Collectif de Révolte Anti-Capitaliste Poitiers
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 les nouveaux combattants de l'ultragauche

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black jack
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MessageSujet: les nouveaux combattants de l'ultragauche   les nouveaux combattants de l'ultragauche Icon_minitimeDim 4 Mai - 22:25

Violences et tentatives d'attentat se multiplient contre les bâtiments
publics. Leurs auteurs sont souvent de très jeunes militants autonomes
qui haïssent l'Etat et le capitalisme, et jugent l'extrême gauche «
embourgeoisée ». Les Renseignements généraux les surveillent de près.
Etat d'une menace qui progresse... et inquiète.



Hervé Gattegno



Les nouveaux combattants de l'ultragauche





Elles ont tout juste 20 ans, lui à peine plus. Familiers des squats
de Toulouse où se croisent jeunes paumés, SDF à la dérive et militants
anarchistes et autonomes, les deux jeunes filles et leur compagnon ont
été interpellés par la police un matin de janvier, après des semaines
d'enquête et de surveillance. L'attentat à la voiture piégée, qu'ils
avaient fomenté à Rennes quelques jours plus tôt, avait heureusement
échoué : les trois bouteilles de gaz cachées dans une voiture garée
devant le siège de la Direction régionale des douanes n'avaient pas
explosé. Mais le petit carnet noir retrouvé sur l'un des membres de ce
commando attestait sa marche vers la violence : les policiers y ont
retrouvé des repérages pour la préparation de vols à main armée dans la
capitale bretonne et le mode d'emploi nécessaire à la fabrication
d'explosifs.



L'exemple n'est pas isolé : depuis deux ans, les Renseignements
généraux disent avoir observé une recrudescence de telles formes
d'engagement, à la confluence de l'action politique et du terrorisme.
Profil type de ces nouveaux combattants de l'« ultragauche » : de très
jeunes gens issus de la mouvance anarchiste ou libertaire et de
l'extrême gauche la plus radicale, engagés dans le refus de l'Etat, du
capitalisme et de la mondialisation, qui vivent et se déplacent en
petits groupes, ne travaillent pas et sont à la recherche de toutes
formes de contestation radicale. A la demande de Michèle Alliot-Marie,
un vaste recensement national des actes et des groupes en relation avec
cette mouvance est en
cours.



Un récent rapport de la Direction centrale des RG, classé confidentiel
et remis à la ministre de l'Intérieur, estime le nombre de ces
militants /« entre un et deux milliers »/ dans l'ensemble de la France
et signale l'existence de /« quelques centaines d'éléments radicaux »/
-que la hiérarchie policière estime /« aux alentours de 300 »./ Leurs
terrains
privilégiés sont situés à Toulouse, Montpellier, Nantes, Rennes,
Grenoble, Lyon et dans la région parisienne. On les retrouve dans les
grandes manifestations politiques comme les défilés contre le contrat
première embauche (CPE) en 2006 et la réforme des retraites en 2007, où
ils se joignent souvent aux « casseurs ». On les remarque aussi dans
les
rassemblements de soutien aux sans-papiers ou les protestations contre
les expulsions. Les cortèges de militants altermondialistes à
l'occasion des sommets du G8 constituent pour eux des points de
ralliement obligés. Leurs retrouvailles avec leurs homologues européens
y suscitent des déchaînements de violence -comme à Gênes, en 2001, où
les carabiniers s'étaient laissé entraîner dans une sanglante bataille
rangée.



Mais, si leur vigueur et leur résistance surprennent dans les
bagarres avec les forces de l'ordre, ils n'ont pas le profil des
skinheads et autres brutes de l'extrême droite fascisante. /« Ils ne
constituent pas une organisation structurée, mais ils ont une culture
politique et une formation idéologique bien supérieures,/ explique un
dirigeant policier.
/Et ils maîtrisent les techniques de la guérilla urbaine, ce qui les
rend redoutables. »/ Ils lisent la presse (même s'ils dénoncent sa «
soumission au capitalisme »), communiquent via Internet, animent
parfois des sites Web dont l'objet apparent est le soutien aux
prisonniers ou aux immigrés. Ils rêvent de grèves générales et leur
référence continue
d'être Action directe, qui enchaîna hold-up, attentats et assassinats dans les années 80.



D'où la crainte policière de voir ces émules passer à l'acte un jour.
Signe d'une adulation jamais démentie : en décembre 2007, un petit
groupe de sympathisants toulousains, le Mix'Art Myrys, organisait une
vente de tableaux au profit d'un comité de soutien aux
prisonniers politiques d'Action directe-Nathalie Ménigon, l'un des
pivots d'AD, est en semi-liberté au centre de détention voisin de
Seysses...



