Collectif de Révolte Anti-Capitaliste Poitiers
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 Refusons le "Débat" le-ment...

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MessageSujet: Refusons le "Débat" le-ment...   Refusons le "Débat" le-ment... Icon_minitimeDim 13 Déc - 19:57

Suite à une réunion aujourd'hui, le Collectif "contre l'identité nationale", à poitiers, appelle à un Rassemblement mardi 15 décembre 09 à 17h devant la Préfecture, pour manifester contre la tenue du débat sur "l'identité nationale".
et appelle à la soirée organisée par le Toit du Monde le 17 décembre à 20H30.
(Ci-joint le tract qui sera diffusé durant le rassemblement)

Une banderole sera prévue pour l'occasion, nous vous invitons à apporter vos slogans, affiches, banderoles, .....etc

Merci de faire tourner l'information dans vos réseaux.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------






NON
AU DEBAT



SUR
L'IDENTITE NATIONALE



En
imposant,
partout en France, un «débat» sur l'identité nationale,
organisés
par les Préfectures et encadré
au sein même
de leurs locaux, le gouvernement
cherche à nous instrumentaliser dans le but de légitimer sa
création d'un Ministère de «
l'immigration,
de l'intégration, et de l'identité nationale
».

C'est
une claire tentative de détournement face à la situation de crise
qui touche de plein fouet la population. Non content de démembrer
impunément le système social (généralisation de la précarité,
licenciements massifs, privatisations, casse des droits sociaux..)
l'Etat renforce sa répression des mouvements sociaux, désigne des
« ennemis de l'intérieur » et stigmatise les plus
démunis : chômeurs, précaires, jeunesse, étrangers....



L'actuelle
montée des nationalismes xénophobes en Europe en relation avec les
pouvoirs en place n'est pas à négliger : pour exemples le récent
référendum islamophobe en Suisse, mais aussi la résurgence des
groupuscules néo-nazis en France, sans compter les meurtres et
agressions de militants anti-fascistes en Russie, en Rép. Tchèque,
en Italie, et en Espagne.


Le
renforcement de « l'Europe forteresse » se traduit par
l'immigration choisie, les quotas d'expulsions, l'externalisation des
frontières au delà de la méditerranée, la multiplication des
centres de rétention... et pose les cadres de ce pseudo débat sur
« l'identité nationale ».




C'est
en associant « immigration », « intégration »
et « identité nationale » que le fameux ministère crée
il y a
deux
ans reflète son
idéologie qui n'est pas sans rappeler les sombres années qui ont
suivi la crise de 1929.

Ironie
de la création de ce ministère, c'est à Vichy que s'est tenue la
conférence européenne sur l'intégration, réuni
e
par Brice Horteffeux en novembre 2008,
rassemblant essentiellement les ministres de la justice et de
l'intérieur des pays européens pour voter le Pacte européen sur
l'immigration et l'asile.





Nous
ne cautionnerons pas cette mascarade nationaliste !



Nous
refusons ce débat !


Nous
appelons à la suppression du ministère de l'immigration,



de
l'intégration, et de l'identité nationale !





Jeudi
17 décembre à 20h30
Le
Toit du Monde organise une soirée : « Identité,
nationalité... et la fraternité ? »
(31,
rue des Trois Rois 86000 Poitiers)

---->
Proposition

d'
un autre regard sur « l’identité » et le « national ».
A quoi correspond le débat que le ministère de l’immigration
organise aujourd’hui ? Quel sens politique et quels
présupposés revêtent les thèmes qui y sont abordés ?
Intervenant : Jean-Claude Bourdin, Professeur de Philosophie à
l’Université de Poitiers.
Entrée
libre


Le
collectif contre l'identité nationale, Poitiers.




