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 L'UIMM et l'extrême droite étudiante

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Date d'inscription : 23/02/2008

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MessageSujet: L'UIMM et l'extrême droite étudiante   L'UIMM et l'extrême droite étudiante Icon_minitimeLun 14 Avr - 3:27

L'UIMM aurait financé l'extrême droite étudiante en 1974 NOUVELOBS.COM | 04.03.2008 | 11:51



L'organisation patronale aurait notamment versé des fonds en liquide
aux colleurs d'affiches du GUD dans le cadre de la campagne
présidentielle de Valéry Giscard d'Estaing, en 1974. Les groupuscules
Occident et Ordre Nouveau seraient également concernés.


Selon une information révélée par le Figaro, mardi 4 mars, une partie
des fonds secrets de l'Union des Industries et Métiers de la
Métallurgie (UIMM) pourrait avoir transité, dans les années 70, par des
mouvements étudiants d'extrême droite, Occident, Ordre Nouveau et le
GUD (Groupe Union Droit devenu Groupe Union Défense). Le quotidien
révèle que ce dernier aurait notamment reçu des enveloppes d'argent
liquide pour payer des colleurs d'affiches durant la campagne de 1974,
ce qui aurait indirectement servi l'élection de Valéry Giscard
d'Estaing. Cette théorie est née le 13 février dernier lors de
l'audition du délégué général adjoint de l'UIMM, Dominique de Calan,
mis en examen dans le cadre de l'enquête sur les caisses noires de
l'organisation patronale. Face aux enquêteurs de la brigade financière,
Dominique de Calan avait évoqué des "organismes universitaires" qui
auraient bénéficié des fonds en liquide distribués par l'UIMM.


"Seuls quelques naïfs…"



Le juge Roger Le Loire, en charge de l'instruction, a donc décidé de
convoquer, à titre de témoin, Yves Bertrand, directeur central des
Renseignements généraux (RG) entre 1992 et 2004, explique le Figaro.
Dans son livre "Je ne sais rien mais je dirai presque tout", sorti à la
rentrée 2007, cet ancien policier affirme que "seuls quelques naïfs
croient encore que Giscard a pu mener campagne, en 1974, avec les
maigres moyens des Républicains indépendants : sa logistique, son
service d'ordre, ce sont les "petits gars" d'Ordre nouveau qui les ont
assurés, grâce aux enveloppes en liquide de l'Union des industries
métallurgiques et minières, la fameuse UIMM, dont la gauche ne s'est
jamais privée de rappeler qu'elle descendait de l'ancien Comité des
forges, le bastion des 200 familles". Interrogé lundi soir par le
Figaro, l'ancien directeur des RG va encore plus loin. "Ce que j'ai
écrit pour VGE est valable pour toute la classe politique. Le patronat
saupoudrait tous ceux qui pouvaient avoir une responsabilité locale ou
nationale", assure-t-il.


"Un raccourci un peu intrépide"



Joint lui aussi par le quotidien, l'ancien ministre Alain Madelin,
ancien membre d'Occident puis membre de l'équipe de campagne de
Giscard, affirme que "la thèse d'Yves Bertrand est un raccourci un peu
intrépide. Que l'UIMM soutienne Giscard via le CNPF (l'ancien Medef),
pourquoi pas ? Mais qu'ils aient payé directement le GUD, c'est
absurde." De son côté, Valéry Giscard d'Estaing a assuré n'avoir jamais
eu connaissance de tels financements. "Qu'un mouvement d'extrême droite
puisse coller mes affiches de campagne relève de l'invraisemblable",
a-t-il dit au Figaro. D'un point de vue juridique, le financement d'un
mouvement étudiant ou politique présente un risque important pour les
dirigeants de l'instance patronale qui ont toujours assuré que les
fonds étaient distribués dans le cadre de pratiques institutionnalisées
au sein de l'UIMM. Couvert, selon lui, par la loi Waldeck Rousseau de
1884 sur le statut des syndicats, Denis Gautier-Sauvagnac a, lui,
toujours répété que les fonds débloqués par l'UIMM étaient destinés
"aux représentants des organismes participant à la vie sociale de notre
pays".


L'enquête continue



Face à toutes ces explications, le juge d'instruction Le Loire veut
désormais en savoir plus. Il devrait notamment entendre Yves Bertrand
le 13 mars pour éclaircir la possibilité d'un financement de mouvements
étudiants. Parallèlement, la brigade financière doit continuer ses
vérifications jusqu'à la fin du mois de mars pour tenter de savoir où
sont allés les 18,9 millions d'euros sortis des caisses de
l'organisation patronale entre 2000 et 2007.
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