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| ARTICLES! | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: ARTICLES! Jeu 6 Mar - 22:41 | |
| Voila un topic pour les articles du journal (et du site bien sur!!) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ARTICLES! Jeu 6 Mar - 22:42 | |
| L'article de maxime!
LA PLACE DE LA DELATION DANS NOTRE SOCIETE « Chaque enfant se verra confier la mémoire d’un enfant déporté ». Voici la dernière lubie de Nicolas Sarkozy annoncée à la mi-février. Cette mesure, fortement controversée, même au sein de la majorité, est pourtant censée témoigner d’une volonté de ne plus commettre les erreurs du passé : celle du régime de Vichy, celle des dénonciations de Juifs, celle de la délation. « Tout élément susceptible d’orienter favorablement les enquêtes en cours pourra faire l’objet d’une rémunération ». Voici la phrase par laquelle se terminait le tract distribué dans toutes les boites a lettres de Villiers-le-Bel, comportant un numéro de téléphone en caractère gras, aboutissant à une cellule du ministère de l’Intérieur. Après les émeutes de Novembre 2007 qui avaient vu s’opposer violemment les jeunes du quartier et les forces de l’ordre, en réaction à la collision entre une voiture de police et une mini-moto - tuant deux de leurs copains - voici ce que le gouvernement fait passer aux habitants de la cité : un appel à la délation, et rémunérée encore ! C’est donc cela la politique du gouvernement ? Blâmer des faits pour les réitérer dans un autre cadre ? Cracher sur la délation pour la remettre au goût du jour ? Et que penser du numéro d’appel mis en place par le ministère de l’immigration et de l’identité nationale pour dénoncer des personnes en situation « irrégulière » afin de remplir des quotas d’expulsions? Ce sont surtout des quotas d’inhumanité qui sont atteints avec de telles pratiques ! Il n’y avait donc pas assez des caméras de surveillance placées un peu partout et violant notre liberté individuelle pour mieux encadrer la population : maintenant on l’achète, on la divise, on la morcelle, et on règne sur ce qu’il en reste. On entre aujourd’hui dans un monde où l’on pousse les citoyens à l’individualisme et où la confiance n’a plus sa place. Ce climat de tensions profite au gouvernement qui peut ainsi surveiller et sanctionner ses « sujets ». L’ère décrite dans 1984, célèbre roman d’anticipation de Georges Orwell, n’est plus très loin ! Nous devons par-là rester vigilants face aux attaques du pouvoir, qui cherche à nous diviser ! La Justice ne s’achète pas, et les illégalités de nos voisins ne sont pas à vendre ! Soyons unis pour notre liberté, soyons solidaires pour résister ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ARTICLES! Jeu 6 Mar - 22:44 | |
| La consommation nuit gravement à votre existence !
A l’heure où la population s’inquiète pour son pouvoir d’achat, ainsi que pour l’avenir de notre planète, il est grand temps de soulever le fond du problème. A qui profite cette consommation de masse ? Est ce au consommateur ou à l’ensemble de ces firmes économiques de notre « chère » société ultra libérale ? De plus cette surconsommation n’a-t-elle pas elle aussi un effet non négligeable sur notre planète ?
En effet la société ultra-libérale dans laquelle nous vivons, nous conditionne à cette consommation excessive par le biais de différents moyens tel que le matraquage publicitaire (adapté aux différentes tranches de populations ;par le biais des publicités télévisuelles,des brochures publicitaires…), l’évolution incessante de la haute technologie, le développement de nouveaux besoins (non nécessaires au bien-être de l’Homme), le conditionnement dans les zones commerciales pour pousser le consommateur à acheter…L’ensemble de ces stratégies entraîne l’aliénation du citoyen, le consommateur se sent en quelques sortes obliger de posséder les produits « au derniers cris » : la dernière automobile, le dernier ordinateur, les derniers vêtements à la mode…et cela se remarque même chez les plus jeunes, les enfants sont eux aussi victimes de cette manipulation (matraquage publicitaire adapté, effet de stéréotypation…). Les consommateurs se sentent obliger de posséder le meilleur des produits pour avoir l’impression d’exister et de se sentir influent, cette idée est fausse et n’est basé que sur d’infâmes préjugés visant à discriminer autrui sur des bases matérielles. Provocant ainsi cette course à la performance dans l’achat des produits, entraînant la recherche du produit le plus cher en se référant à la marque (en la pensant gage de qualité) et non pas en se basant sur des critères de qualité et de respect de l’Homme et de l’environnement. Vous souciez vous du respect du travailleur ou de notre planète lorsque vous achetez tous ces produits si futiles à notre bonheur ? Ces mêmes produits qui ont été fabriqués par une jeune main d’œuvre exploitée dès son plus jeune age, travaillant dans des conditions intolérables et gagnant une misère. Ces mêmes produits nécessitant divers agents chimiques extrêmement polluant, pour leur élaboration ; ces mêmes produits qui ne se dégraderont que dans plusieurs centaines voir milliers d’années et qui au cours de leur dégradation pollueront notre planète ! Cette même planète que les générations futures retrouveront appauvries en ressources naturelles et ensevelies sous d’inombrables déchets : emballages, et autres déchets dues à notre surconsommation…
Notre « pouvoir d’achat » est en baisse ?!A qui profite cela ? A nos dirigeants de tous bord politique qu’il soit, aux exploiteurs, à la classe dominante…En effet dans une logique où le citoyen « doit travailler plus pour gagner plus », cette mentalité ne profite peu (pour ainsi pas) aux citoyens, car l’argent (car il s’agit bien de gagner plus d’argent et non de détente, de temps…de plaisir) gagner sera en majeur partie dépensait dans la consommation excessive des citoyens, ne profitant ainsi pas à ,ces derniers mais plutôt à la classe des exploiteurs. Il est maintenant important de comprendre cela et de réagir en conséquence, consommer intelligemment, boycotter les grandes firmes économiques… Moins se soucier de son pouvoir d’achat mais plutôt penser à profiter pleinement de la vie, ouvrir les yeux et se rendre compte que nous passons …
…NOTRE VIE À LA « GAGNER » !
