40 ans après "kes", 10 ans après "my name is Joe", 6 ans après "Sweet sixteen" Ken loach revient sur son terrain; le cinéma social.
On savait qu'il exelait dans les portraits des "loosers" en Angleterre, victime de la politique ultra-liberal de Tatcher ("Riff raff", "ladybird", "Family life"...). Il s'attaque desormais a l'autre coté, depeignant une jeune femme arrogante et cynique se moulant parfaitement dans le modèle économique actuel.
Cette femme, oh combien humaine, monte une agence d'interim qui s'avère vite etre une agence d'exploitation des travailleurs immigrés.
Son obssession est bien entendue l'argent qui lui fait d'ailleur delaisser son fils...
Il y'a des touches d'espoir (notamment la réaction des clandestins) mais ça reste dark, very dark!
La grande force du film est de montrer qu'un patron, exploitant et asservissant a ce point ses ouvriers ne peut etre libre de ses actes et de ses pensé... le drâme de l'argent qui tourne a la paranoïa est montré de manière très fine.
Le propos du film est clair: capitalisme= alliénation a tous les niveaux, tant patronals qu'ouvriers!
Edifiant!