*Bombes et sabotages*



Les RG locaux évoquent parallèlement l'existence, dans
l'agglomération toulousaine, de plusieurs squats politiques de la même
mouvance, dont un, baptisé Le Pavillon sauvage, a investi des bâtiments
militaires. Les registres policiers attribuent aussi à la mouvance
d'ultragauche plusieurs tentatives d'attentat non revendiqués dans la
Ville rose : des
jets de cocktails Molotov en série, en avril 2007 (juste avant la
visite de Ségolène Royal), contre la Chambre régionale des comptes,
l'ANPE et le Conseil économique et social ; le dépôt d'un réchaud piégé
devant un poste de police le 14 juin suivant ; et même une bombe
artisanale placée au centre de rétention administrative des Minimes, le
16 octobre, avant la visite annoncée du préfet...



Le 7 mars, d'autres bombes ont été désamorcées devant le centre des
impôts, et une semaine plus tard devant l'entrée de l'immeuble qui
abrite le siège régional du Medef : un flacon isotherme empli de
liquide explosif qui fit long feu, mais qui rappelle-par l'objectif et
la méthode-l'engin retrouvé dans les toilettes d'HEC, à Jouy-en-Josas,
le 23 août 2007, près de l'amphithéâtre où se tenait l'université d'été
du Medef, que devait inaugurer Laurence Parisot et qui attendait la
visite de Nicolas Sarkozy... Les 16 bouteilles pleines d'un mélange
d'essence et de white spirit étaient reliées à un dispositif de mise à
feu équipé d'un minuteur. /« Une bombe artisanale mais de bonne facture
»,/ avaient diagnostiqué les experts-qui se déclencha sans exploser.



Sans atteindre le degré d'organisation ni l'efficacité des «
modèles » d'AD, de telles tentatives devenues courantes font craindre
aux RG /« la renaissance d'un terrorisme de nature idéologique »/ à la
gauche de l'extrême gauche électorale (celle de la LCR et de Lutte
ouvrière), que ces militants autonomes jugent embourgeoisée et vendue
au système. Leurs tracts et leurs slogans n'appellent pas au rejet du
capitalisme mais à
sa /« destruction »/ , de même qu'à celle des symboles de /« l'Etat
répressif »/ : prisons, locaux de police ou de justice. Les
spécialistes du ministère de l'Intérieur n'excluent pas que de tels
partisans, électrons libres évoluant à la gauche des syndicats SUD,
soient aussi à l'origine des sabotages de voies ferrées perpétrés au
moment des grèves
de la SNCF en 2007.



Le 23 janvier, un jeune couple a été arrêté par des douaniers au péage
autoroutier de Vierzon (Cher). Déjà repérés dans des squats autonomes
de Rennes, Nantes et Montreuil-sous-Bois, ils cachaient dans leur
voiture 1,6 kilo de chlorate de soude et un mode d'emploi en plusieurs
langues pour la fabrication de bombes artisanales à partir de ce
produit. Ils détenaient aussi les plans détaillés du centre de
détention pour mineurs
de Porcheville (Yvelines).



L'enquête a révélé un étonnant recoupement : l'ADN de la jeune femme
correspondait à une empreinte relevée sur l'engin explosif trouvé sous
une voiture de police en mai 2007, aux abords du commissariat central
du 18e arrondissement de Paris-un attentat revendiqué par... les
indépendantistes corses du FLNC-Union des combattants ! /« Les
militants de ces mouvances n'ont rien de commun, mais ils se croisent
souvent dans
des foyers ou des lieux réservés aux associations »,/ explique un responsable policier.



A Fontenay-sous-Bois, le 19 janvier, trois autres de ces /« routards
anarcho-autonomes »/ -selon les RG-avaient été interceptés en
possession de substances explosives et de clous, alors qu'ils se
rendaient à une manifestation sous les murs du centre de rétention
administrative de Vincennes. A Rennes, les enquêteurs ont saisi des
tracts détournant de vieux slogans féministes : /« Si je sais faire un
gâteau, je sais faire une bombe. »/ Dans l'Aude, une note récente
relevait la montée des agitations contre l'usine d'OGM de Monsanto et
prévenait : /« L'usage d'explosifs artisanaux n'est plus exclu. »/ Plus
modestement, les RG de l'Hérault ont signalé les débordements de
militants qui appelaient à /« brûler les voitures des bourgeois »/ et
joignaient le geste à la parole.