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| | | manou toto 1ere classe
Nombre de messages : 1344 Localisation : au patxoki!!! Date d'inscription : 25/05/2007
| Sujet: Re: ARTICLES! Ven 7 Mar - 1:16 | |
| Ma môman est est prete a fairere un article...
Attention c'est un domaine assez pointu (peut etre a reserver pour le site); la maison bioclimatique!!!
Elle est calé et elle ecrit bien...donc bon c'est interessant! | |
| | | black jack Gloire a toi grand timonier!!!
Nombre de messages : 1069 Localisation : vous etes ici! Date d'inscription : 01/10/2007
| | | | manou toto 1ere classe
Nombre de messages : 1344 Localisation : au patxoki!!! Date d'inscription : 25/05/2007
| Sujet: Re: ARTICLES! Lun 24 Mar - 23:07 | |
| L’extrême gauche face au pouvoir médiatique.
Oui vous avez remarqué vous aussi… Vous avez vous aussi décidé d’éteindre votre poste téléviseur, de dynamiter votre poste de radio, de déchirer votre abonnement au « Monde » et vivre ainsi en autarcie médiatique avec comme seules infos le noble site Internet, j’ai nommé « Indymedia » ! Vous aussi vous refusez TF1 et les discours alarmistes sur le danger d’un possible retour gauchiste, ou pire… d’une immigration incontrôlée ! (le tout sous un couvert d’apolitisme bien pensant cela va de soi…). Oui le discours de Jean Marc Sylvestre tout les matin vous retrousse le poil, vous faisant vomir un flot d’insultes dans votre bagnole à 7 heures du mat’ (c’est normal je vous rassure… « Débarrassons nous des démons du protectionnisme » ou d’autres frivolités de bon matin, ça irrite les oreilles). Vous en avez marre de voir BHL partout commenter son nouveau chef d’œuvre, de voir Laurent Joffrin se faire cirer les bottes par toute la gente médiatique (car il les a justement lui, à sa botte). Vous crachez de mépris sur les articles de Edwy Plenel, les chroniques aberrantes (et omniprésentes) de Jean Marie Cavada et les analyses édulcorées de notre maître à tous et ancien conseiller de Mitterrand ; Max Gallo !
Tout ça pour vous démontrer la noirceur du tableau médiatique actuel. Il est a noté qu’il n’en fut pas ainsi tout le temps, dans les années 1970 les français pouvaient se satisfaire d’une certaine ligne politique d’extrême gauche en lisant Liberation… Il ne faut desormais que ce satisfaire de Charlie Hebdo (ou les articles de fond manquent cruellement pour appuyer les caricatures féroces des joyeux carabins de la presse) et de quelques journaux groupusculaires (le plan B, CQFD…). Enfin je suis dur là… pour les nostalgiques y’a aussi l’Humanité. Mais là encore à défaut d’être ultra-libéraux et sentant la mort prochaine du journal les communistes sollicitent souvent un large public au détriment des infos importantes (une page entière consacrée à la mort de Carlos, il y‘a deux mois, c’est beaucoup quand on sait ce qu’il y’a à dire sur la situation internationale). Enfin à leur décharge c’est un des rares journaux qui traite véritablement du social et des luttes en cours. Ce n’est pas rien… Ne cherchez pas du coté de la radio ou de la télé…il n’y’a rien (bien que ce secteur évolue, j’y reviens à la fin…). La situation est donc défavorable pour lancer un conflit social, l’information n’étant pas, ou très peu relayée par ce pouvoir officieux… preuve en est la mobilisation (importante) contre la Réforme des universités l’automne dernier. Le peu de temps d’antenne est bien sur consacré à un discrédit sur les hommes et femmes qui luttent. C’est là qu’interviennent les paradoxes et les faiblesses de l’extrême gauche face au bras droit de l’état. La plupart des militants gauchistes pleurnichent sur le maigre sort qui leur est réservé dans la sphère médiatique ! (certains, je nuances sinon on va me tomber dessus à bras raccourcis) Y’a t’il quelques chose d’anormal ? Quand on sait que des gens meurent au travail dans des conditions atroces sans laisser de traces que dans les brèves des journaux locaux (oui vous savez les faits divers que personne ne lit…) il n’est pas étonnant de voir que 300 jeunes braillards qui défilent dans les rues de Poitiers soient soigneusement ignorés… Il serait fort naïf de croire à un changement soudain de la direction médiatique.
Là encore il faut nuancer… Si l’on parle de « la direction » c’est bien qu’il s’agit d’une ligne éditorial précise à laquelle le journaliste, qu’importe sa couleur politique, est sommé d’obéir aux mots d’ordres. Il est néanmoins intéressant, en parlant individuellement a des journalistes, d’observer que la censure n’existe pas dans les salles de JT ou les salles de rédactions. Selon Michel Monpontet, monteur, réalisateur et impertinent chroniqueur de « Mon œil » dans l’émission « 13 heure 15 le Samedi » sur France 2 « Le principal danger qui plane au dessus du journaliste, c’est l’autocensure. La censure à proprement parlé n’existe pas ». Les directeurs des grands organes de presse n’ont même pas besoin de se salir les mains… le journaliste de base a peur. Peur pour son emploi. Comme dans toutes les entreprises le grand patronat fait régner un climat de division et d’instabilité afin d’avoir des employés plus malléables. Pas si malléables que ça néanmoins car le 13 février a eu lieu une grève massive dans l’audiovisuel français… comme quoi c’est partout pareil… Donc le « tous des pourris » est à ranger au placard. Nous sommes en lutte face à des magnats de la presse (Lagardère, Bolloré…) pour qui les journalistes ne sont que des outils… Loin de nier la capacité des journalistes à divulguer leur propre point de vu, leurs tache est pleine de contrainte, a l’image du monde du travail à l’heure actuelle.