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MessageSujet: Re: Refusons le "Débat" le-ment...   Refusons le "Débat" le-ment... Icon_minitimeMar 15 Déc - 3:27

Refusons le "Débat" le-ment... Made+in+antifrance
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MessageSujet: Re: Refusons le "Débat" le-ment...   Refusons le "Débat" le-ment... Icon_minitimeMar 15 Déc - 3:34

article11.info a écrit:



Français ? Non, merci !






vendredi 11 décembre 2009, par Serge Quadruppani







J’aime
la langue française, cette aristo corsetée serré par Boileau, dressée
sous la férule de précepteurs sévères comme le Cardinal de Retz,
Bossuet, Racine, Saint-Just ou Chateaubriand, mais fort sensible déjà
aux odeurs fortes d’un Balzac ou d’un Zola, aux exagérations lubriques
d’un Hugo et qui n’est jamais aussi belle que quand elle se donne aux
expériences médiumniques de quelques exaltés (Roger Gilbert Lecomte,
Desnos, Artaud), aux tripotages canailles d’un boutiquier haineux
(Céline), aux caresses énervantes d’un inverti (Proust), aux brutalités
lyriques de cet autre pédé de Genet, quand elle s’abandonne aux assauts
fougueux de quelque métèque, roumain (Panaït Istrati), polonais
(Malaki, dit Malaquais) ou haïtien (ils sont tant, d’Alexis à
Dalembert, de Depestre à Trouillot), ou libanais (Vénus Khoury-Ghata,
car cette langue aime tous les sexes, Amin Maalouf et tant d’autres
encore) ou Nord’Af. Notre langue est une aristo à l’incandescence de
ses moyens quand elle se défait des rigidités de son vocabulaire, de
ses raideurs syntaxiques, de son « bon français », pour coucher avec le
jardinier occitan ou breton dans la position de « la truie qui doute »
(Duneton). J’aime le parler français de Beckett, de Cioran, de Césaire,
de Malcolm de Chazal, de Milan Kundera, de Mohamed Dib, de Kateb
Yacine, de Jonathan Littel, d’Appolinaire. J’aime tant le français que
je le violente à longueur de traductions, pour rendre la voix de mes
auteurs italiens préférés.


J’aime la Provence quand elle ressemble à la Toscane,
pas quand elle se vautre dans sa provençalité aïolesque, j’aime
Marseille quand elle tourne le dos à Paris et regarde vers Naples, la
Grèce et les Indes (voir le magnifique Histoire universelle de Marseille,
aux éditions Agone). J’aime le Périgord où l’on mange des chocolatines,
pas des pains au chocolat, où les enfants sont des petiots et les sacs
en plastique des poches. J’aime Lille parce que ça sent la Belgique,
Strasbourg parce que ça ressemble à l’Allemagne, et les hauteurs de
Nice à la Ligurie. J’aime la Révolution française et la Commune de
Paris où grouillaient les subversifs étrangers, Louise Michel
fraternisant avec les kanakes, l’aspirant Maillot qui passa aux
fellaghas avec une cargaison d’armes, et tous les beaux déserteurs des
guerres coloniales. J’aime les Français de l’Affiche rouge.


Sinon, l’idée que j’aurais quelque chose en commun avec
la France des Badinguet, des Thiers, des Pétain et des Maurice G.
Dantec, le nazi sous LSD (voir sa dernière bouse de suprématiste blanc)…
Que j’appartiendrais à quelque chose qui m’unirait, quoi que j’en aie,
au vil Besson, au bouffon BHL, à l’immonde Faurissondieudonné, à la
racaille Sarkozy, à la France des flics baveurs, des éditocrates
décerveleurs, des garçons de café les plus odieux de la planète, des
digicodes et des panneaux Decaux… non, vraiment, non…


Votre France, j’en ai strictement rien à cirer.
Serge Quadruppani
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MessageSujet: Re: Refusons le "Débat" le-ment...   Refusons le "Débat" le-ment... Icon_minitimeMer 16 Déc - 21:37

Refusons le "Débat" le-ment... Vignettegua2 Dans quelle sorte de société de merde est-on en train de nous précipiter ?
On est en 1981 et Félix Guattari, philosophe, psychanalyste et
militant, est atterré. Par le racisme ambiant d’une société repliée sur
elle-même. Par les phobies intolérantes qu’il décèle chez ses
congénères. Comme le constat n’a pas pris une ride, on te reproduit
intégralement cette chronique.