Loin d'endiguer cette progression, les arrestations de ces
militants alimentent la contestation et renforcent les mouvements qui
la relaient. De nombreux comités de défense se sont créés ces derniers
mois, ainsi que des « caisses de soutien » aux détenus. L'une d'elles,
baptisée Calimero-du nom du poussin noir du dessin animé dont le
leitmotiv est : /« C'est trop inzuste »/ -, appelait récemment à /« la
continuité de
révoltes qui peuvent être individuelles ou collectives et prendre
diverses formes »./ Un site Internet d'ultragauche reproduisait, il y a
quelques jours, la lettre de deux des trois militants interpellés à
Fontenay, écrite de leur prison. /« Nous espérons,/ concluaient-ils,
/que nous sommes nombreux à avoir cette rage au coeur pour tisser les
solidarités qui feront les révoltes. »/ L'un des internautes a répondu
: /« Tenez bon. On est avec vous. En pensée et en action. »/



Tour d'Europe de l'ultragauche



En Grèce, depuis le démantèlement (en 2003) du groupe historique du
17-Novembre, à l'origine d'une cinquantaine d'attentats entre 1975 et
2000, de nouveaux groupes sont apparus : le principal est EA (Lutte
révolutionnaire), auteur d'une attaque contre le convoi du ministre de
la Culture en 2006 et d'un tir de roquette contre l'ambassade des
Etats-Unis à Athènes. D'autres groupes anarcho-révolutionnaires ont
parfois ciblé des intérêts français-des concessions Renault et Citroën
en 2006-en réplique à des expulsions de squats autonomes dans notre
pays.



En Allemagne , de petites cellules révolutionnaires se sont
signalées à Berlin et à Hambourg, ainsi que lors du sommet du G8 à
Heiligendamm, au printemps 2007. Le 2 juin 2007, à Rostock, une troupe
de militants ultraviolents s'est attaquée à coups de cocktails Molotov
et de feux d'artifice aux forces de l'ordre, blessant 433 agents et
policiers.



En Espagne, les héritiers des Grapo (Groupes d'appui à la
résistance antifasciste), dont le dernier commando a été arrêté en
janvier 2008 à Barcelone, s'appellent Okupas, actif en Catalogne, et
Antifa, implanté à Madrid ; ces deux mouvements multiplient notamment
provocations et bagarres contre la police locale.



En Belgique, d'ex-membres des anciennes Cellules communistes
combattantes ont formé un Bloc marxiste-léniniste, dont la propagande
s'alimente du conflit nationaliste entre Wallons et Flamands



Italie : Les Brigades rouges ne sont pas mortes



Le 2 mai 2003, le contrôle de routine d'un couple dans un train à
proximité de Florence dégénère en fusillade. Un agent et Mario Galesi,
l'homme qui avait ouvert le feu contre les policiers, périssent. Nadia
Desdemona Lioce, la femme du couple, est arrêtée.



Les nouvelles Brigades rouges sont décapitées. Car, vivant en
clandestinité depuis 1995, Nadia Lioce, 45 ans, était devenue la chef
des terroristes se revendiquant des BR. C'est sa cellule qui avait
assassiné en mai 1999 l'économiste Massimo D'Antona et, en mars 2002,
le conseiller du ministre du Travail Marco Biagi.



L'agenda et l'ordinateur de Nadia conduisent à l'arrestation de ses
compagnons d'armes. A l'époque, l'arrestation de l'intégralité des
membres des Brigades rouges-Parti communiste combattant (BR-PCC) est
considérée comme l'éradication des derniers vestiges des BR. Erreur. En
février 2007, un coup de filet conduit à l'arrestation d'une quinzaine
de militants se revendiquant des nouvelles Brigades rouges. La police
découvre une cache d'armes et des documents qui indiquent la
préparation d'attentats contre deux journaux, /Il Corriere della sera/
et /Libero/ , et contre la villa de Berlusconi en Sardaigne.



La présence de sept syndicalistes sur les quinze personnes
incarcérées est un choc pour l'opinion, car elle semble indiquer une
complicité entre terrorisme et monde syndical, comme dans les années
70. Les derniers militants arrêtés appartiennent à une génération
spontanée qui n'a pas connu les acteurs des « années de plomb » et qui
a poussé dans
les réseaux alternatifs des squats. Elle réunit altermondialistes,
anarchistes et une frange d'écologistes durs. La police redoute que le
retour au pouvoir de Silvio Berlusconi ne relance des violences
similaires à celles du début des années 2000 commises contre des
banques, des tribunaux et des sièges de son parti, Forza Italia.
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MessageSujet: Re: les nouveaux combattants de l'ultragauche   les nouveaux combattants de l'ultragauche Icon_minitimeDim 4 Mai - 22:25