Quelles réactions avoir alors ? L’agitation et l’abattement caractéristique de la gauche en général ? Les critiques faciles et redondantes (BHL considéré comme un bouffon et cible facile de toutes les critiques représente bien la difficulté qu’a la gauche alternative à cerner la globalité du sujet) ? Certaines personnes ce sont lancés dans une critique des médias en général et de la télévision en particulier. On peut citer Serge Halimi, journaliste au « Monde diplomatique », qui dans son livre le plus connu « Les nouveaux chiens de garde » lance la fronde anti-média. Ce livre, paru en 1997 et réédité et retravaillé en 2005, a acquis une certaine popularité dans les milieux influencés par la pensée Boudieusienne… Pourtant cet ouvrage brille autant par la finesse de son analyse et son style acerbe que par l’incapacité qu’il a à donner de réelles solutions. Dans un final brouillon l’auteur lui même, sentant son œuvre inachevée bafouille quelques mots malhabile « la lucidité elle même est une forme de résistance ». Est ce des excuses, une forme d’abandon ? Nul ne le sait en tout cas cette formule à elle seule démontre une négation de l’action. Une sorte de complaisance face au climat actuel, et surtout, elle anile tout esprit de lutte, laissant place à une atmosphère morose. Car non, la lucidité n’est pas suffisante pour changer les choses, non la lucidité n’a pas été la seule des armes quand il a s’agit de démonter le systèmes des écoutes téléphoniques à l’Elysée, non la lucidité ne fut pas la seule arme quand il a s’agit de montrer les liens entre la France et l’Afrique ! Non la négation de l’idée de médias n’est pas valable ! Oui le journalisme peut encore faire preuve de courage et d’intégrité, luttant au sein même de son entreprise ! Oui c’est une forme de courage que de se battre pour faire publier tel ou tel article ! Et ce courage Serge Halimi ne l’a pas ! La critique de la télévision est tellement facile dans son fauteuil…
Nous arrivons à un stade ou l’émergences de télévisions alternatives est possible. Les évolutions technologiques nous le permettent ! La TNT va révolutionner le petit écran. On a vu le jeudi 19 mars 2008 le lancement d’un bouquet télévisuel strictement parisien. Parmi les 7 chaînes sélectionnés on y découvre un OVNI ; « Télé Bocal » une télévision associative et militante qui depuis des années arpente les trottoirs du cinquième arrondissement. À quand de telles initiatives sur Poitiers ? L’idée est la même pour la radio où Poitiers a prouvé avec RMZ la possibilité d’avoir réellement des auditeurs fidèles et ainsi concurrencer les grandes chaînes commerciales même si cela reste dans un périmètre restreint. Chacun à la capacité de monter, ou de rejoindre, avec des gens motivés, une association, une organisation quelconque capable de diffuser des idées autres que celles inculqués par la logique capitaliste. Il ne faut néanmoins pas se leurrer… le journalisme est un métier, n’importe qui ne peux devenir journaliste. Il est donc du ressort des journalistes de faire évoluer le système de l’intérieur, mais aussi à chacun de se faire journaliste, chercher les informations et acquérir un véritable esprit critique pour faire émerger les medias alternatifs et ainsi attirer les journalistes de métier vers une autre forme de travail, plus épanouissant. A vos plumes !
C'est criticable... allez y je suis pas là pour recevoir des fleurs. Je l'ai fais volontairement polemique mais c'est un sujet que je connais. Si tout le monde en faisait un au lieu de passer son temps a essyer de convaincre l'autre que c'est nul ce q'il dit ça serait lus constructif. | |
| | | Boris vieux de la vieille
Nombre de messages : 409 Localisation : Dans la salle du bar tabac de la rue des martyrs Date d'inscription : 02/10/2007
| Sujet: Re: ARTICLES! Mer 26 Mar - 20:11 | |
| Bah moi je le trouve plutot bien foutu ton article manou. Il est bien structuré et tout. Interessant aussi. Mais je pense qu'il est un peu trop long. D'une part ca peut dissuader le lecteur (bien qu'on soit pas non plus la pour faire les putes), mais aussi ca risque de prendre pas mal de place sur le journal. Mais sinon moi je le trouve bien écrit. | |
| | | AnArtCo gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 52 Age : 43 Localisation : Nomade Date d'inscription : 03/03/2008
| Sujet: Pour manou Mer 26 Mar - 22:31 | |
| Je suis sur la même impression que Boris.
Il faut tenir compte de ce que j'appelle le "syndrôme SMS".
Serait ce dire que les Idées ne tiennent plus la distance ?
NON !!!
Que les gens sont distancés par les Idées ? Peut-être.
Alors sans les conforter dans un endormissement et un obscurantisme qui arrangent le Systéme, on peut adapter les messages.
Mais Attention la marquettisation (peut-être un néo-logisme), les slogans qui effacent l'Idée. | |
| | | manou toto 1ere classe
Nombre de messages : 1344 Localisation : au patxoki!!! Date d'inscription : 25/05/2007
| Sujet: Re: ARTICLES! Mer 26 Mar - 22:46 | |
| En même temps c'est super dur de donner de la consistance a un article en 15 lignes... en plus sur un journal ça fait pas long mon truc... je veux lutter moi, contre le syndrôme SMS... Je suis opposé a ce a quoi tends la télé actuellement; la vitesse la rapidité, la concision (Lire bourdieu et Noam Chomsky). Je crois encore que l'on peut attirer des gens avec des articles consistants... enfin c'est un choix quoi de ma part... j'aime pas trop effleurer les sujets (je sais c'est quand même effleuré, un sujet comme ça ça se fait pas en un article mais plutôt en un bouquin).