"Contre Le Racisme à la française" : un texte de Félix Guattari


« Le passé n’est pas mort, il n’est même pas passé. (Faulkner) »

On te parlait hier (ici)
des terribles constats guattariens. On te disait combien ceux-ci n’ont
pas pris une ride, sur les questions d’immigration et à propos de ce
racisme très franchouillard qui prend désormais ses aises en sarkozie.
Mais on était un peu emmerdé de ne présenter qu’une synthèse de ses
propos, forcément incomplète et tronquée. En relisant l’un des textes
cités dans le billet, on s’est dit qu’il y avait matière à prolonger
l’immersion guattarienne, à te proposer un texte du grand Félix dans
son intégralité.



Le texte reproduit ci-dessous (grâce à l’aimable autorisation de Rémi des Prairies Ordinaires [1])
est instructif à plusieurs niveaux. Il montre que les nauséeux débats
identitaires agitant notre société contemporaine ont des racines
profondes, qu’en 1981 - déjà - stigmatisation des immigrés et remèdes
sécuritaires à l’emporte-pièce dominaient le débat publique. Il décrit
aussi par le menu ce processus médiatico-politique par lequel
l’inconscient collectif en vient à considérer la figure de l’étranger
’basané’ comme dangereuse. Surtout, il te démontre par A + B, avec
limpidité, l’inanité des politiques d’expulsion et d’exclusion sociale.



Paru dans le Nouvel Observateur
du 4 mai 1981, soit une quinzaine de jours avant l’élection de
Mitterrand, ce texte de Guattari peut être lu comme un avertissement :
il est encore temps de faire demi-tour, de faire barrage à
l’intolérance et au repli identitaire, semble t-il dire. On sait ce
qu’il advint de ces sages préceptes. Raison de plus pour les (re)lire.



1981 – CONTRE LE RACISME À LA FRANÇAISE



Où veut-on en venir ? Dans quelle sorte de société de
merde est-on en train de nous précipiter ? Le sort actuel des jeunes
Maghrébins de la seconde génération est, à cet égard, exemplaire. Nés
en France ou y vivant depuis leur enfance, ils sont aujourd’hui un
million cinq cent mille à être pris pour cibles, non seulement par les
flics en uniforme, mais aussi par les flics miniatures implantés dans
la tête de tout un bon peuple en mal de sécurité. Inutile de leur
mettre des étoiles jaunes, on les détecte au premier regard, au feeling.
Objets de haine et de fascination, l’inconscient collectif les a
relégués dans ses zones d’ombre les plus inquiétantes. Ils incarnent
tous les maléfices de notre société, toutes les incertitudes de la
situation présente. Alors que, dans le meilleur des cas, les
travailleurs immigrés de la première génération – vous savez, ceux que
l’on voit sur les chantiers avec leurs pelles, leurs marteaux piqueurs,
leurs cirés jaunes et leurs gamelles – relevaient d’une sorte de « complexe de l’Oncle Tom »,
fait de compassion et de mépris, ces jeunes sont vécus comme une
nouvelle race de fauves urbains, qui risquent de contaminer, par leur
exemple, la partie la plus exposée de notre blanche et saine jeunesse.
Leur vitalité provocante est subversive en tant que telle ; leur
bronzage permanent est ressenti comme une provocation. Et puis, c’est
énervant, on dirait qu’ils sont constamment en vacances ! Ils semblent
aller et venir à leur guise. Il n’est évidemment pas question de
réaliser que leur « disponibilité » apparente et, pour quelques-uns,
leur délinquance résultent principalement de leur exclusion sociale, du
chômage et de la nécessité, fréquente pour nombre d’entre eux,
d’échapper au quadrillage territorial. Il est toujours plus facile de
criminaliser les victimes et de fantasmer sur leur dos que de faire
face aux réalités !


