé, ni sanctionné les responsables de telles horreurs. Au contraire
il continue à accorder davantage de garanties afin que ces entreprises
puissent continuer à semer la terreur et la faim par la privatisation
des entreprises publiques, la création de zones franches, la
pénalisation de la protestation sociale et l'imposition du Plan
Colombie pour intensifier la guerre et l'élimination des organisations
sociales.Source : www.Collectifs.net
Auteur :
SINALTRAINAL
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