C'est qu'on a prévu de fiare un journal donc bon faudrait faire de sarticles qui echappent u peu au style tracts... (quitte a en mettre dans les brêves) Ceci dit je n'i pas forcement raison...
mais pour poser un style journalistique c'est vrai qu'en une page de word c'est chaud... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ARTICLES! Mer 26 Mar - 23:28 | |
| Franchement moi l'article je le trouve bien,et ca me gene pas du tout que ca soit publier de cette taille;si les gens veulent pas lire eh bah tampis pour leur gueule...si les gens sont con et veulent rester dans leur connerie tampis pour leur gueule,merde a la fin arrétons tout le temps de macher les choses,de tout simplifier,tout sécurisé...déresponsabiliser les gens!
(surtout qu'un journal c'est pas comme un tract c'est destiné a des gens "ciblés") |
| | | Boris vieux de la vieille
Nombre de messages : 409 Localisation : Dans la salle du bar tabac de la rue des martyrs Date d'inscription : 02/10/2007
| Sujet: Re: ARTICLES! Ven 28 Mar - 19:13 | |
| Ouais en fait c'est vrai. Vous m'avez convaincus. | |
| | | black jack Gloire a toi grand timonier!!!
Nombre de messages : 1069 Localisation : vous etes ici! Date d'inscription : 01/10/2007
| Sujet: Re: ARTICLES! Sam 29 Mar - 20:59 | |
| et l'articvle que je vous ais fait passer par mail ? celui de laila sur les sans pap'? | |
| | | hortefion gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 158 Localisation : sur les traces de chaque sans papier de France Date d'inscription : 18/11/2007
| Sujet: Re: ARTICLES! Sam 29 Mar - 23:35 | |
| Bien joué manou ! très bon article, et qu'importe la taille si le contenu est interessant et donne envie d'etre lu. Je pense que c'est le cas, c'est pas la peine de le raccourcir. | |
| | | Boris vieux de la vieille
Nombre de messages : 409 Localisation : Dans la salle du bar tabac de la rue des martyrs Date d'inscription : 02/10/2007
| Sujet: Re: ARTICLES! Dim 30 Mar - 21:09 | |
| On pourrait presque lancer le premier exemplaire de l'enragé avec ce qu'on a non? | |
| | | manou toto 1ere classe
Nombre de messages : 1344 Localisation : au patxoki!!! Date d'inscription : 25/05/2007
| Sujet: Re: ARTICLES! Dim 30 Mar - 21:15 | |
| Un peu juste 4 articles non? Tu nous ferait bien un artcle anti pub non boris? Ou tu explique qu'en gros c'est nous les néons débranchés... | |
| | | Boris vieux de la vieille
Nombre de messages : 409 Localisation : Dans la salle du bar tabac de la rue des martyrs Date d'inscription : 02/10/2007
| Sujet: Re: ARTICLES! Dim 30 Mar - 21:49 | |
| Bonne idée. Je vais m'y coller. Mais ce serait bien de commencer a voir comment on pourrait organiser ca. Commencer a voir les détails et tout. | |
| | | Pierro gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 102 Age : 35 Localisation : Rouillé (Michigan) Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Cool manou + nouvel article. Jeu 3 Avr - 12:12 | |
| Bon j'avoue je suis à la bourre. L'article est très bien, même si sur certains aspects j'aime bien Halimi, ou Corcuff... C'est vraiment du putain de bon boulot. Bon par contre c'est vrai que ça sera pas lu partout ni par tout le monde. Mais faut essayer de le diffuser.
Je me permet de rajouter un "article" issu d'un exposé de socio fait avec un sciences-pote, que j'ai pas encore tout à fait modifié/simplifié.
C'est sur le rapport des classes populaires aux médias.
« Les classes populaires ne parlent pas, elles sont parlées ». C’est en ces termes que Pierre Bourdieu décrivait la construction exogène de l’identité médiatique des classes populaires, mettant en avant une sous-représentativité des classes populaires dans l’espace médiatique français. Le terme «classe populaire » qui désigne une juxtaposition de catégories socioprofessionnelles (principalement ouvriers et employés), aux caractéristiques communes : bas salaires (moins de 1300euros net par mois), travail précaire, faible niveau de formation (80% ne possédant pas la bac), regroupant près de 15000000 d’individus. Ceux-ci ne proviennent plus uniquement du monde ouvrier, mais également des secteurs tertiaire, dans le domaine privé comme dans le domaine publique. Si ¾ des français regardent chaque jour la TV, les classes populaires en sont les plus grandes consommatrices (près de 87% des ouvriers regardant la TV chaque jour, alors que seulement 65% écoutent quotidiennement la radio, et que moins de 35% se connectent à internet de façon régulière. ) Ces chiffres révèlent l’intérêt des classes populaires pour la télévision, leur vecteur d’information principal. Il est nécessaire de privilégier l’analyse du journalisme télévisuel pour comprendre la relation classes populaires / journalisme. Les journalistes, particulièrement dans le milieu de la télévision, sont donc autant des présentateurs de l’information, que des représentants de l’espace médiatique auprès des classes populaires. La plupart des journalistes étant étrangers à la classe populaire, de par leur revenu (3500euros/mois), leur niveau d’études, et leur position sociale globale, dominante, on est en présence de deux champs sociaux, presque deux mondes distincts qui entrent en interaction dans une logique d’information et de représentation. Dès lors, comment expliquer que ces interactions débouchent sur l’intériorisation par les classes populaires de l’image que leur renvoie d’eux mêmes les journalistes ; et comment parvient-on à comprendre les comportements sociaux des classes populaires à travers la lecture des représentations médiatiques qui traduisent les perceptions sociales des journalistes ?