Une réaction trouvée sur le net :



Cet article est une (mauvaise) mayonnaise policière qui prépare
(cherche à légitimer) arrestations et procès en tout genre dont voici
quelques exemples :

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3713

http://www.ac-reseau.org/spip.php?article1829

http://paris.indymedia.org/breve.php3?id_breve=7998

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2830



Pour ne pas être démuni dans de telles circonstances, un conseil de lecture : "Face à la police / Face à la justice"

http://www.guidejuridique.net/





Certains sont probablement heureux d'une telle forme de
reconnaissance (incarner l'ennemi intérieur). C'est n'importe quoi. Pas
envie ni temps pour en dire davantage, le post qui suit, trouvé sur
indymédia, établit une distance critique minimale.



http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=98827



Pour ceux qui ne le savaient pas, une enquête nationale est en
cours autour de la dite "mouvance anarcho-autonome". Ce nouvel article,
tracé sous la dictée policière, joue à nouveau sur le spectre d'un
retour du terrorisme d'extrême-gauche, de type Action Directe, pour
enfermer d'avance au nom de suspicions d'"intentions terroristes" ceux
et celles qui s'organisent en marge des partis et des syndicats.



Ceux-là même qui seraient susceptibles -- ne l'ont-ils déjà pas
fait lors, notamment, du CPE ? -- d'établir les passerelles qui
manquent à un mouvement social qui s'épuise à force de s'affronter à
des aveugles et à des sourds. Ceux-là mêmes qui nourrissent des
perspectives plus larges que de simples revendications et pensent qu'il
n'y a pas qu'en mai qu'on peut se révolter. Peut-être est-ce cela qui
dérange.



Que faire quand les voies politiques traditionnelles
(pseudo-contre- pouvoir institutionnels, pétitions, manifestations,
grèves encadrées) apparaissent incapables d'infléchir les politiques
gouvernementales et, au-delà, de faire émerger un monde - ou des mondes
- qui échappe à la logique implacable du capitalisme ?



D'autres idées, d'autres formes de vie, d'organisation, d'envisager
la politique et la révolte existent. Ne les laissons pas nous
terroriser, nous bayonner, nous enfermer, nous "groupusculiser", nous
séparer.



Les flics et les médias rêvent de terroristes quand nous voyons des ami-e-s, des copains, des copines et des camarades.



Ils veulent faire peur et, pour y parvenir, en rajoutent sur les
faits, tablent sur des suspicions, établissent des liaisons foireuses
et instituent de faux modèles, de fausses "références".



Il tient à tou-te-s de ne pas y donner foi, d'en discuter autour de
nous pour nous faire notre propre idée... car on ne peut pas répéter
sans cesse que les médias mentent, manipulent et leur donner crédit
quand est utilisé, répété, le mot-clef "terroriste", repoussoir
institué susceptible de faire passer des activistes, des militants pour
des criminels et pourquoi pas des assassins.



Regardons l'histoire, voyons à quels points certains pratiques
étaient courantes il n'y a pas si longtemps, sans pour autant que leurs
auteurs soient dénoncés comme terroristes... et demandons nous
pourquoi.



Ne pas lâcher



Se sentir solidaire



Garder la pêche
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MessageSujet: Re: les nouveaux combattants de l'ultragauche   les nouveaux combattants de l'ultragauche Icon_minitimeJeu 19 Juin - 16:45

les ultras sont des mechants...bouuuuuuhhhhh
ca fait penser a la mm demarche des soc dem sous jospin ac le RAPPORT DES RG en 2000 sur lextreme gauche.... un delice de paranoia tardive http://iso.metric.free.fr/04/rg-gauche2000.htm
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Pierre Jean
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MessageSujet: Re: les nouveaux combattants de l'ultragauche   les nouveaux combattants de l'ultragauche Icon_minitimeJeu 19 Juin - 23:37

Qui sait s'il est fiché (à part Blacj JacK...) ?

Moi j'ai l'immense fierté d'annoncer que l'intégralité de ma famille est fichée.
Même si maintenant y'en a qui peut les lire tranquilou ces fiches... Basketball
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Haymarket
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MessageSujet: Re: les nouveaux combattants de l'ultragauche   les nouveaux combattants de l'ultragauche Icon_minitimeVen 20 Juin - 0:54

Le seul moyen de le savoir c'est de demander a la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL).
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MessageSujet: Re: les nouveaux combattants de l'ultragauche   les nouveaux combattants de l'ultragauche Icon_minitime

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