Pour exorciser un tel phénomène, pour chasser cette
jeunesse de ses rues et de son imaginaire, la société française a
recours à tout un éventail de rituels conjuratoires, de comportements
sacrificiels et aussi de mesures discriminatoires d’ordre policier et
administratif. Il y a les fantasmes de pogrom, parallèles au discours
manifeste des médias. Tout haut, on parle de quotas, de « vrais
problèmes », qui seraient mal posés par les élus communistes, tandis
que, tout bas, on rêve de chasse à l’homme : « Il faudrait leur couper les couilles à tous ces types-là, pour qu’ils laissent enfin tranquilles nos femmes et nos filles. »
Les actes « manqués » de plus en plus fréquents, les bavures policières
et les exploits des tenants de l’autodéfense, comme par hasard,
atteignent presque toujours des immigrés. Il y a la réalité
pénitentiaire : 75 % des détenus mineurs portent un nom arabe. Et il y
a la solution finale ou que l’on imagine telle : l’expulsion massive.


Sous le premier prétexte venu, les jeunes Maghrébins –
plutôt les jeunes gens que les jeunes filles, qu’on espère peut-être
récupérer et assimiler – sont expédiés de l’autre côté de la
Méditerranée, où ils se retrouvent dans des pays qu’ils ne connaissent
pratiquement pas, au sein desquels ils n’ont pas d’attaches véritables
et qui, d’ailleurs, ne souhaitent nullement leur venue. Dans ces
conditions, 90 % d’entre eux reviennent en France aussitôt que possible
et par n’importe quel moyen. La France est leur territoire, sinon leur
patrie ; ils y ont leurs amis, leur mode de vie bien particulier. Ils
savent qu’un jour ou l’autre ils seront repris par la police, mis en
prison et réexpulsés, mais ils n’ont pas d’autre choix.


Sans la lucidité et la détermination d’une poignée de
prêtres, de pasteurs et d’anciens militants anticolonialistes,
l’opinion publique aurait continué d’ignorer totalement l’existence de
cette noria absurde et monstrueuse. Pour parvenir à se faire entendre,
certains d’entre eux n’ont pas trouvé d’autres moyens que d’entamer une
grève de la faim illimitée – c’est-à-dire jusqu’à la mort. Leur
objectif, formulé par Christian Delorme [2],
prêtre lyonnais, est d’obtenir l’aménagement du texte de loi actuel
relatif aux immigrés, par l’adoption d’une circulaire stipulant que les
jeunes nés en France ou y ayant vécu plus de la moitié de leur vie ne
pourront plus désormais être expulsés. Voilà qui est clair, simple et
même modeste.