« L’approche journalistique des classes populaires traduit une interprétation médiatique des réalités sociales. »
Force est de constater la sur-représentation des actes de délinquance dans l’information journalistique qui concerne les classes populaires. Sans nécessairement parler de « fond de commerce », le constat, dans tous les médias est le même : il existe une véritable polarisation de l’information sur des thématiques de délinquance et d’insécurité, au détriment des reportages sur les conditions de vie et de travail des classes populaires. Que ce soit dans des médias à tendance intellectuelle comme la radio France Inter, ou sur TF1, cette polarisation est visible de façon numérique.
1991 : 16 000 salariés, souvent ouvriers et employés, meurent suite à un accident du travail. ex : 630 émissions du Téléphone sonne, sur France Inter, entre 2000 et 2002, seuls deux sur conditions travail des salariés contre 51 sur délinquance. En 2001, 10 000 reportages des journaux de TF1 : 1190 sujets sur insécurité, 2 sur accidents du travail. Ex des tournantes : pas entièrement nouveau mais en recrudescence dans banlieues.
A l’inverse de cette exaltation médiatique, principalement focalisée sur l’évènementiel, le social, en tant que contexte et en tant que lieu de vie, devient le parent pauvre de l’espace médiatique. L’actualité des classes populaires dans leur dimension professionnelle est marquée par les difficultés rencontrées pour la préservation de l’emploi. On parle le plus souvent des emplois peu qualifiés ou ouvriers quand ils sont appelés à disparaître. Lors d’une fermeture d’usine, par exemple. On y voit des individus dont l’identité sociale est détruite par la perte de l’emploi, qui sont fragilisés et tentent de se mobiliser. Une certaine forme de compassion est alors privilégiée dans le traitement de l’information, servant autant à montrer l’impuissance des salariés qu’à légitimer celles des pouvoirs publiques à préserver l’emploi.
L’information : un espace de domination.
Il faut noter qu’une grande partie de la classe politique s’accommode de ce type de couverture médiatique, malgré sa partialité et son imperfection. La classe politique n’aimant pas être dépassée par l’actualité, elle se doit d’apporter des réponses aux attentes des citoyens de façon pragmatique et en cohérence avec leur ligne politique. Il faut s’attaquer aux fauteurs de troubles ou au contraire au contexte social, s’approprier et prolonger le clivage existant pour faire du fait médiatique un enjeu politique. Les médias et les politiques s’auto-légitimant dans une réthorique mutuelle, une « analyse » commune…On retrouve une nouvelle fois une logique de domination dans les rapports sociaux qui se construisent autour de la classe populaires. Celles-ci sont dépossédés du droit de se définir elles mêmes, du fait de leur inhabilité politique, et ne peuvent pas émettre de revendications sans faire l’objet de disqualification. Comme le souligne Bourdieu, la dépossession culturelle contraint et incline, les classes populaires sont exposées à une forme de manipulation et peu à peu réduites à une « classe-objet ». Les bons sentiments de la vision « pédagogique » du journalisme font place à un « complexe de supériorité », qui ressurgit fréquemment au cours des mouvements sociaux. Grévistes= ignorants archaïques ou malades mentaux. Pas d’opposition mais un « déficit de pédagogie ». Ouest France le 16 mai 2003 : Reste à lever l’hypothèque de l’opinion. On le sait, les Français sont très indécis et ambigus sur le dossier. Il n’en est que plus urgent de privilégier la pédagogie à la communication. Le Monde 26 mai 2003 : Un échec de la réforme indispensable et acceptée dans son prinicpe serait un « 21 avril social » : se retrouver avec le pire sans l’avoir jamais voulu (association dangereuse) Alain Duhamel : « une partie de la classe populaire est allergique aux réformes ». RTL, 15 juin 2002
Dès lors, les populations réagissent d’une façon de plus en plus conforme aux attentes des médias et des politiques. Il existe un cercle vicieux de la délinquance et de sa représentation qui ne permet plus de distinguer la responsabilité individuelle et la responsabilité collective, l’origine sociale de la violence. La délinquance devient la réalité d’un conflit décontextualisé, dénaturé par l’activité journalistique, mais dont l’actualité suffit à en faire une thématique médiatique de réflexion voir d’action politique. Les classes populaires et leur représentation induisent un enjeu qui justifie que dans « l’urgence du direct », on ne restitue pas l’entière complexité des réalités sociales pour leur substituer des identités construites, artificielles.
« Les journalistes construisent l’identité sociale et l’opinion des classes populaires. »
Le journalisme construit l’identité sociale des classes populaires.
Les « quartiers » populaires font l’objet d’une réappropriation médiatique, les journalistes cherchant une interprétation aux phénomènes, d’autres ne cachant pas qu’ils espèrent une reproduction de l’évènementiel. Mais rejettent toute responsabilité dans la reproduction de stéréotypes. Certains allant jusqu’à légitimer les « reconstitutions » au nom du journalisme de terrain (« c’est pas grave puisque ça s’est déjà passé, on peut le montrer » ). Il y a donc un formatage journalistique de la représentation des classes populaires . On peut dire que les journalistes participent à construire une image des classes populaires à laquelle celles-ci sont réceptives. Cette construction sociale progressive que constitue l’identité découle d’abord des rapports de domination sociaux. C’est pour cela que l’identité sociale des classes populaires ne se construit pas, dans les médias, sur un sentiment de solidarité. Elle aurait plus tendance à s’affirmer dans des clivages, des divisions et à faire l’objet de façon explicite et implicite de stigmatisation. Le « malaise des quartiers » devient un élément intrinsèque à la population qui y vit, presque un habitus au sens de Bourdieu, quand elle s’accompagne d’une attitude physique et comportementale particulière. Selon Patrick Champagne, dans La misère du monde du fait d’une certain dénuement culturel, d’une certaine difficulté dans la lecture et la réception de l’information, les individus reprennent à leur compte cette vision d’eux-mêmes que produisent des journalistes intéressés et un peu « voyeurs ». Si certains habitants des quartiers, les plus militants (politiques et/ou associatifs) rejettent la vision journalistique des banlieues, il existe une intériorisation massive de l’image, essentiellement polémique, qui produit adhésion de la population des quartiers populaires au contenu médiatique. Et une reconnaissance mutuelle média/banlieue. Un contrat implicite et réglementé, sur « ce qu’il convient de montrer des quartiers », sur un processus de reconnaissance et d’identification. C’est ainsi que les violences spectaculaires et relativement inhabituelle cache la violence quotidienne, mais participe aussi à une inhibition des populations vis-à-vis de leur propre condition sociale, éludant les questions de discriminations, de chômage, de précarité du travail voire de l’habitat. La mise en perspective des responsabilités est l’occasion d’une transformation de l’intérêt des journalistes, avec l’apparition d’un comportement analytique, qui fait l’objet d’une acceptation et d’une interprétation souvent simpliste par la population des quartiers. Si certains habitant des quartiers se mettent à dénoncer leurs conditions de vie, d’autres rejettent la responsabilité sur des groupes particuliers, selon l’âge (c’est les jeunes), la catégorie ethnique (c’est les arabes)…
Au-delà de l’identité : la création d’une opinion des classes populaires.
De fait, la position politique des classes populaire n’est jamais légitime. Les médias interprètent systématiquement le vote ouvrier de façon unilatérale. Les journalistes s’intéressent par exemple au vote ouvrier quand il est extrémiste, quand il tend à présenter une défiance vis-à-vis des institutions démocratiques. La défiance devient une déviance. En 2002, on avait d’abord stigmatisé le vote populaire au travers de la personnalité d’Arlette Laguiller (un temps troisième dans les sondages) puis lorsque Jean-Marie Le Pen était parvenu au second tour
S’étaient alors institutionnalisées plusieurs tendances dominantes dans la caractérisation du vote ouvrier. De nombreux journalistes, qui cherchaient une responsabilité dans l’arrivée du FN au deuxième tour montraient du doigt le vote Le Pen comme un vote de rejet, accompagnant la désaffection pour le PCF, avec une classe populaire anti-européenne et xénophobe. Ces mêmes journalistes critiquaient la position d’Arlette Laguiller (refus d’appel au vote en faveur de Chirac). Cette stigmatisation du vote de rejet d’une partie de la classe populaire votant extrême-droite ou extrême-gauche a aussi prévalue dans l’explication d’une majorité de journalistes concernant la responsabilité du NON à la constitution européenne. On peut également se demander si le positionnement majoritaires de journalistes en faveur du OUI n’a pas entraîné de défiance de la part de l’électorat populaire. Là encore, la création puis l’appropriation d’une identité politique de la classe populaire, et sa dévalorisation qui participe à encourager la défiance vis-à-vis du reste de la société. On retrouve l’opposition entre un vote réfléchi, légitime de la classe dominante et celui, déconsidéré, irresponsable, des classes populaires. Les individus intériorisent le vote contestataire comme moyen d’affirmation d’un contre pouvoir, d’une contre-culture, de stabilisation dans une situation économique et politique, d’une réalité dont on prétend constamment qu’elle leur échappe. L’identité politique de la classe sociale renvoie au «mythe de la base » dont certains éléments, conformes à la vision dominante de la société, pourraient être pris en référence. Il convient de souligner la logique de domination que traduit la relation entre journalisme et classes populaires. En premier lieu parce que les journalistes favorisent, consciemment ou non, une sous représentation des classes populaires dans l’information diffusée par médias ; et, en second lieu, parce que cette représentation fait des classes populaires une construction sociale dans laquelle celles-ci peuvent se reconnaître. Il apparaît pourtant que les classes populaires intériorisent progressivement leur image médiatique et se conforment à la vision que les journalistes leur imposent d’eux-mêmes. Les tentatives de « télévision participatives » concédées par les journalistes ne semblent pas traduire de ré-appropriation populaire des médias : les thématiques y sont toujours imposées par les journalistes, et les classes populaires stigmatisées, sans réelle perspective de pluralité sociale dans le débat politique. Il n’apparaît donc pas suffisant de donner la parole aux classes populaires pour leur permettre de définir leur propre identité, mettant à jour la nécessité d’une remise en question des pratiques et de l’éthique journalistique.
Dernière édition par Pierro le Jeu 3 Avr - 21:27, édité 2 fois | |
| | | manou toto 1ere classe
Nombre de messages : 1344 Localisation : au patxoki!!! Date d'inscription : 25/05/2007
| Sujet: Re: ARTICLES! Jeu 3 Avr - 14:45 | |
| C'est complementaire... le miens est un article personnel, le tiens c'est de la pur socio trop bien argumenté... merci | |
| | | manou toto 1ere classe
Nombre de messages : 1344 Localisation : au patxoki!!! Date d'inscription : 25/05/2007
| Sujet: Re: ARTICLES! Dim 20 Avr - 14:04 | |
| Brève analyse du mouvement étudiant Pictave
L’auto organisation et l’apolitisme affiché
On l’a vu depuis 2 ans ; les syndicats étudiants sont inexistants sur Poitiers. Leurs élus au CA sont fantoches et ne servent qu’à nourrir l’illusion de la démocratie représentative. Les syndicats de cogestion (Unef, Cé, Fage…) ne cherchent à se mobiliser que face à l’échéance électorale. Le cas le plus emblématique est bien celui de l’Unef, invisible durant le mouvement anti LRU, qui, au mois de Février s’est soudainement mobilisé contre la venu de Benoît Fleury (prof brillant et militant d’extrême droite émérite) en faculté de droit. Celle-ci a multiplié les communiqués, tracts et autres façades, faisant acte de présence pour les élections de mars… Bons nombres d’étudiants ont découvert ce syndicat au cours de cette « lutte ».