Une victoire sur ce point, outre qu’elle éclairerait
quelque peu l’avenir des intéressés, aurait l’immense intérêt de
démontrer qu’il est possible aujourd’hui d’engager des luttes à
contrecourant dans des domaines de ce genre, que rien n’est joué, que
tout est encore possible. La campagne actuelle de soutien aux grévistes
de la faim, pour être efficace, pour être à la mesure de son enjeu,
s’efforce de trouver des moyens d’expression d’une autre nature que les
formes d’action humanitaire traditionnelles. Par exemple, les
signataires de l’appel contre « La France de l’apartheid »
se sont déclarés prêts à lutter contre les expulsions, y compris par
des moyens illégaux. Il ne s’agit donc pas seulement de s’attendrir sur
le sort des immigrés, il s’agit de changer un mode de ségrégation
raciale profondément ancré dans la subjectivité collective. La nouvelle
guerre coloniale interne qui est en train de saisir de l’intérieur les
anciennes puissances impérialistes (en Angleterre, en France, en
Belgique…) ne concerne pas uniquement un problème sectoriel ; il en va
de l’avenir de l’ensemble des luttes sociales dans ces pays. Il est
clair qu’on ne laissera pas impunément le nouveau type de pouvoir
autoritaire inauguré par Giscard d’Estaing se faire la main sur les
couches les plus vulnérables de la société. Après la loi Peyrefitte [3],
après la tutelle renforcée sur les médias, les universités, les
administrations, c’est un renforcement systématique du contrôle social
qui est programmé. On prétend faire de la France une des puissances
clés du nouveau capitalisme mondial. Pour cela, il convient de
soumettre, de gré ou de force, l’ensemble des populations vivant dans
ce pays. Les Français doivent se vivre comme une race dominée par les
nouveaux modèles capitalistes et comme une race dominante par rapport à
tous ceux qui échappent à ces mêmes modèles. Ils doivent s’habituer
à sacrifier leurs propres différences, la particularité de leurs goûts,
la singularité de leurs désirs et, symétriquement, celle des autres. Le
renouveau des luttes sociales, la redéfinition d’un authentique projet
de libération sociale passent inéluctablement par une assumation totale
de la multisocialité sur tous les plans et dans tous les domaines.

Ce texte est tiré de l’excellent
recueil « Les Années d’hiver, 1980-1985 » publié cette année par Les
Prairies Ordinaires et contenant une trentaine de chroniques du même
acabit. Inutile de te dire que je t’en conseille fortement la lecture.




Refusons le "Débat" le-ment... Guatta-7b6c4





Refusons le "Débat" le-ment... Filet
Notes


[1] Que mille fleurs de lotus parsèment sa céleste route.


[2]
Surnommé "Le Curé des Minguettes, très impliqué dans le dialogue
inter-religieux, notamment avec les Musulmans, il fut l’un des
initiateurs de la Marche des beurs en 1983.


[3]
La loi Peyrefitte de février 1981 légalisait les contrôles d’identité
« à titre préventif ». En pratique, ces contrôles serviront d’abord à
repérer les étrangers en situation irrégulière.

http://www.article11.info/spip/spip.php?article641
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MessageSujet: Re: Refusons le "Débat" le-ment...   Refusons le "Débat" le-ment... Icon_minitimeJeu 17 Déc - 21:48

Refusons le "Débat" le-ment... Antiidentite151209002.vignetteRefusons le "Débat" le-ment... Antiidentite151209010.vignetteRefusons le "Débat" le-ment... Antiidentite151209006.vignetteRefusons le "Débat" le-ment... Antiidentite151209005.vignette
150 personnes étaient rassemblées mardi 15 décembre à partir de 17h
devant la préfecture pour dire non au débat indigne sur l'identité
nationale.
Le fait que l'identité nationale soit liée au ministère de
l'immigration ne pouvait conduire qu'à des réactions xénophobes voire
racistes. Qu'à des amalgames nauséabonds qui ne peuvent que rappeler un
passé qu'on croyait oublié. Le ventre de la bête est encore fécond.
Comme c'était à prévoir, la droite décomplexée léchant les bottes de
l'extrême-droite, se vautre dans cette fange raciste et nationaliste
:”Moi, ce que je veux du jeune musulman, quand il est français, c'est
qu'il aime son pays, c'est qu'il trouve un travail, c'est qu'il ne
parle pas le verlan, qu'il ne mette pas sa casquette à l'envers”,
explique la secrétaire d'Etat Nadine Morano présente au débat organisé
dans commune vosgienne de Charmes, choisie par le député (UMP)
Jean-Jacques Gaultier, parce qu'elle est la ville natale de l'écrivain
nationaliste et antidreyfusard Maurice Barrès.

http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/contre_debat_sur_lidentite_nationale/20091215.OBS0722/nadine_morano_veut_que_les_jeunes_musulmans_ne_parlent_.html
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