Face à cette absence le mouvement étudiants à Poitiers a été contraint a l’auto organisation, aucune structure n’étant en mesure d’avoir une mainmise sur les AG et de gérer les manifs…
C’était donc l’occasion de lancer un vrai rapport de force local, incluant des étudiants non encartés qui se serraient forgé une véritable culture politique, de vrais idéaux…
Ce ne fut malheureusement pas le cas…
Refusant toute « politisation » de la lutte, les débats de fond n’ont pu émerger, laissant place à des revendications molles et une peur de la « récupération politique ».
Cette peur peut être légitime , ce ne sont en effet pas les partis politiques qui organisent la lutte mais c’est souvent certains d’entre eux qui en porte la gloire. Néanmoins ce n’est pas en se réclamant de l’apolitisme qu’on va éviter d’être récupéré, au contraire les politiques sentant un terrain vierge à conquérir se targuent d’être présent sur le terrain et d’amener quelque chose à la lutte. Il va sans dire que cette affirmation est totalement fausse.
L’apolitisme est une hypocrisie remarquable et paradoxale. Le propre d’un mouvement social est d’être social et donc politique. Éloigner la politique des 3 millions de personnes qui sont descendues dans la rue en 2006 c’est faire injure à toute une frange des manifestants, venu dans une démarche réfléchie et contre un système politique qui ne leur convenait pas.
Mais sur Poitiers cet apolitisme est plus grave ; c’est un leurre ! Il n’en est rien ! Si aucune organisation de masse n’était présente, les «têtes» du mouvement elles, étaient politisés. C’est bien elle qui tiraient les ficelles et faisait ce mouvement à l’image de la ligne politique qu’ils défendent ; un mouvement social-démocrate, fade, sécuritaire et ultra hiérarchisé !
Ceux qui se sont fait avoir par l’apolitisme devaient être tellement apolitique que les références centristes sur lequel le mouvement s’est appuyé leurs ont totalement échappé. C’est bien triste en tout cas pour les gens qui ne croyaient pas être « récupérés » mais qui roulaient en fait pour le PS-Modem…
Le plus frappant (et ça s’est surtout vu durant les manifestations) c’est que ces « apolitiques » admettaient et appliquaient aveuglement toutes les consignes données par leur « supérieur ». Preuve du culte du chef qui a baigné toutes les luttes récentes… Cette hiérarchie est tout autant aussi stupide et dangereuse, qu’elle est aussi véritablement contre productive… En effet ce culte du grade amena à des aberrations (heure de manif qui n’existait pas, lieu vague…) car l’information était mal passé, un maillon de la chaîne avait sauté… Ce sont comme a l’habitude les lycéens qui en ont le plus pâtis car souvent éloigné du centre ville et des amphis… Quoi qu’il en soit la structure impulsée par les socio démocrate à été un beau bordel. Comme on dit ; « dans une biblihotéque, plus il y’a d’étagères, plus le livre est difficile à trouver… » ! Nous étions à 100 kilomètres de la démocratie direct prônée par le CRAC.
Les lycéens comme instruments de lutte :
Autre fait marquant des mouvements ; le mépris avec lequel les étudiants prennent les lycéens. Les lycéens se sont en permanence vu rabroué, lésés par les chefs étudiants qui n’ont jamais pris en compte leur participation pourtant énorme. En effet pendant le CPE et la lutte anti LRU (surtout cette dernière) on a vu des lycéens surpasser numériquement les étudiants. Il est pourtant bien plus dur de mobiliser un lycée qu’une fac. En effet il n’y a pas de blocus sur les lycées Pictaves (ou bien seulement temporaires…), ce qui sous entends des mots d’absence pour des élèves rarement majeurs. La pression parentale et professorale est donc là, comme un frein certain (mais ça les étudiants bien pensant n’ont toujours pas admis cela).
Viens tout d’abord l’argument le plus infect et le plus récurrent ; « de toute façon vous les lycéens vous venez en manifs que pour vous bourrer la gueule ». On voit un niveau de malhonnêteté intellectuel rarement atteints (a moins que ça ne soit de la connerie pur). Nous militants qui étions lycéens en 2006 ne pouvions nier que certaines personnes venaient en manifs la bouteille à la main… mais de la à cataloguer tout une frange des manifestants…
Il est d’ailleurs amusant de voir que les étudiants sollicitent toujours l’aide des lycéens en cas de grêve mais que l’inverse ne fonctionne pas du tout (on peut le voir sur le mouvement lycéen actuel). Les lycéens sont considérés comme des objets qui ne servent qu’a grossir le rang des manifestants et suivre docilement les consignes. Les lycéens sont parfois envoyés au casse pipe comme en 2006 ou les lycéens du BDA, totalement esseulés, ont du bloquer à eux seules une entrée de Poitiers. Cela s’est conclu par un tabassage en règle d’un de nos camarades.
Du SO au SA :
L’idée fut géniale ; il fallait protéger les manifestation des hordes de casseurs qui déferlaient sur Poitiers… Il fallait donc utiliser la manière forte ! Un SO, un vrai ! Pas un truc sympathique et joyeux pour égayer la manif, un vrai truc de dur, une annexe à la police en gros… La dérive sécuritaire a contribué à un climat tout à fait désagréable au sein des manifestants. Mais que craignait on ? La police ? Oh que non ! Les leaders étaient en étroite collaboration avec celle ci ! Non c’était pas de là police mais plutôt des manifestants eux-mêmes. Or un SO c’est pas ça ! Pour faire vite le SO à proprement parlé a été popularisé dans les années 70 par les groupes gauchistes (Ligue Communiste, Gauche Prolétarienne…) dans un rôle de protection des manifestant et non de répression. Il s’agissait de corriger les policiers qui chargeaient la manif et les groupuscules d’extrême droite venus en découdre Aujourd’hui à Poitiers la situation a légèrement évolué… le service d’ordre paranoïaque et dicté par des principes orthodoxe digne d’un curé constipé, réprime toute personnes n’entrant pas dans la norme. . Leur outil ; les nez rouges ! Veritable milice au cœur de la manifestation elle réprime tout dans des violentes crises d’inutilité. En gros en manif on a le droit de chanter (les chansons du service d’ordre attention !) et de marcher. Sont prohibés ; le lancer de pétards (faites gaffe on peut tuer quelqu’un avec un pétard), la bière ( celle ci est directement arraché des mains et brisé par terre avec cette invective :« Vous voyez pas que vous décrédibilisez le mouvement ! »), marcher sur les trottoirs (là je comprends même pas), marcher sur les pelouses (pareil), sortir du rang de la manif (une chaîne humaine imperméable t’en empêche immédiatement)…
Dans ce climat ; n’imaginez même pas lancer un caillou sur les flics… cet acte serait synonyme de plaquage au sol militaire et livraison immédiate à la police. Le sommet a été atteint durant la LRU ou une poignée de militants ont tenté de forcer un cordon de police pour atteindre le rectorat. Les nez rouges se sont interposés et ont formé un second cordon devant les policiers. Les nez rouges on donc ruiné l’action prévu par des élément politisés en les retenant tandis que ceux ci se prenaient des coups de matraques dans le ventre… Ce n’est donc pas exagéré de les traiter de collabos…
Il est assez cocasse de préciser que la plupart des nez rouges ne savent pas pourquoi ils font ça… Lorsque l’ont demande une raison particulière à l’interdiction de circuler sur les trottoirs on a droit à une réponse dignes de la bureaucratie stalinienne praguoise « je sais pas, mais c’est les autres qui m’ont dit de faire ça… ». Les grades conduisent à une déresponsabilisation des individus qui se reporte sur leur supérieur pour se donner une légitimité.
De plus la légitimité des nez rouges n’existe pas. Jamais il n’y’a eu de vote pour demander si cette milice était nécessaire (car il est clair que les manifs à Poitiers ne comportent aucun risques…).
Plus que de casser le militantisme pictave les nez rouges détruisent la preuve que l’on peut vivre en osmose avec autrui. C’est une négation de l’existence en collectivité autrement que dans un fonctionnement ultra-autoritaire. Ces comportements ne favorisent pas le PS… non il faut être clair, ce constant appel à la sécurité, à l’encadrement ramènent à une droite dur type Sarkozy, voir plus… Lorsque l’on sait que certains militants socialistes ont paticipés à cet accès d’autoritarisme on comprends à quel point ils n’arrivent pas a se situer en rupture par rapport à la droite. Ils se tirent une balle dans le pied ! Jaurès revient, ils sont devenus fous !
Bon je sais je l'ais fait dans l'exageration, mais c'est volontaire... pour faire réagir quoi. Pour qu'on arrete d'etre dans le lisse... bon ceci dit je crois que ça manque de structure... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ARTICLES! Sam 31 Mai - 12:05 | |
| Une professeure de mathématiques d’Ossétie(republique indépendante sécessionniste), maman d’une jeune majeur lycéenne de Poitiers, est enfermée au CRA de la CITÉ à Paris depuis le 9 mai. Elle est en grève de la faim depuis vendredi matin suite à une tentative musclée de renvoi en Georgie, alors que sa fille est seule ici au Lycée à Poitiers, après l’expulsion en avril de son mari et de son fils aîné dont plus personne n’a depuis de nouvelles. Elle réclame aide et soutien du RESF à double titre, en tant que parent d’élève et professeure elle-même, pour faire valoir son droit à obtenir refuge et protection de la France.
Rassemblement de soutien devant le CNDA le 3 Juin pour sa convocation .Contact RESF 75 Florence Ostier 06 65 35 15 24 ostier@noos.fr RESF 86 sylvie catala 06 80 27 80 11 sylvie.catala86@free.fr Mme au CRA 06 82 53 31 08 proposition de courrier à adresser au préfet de Poitiers : Nous apprenons le maintien en retention au CRA de Paris CITE depuis le 9 mai 2008 de Mme BERAVA dite BERADZE Daredjan épouse TCHALATACHVILI , professeur de mathématiques, de nationalité ossète, apatride, maman de la jeune NINO élève brillante de seconde au Lycée ALIENOR D’AQUITAINE de POITIERS. Depuis Vendredi matin, après une tentative d’expulsion vers la Géorgie qui ne reconnait pas l’independance de l’OSSÉTIE, cette maman est en grève de la faim pour pouvoir rester auprès de sa fille qui n’a plus qu’elle ici. L’acharnement préfectoral subit par cette mère ( 3 séjours en retention en 3 mois) est indigne des valeurs d’humanité qui devraient être celles de la France. Nous vous demandons de toute urgence de bien vouloir ordonner la libération de cette maman par ailleurs professeure de mathématiques et examiner avec bienveillance sa demande de régularisation. nom prénom signature Préfecture de POITIERS (adresse - tel -fax - mail ) 7, place Aristide Briand 86000 POITIERS (France) Téléphone : (33) 05 49 55 70 00 Télécopie : (33) 05 49 88 25 34 prefet : bernard.fragneau@vienne.pref.gouv.fr service eloignement : marie-laure.bonnet@vienne.pref.gouv.fr tel service eloignement pref 86 : (33) 05 49 55 69 84 Voici le lien pour l'article de la NR concernant le rassemblement de jeudi dernier http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/pdf/20080530/16422998_NR_86N.pdf
Dernière édition par boydu115 le Sam 31 Mai - 12:12, édité 1 fois |
| | | manou toto 1ere classe
Nombre de messages : 1344 Localisation : au patxoki!!! Date d'inscription : 25/05/2007
| Sujet: Re: ARTICLES! Sam 31 Mai - 12:10 | |
| Nan mais quand je parles d'article c'est pas faire un copier coller d'un mail. | |
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| Sujet: Re: ARTICLES! | |
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| | | | ARTICLES! | |
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