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| La CGT en grande forme | |
| | Auteur | Message |
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pwik pwik gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 179 Age : 36 Date d'inscription : 15/05/2008
| Sujet: La CGT en grande forme Jeu 25 Juin - 10:34 | |
| "Ils sont rentrés et ont balancé les lacrymo" (source Libération) Un commando de gros-bras a délogé ce mercredi les travailleurs sans-papiers de la Bourse du travail, à Paris, à coups de gaz lacrymo. Des CRS ? Non, la CGT.
Matelas sous le bras, sacs et couvertures à la main, ils sont sortis un à un, sous le regard des CRS. Sur le trottoir, bordé par des dizaines de fourgons de police et de cars de CRS, des femmes pleurent, en état de choc. Après 14 mois passés à vivre jour et nuit dans les locaux de la Bourse du travail à Paris, les occupants de ce grand bâtiment situé à deux pas de la place de la République se sont retrouvés à la rue ce midi, évacués de force. Africains en situation irrégulière, ils étaient autour de 400 à 500 à y vivre en permanence et près de 1200 à y venir par intermittence. Qui a mené l'évacuation ? La situation était d'abord confuse, cet après-midi. Tandis que nombre de témoins accusaient la police, les sans-papiers évacués désignaient la CGT, qui aurait envoyé son service d'ordre faire le sale boulot. Scénario que le syndicat a fini par reconnaître quelques heures plus tard: «Après avoir essayé en vain de négocier pendant des mois, nous avons décidé de mettre un terme à une occupation qui était devenue un squatt (...) et ce sans faire appel aux forces de l'ordre», justifie Patrick Picard, secrétaire général de l’Union départementale de Paris. Pourquoi un syndicat qui monte régulièrement au créneau sur la question des travailleurs sans-papiers a-t-il délogé... des travailleurs sans-papiers ? La CGT, qui dispose du bâtiment, en co-gestion avec la CFDT, FO, la CFE-CGC, l'Unsa et Solidaires, voulait d'abord récupérer son lieu de travail. Ensuite, le syndicat entretient depuis le début des relations tendues avec ces sans-papiers, pour la plupart travailleurs isolés, employés dans le nettoyage ou la sécurité, qui se sont rassemblés dans un collectif autonome, la CSP 75 (coordination des sans-papiers), sans jamais vouloir se rapprocher de la CGT pour les demandes de régularisation. «Bonbonnes de lacrymo»
Après plusieurs semaines de menaces, la CGT a donc envoyé ce matin «quelques dizaines de militants», qui n'ont pas fait les choses à moitié. Les témoins — occupants, passants ou commerçants — décrivent tous la même scène, très brutale: vers 12h30, alors que le gros des occupants était, comme chaque mercredi, parti manifester place du Châtelet pour réclamer des régularisations, une trentaine de gros bras «au crâne rasé», brassard orange au bras, ont débarqué armés de «bâtons» et de «bonbonnes de lacrymo», le visage protégé par des masques et des «lunettes de piscine». «Ils ont remonté la rue en rang, arrivés à la porte de la Bourse du travail ils ont crié "On y va! on y va!", ils sont rentrés dans le bâtiment et ont balancé les lacrymo», raconte Nicolas qui remontait la rue à ce moment là et a appelé la police, comme d'autres. Une jeune fille, Nadia, dit aussi avoir vu «une vraie milice. Leurs bâtons, c'étaient des planches». D'autres parlent de «commando», de «chaises qui volaient», montrent les vitres cassées. Sous le choc, Konté, un occupant qui ce matin n'était pas parti à la manifestation, justement pour garder le bâtiment, raconte: «Ils savaient qu'on est peu nombreux le mercredi. On était dans la cour quand ils sont arrivés, ils nous ont lancé tellement de gaz qu'on a dû sortir, on n'a pas eu le choix.» La police est arrivée «dix minutes plus tard» mais sans rentrer dans le bâtiment, faute, explique-t-on, de réquisition du propriétaire, en l'occurrence la mairie de Paris. Les policiers seront rejoints par les CRS, tandis que les pompiers évacuent plusieurs blessés légers. «Milice»
Sur le boulevard, les passant s'échauffent: «ratonnade», «nettoyage», «Sarkozy assassin»... Certains jurent reconnaître parmi les policiers en civil présents les mêmes qui ont forcé le bâtiment une demi-heure plus tôt. Deux jeunes filles affirment que des policiers en civil étaient déjà là quand la «milice» a débarqué et se parlaient entre eux avec leur talkie. Bientôt la rumeur court: ce serait la police qui aurait mené une opération coup de poing pour pouvoir ensuite faire évacuer le lieux.
Dans les rangs de la police, on ne nie pas avoir eu des hommes présents «comme chaque mercredi, pour encadrer la manifestation» mais on se défend d'avoir participé à l'évacuation, menée «par le service d'ordre de la CGT et uniquement par lui».
En fin d'après-midi, les sans-papiers achevaient d'amasser leurs affaires sur le trottoir, sans savoir où ils allaient passer la nuit. Impossible pour l'heure de réoccuper le bâtiment, toujours bloqué par la police. CORDÉLIA BONAL (texte) et EMILIEN CANCET (images) | |
| | | pwik pwik gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 179 Age : 36 Date d'inscription : 15/05/2008
| Sujet: Re: La CGT en grande forme Jeu 25 Juin - 10:40 | |
| Et sur le même sujet, Rue 89 http://www.rue89.com/2009/06/24/bourse-du-travail-la-cgt-evacue-de-force-les-sans-papiers | |
| | | le git gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 230 Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: La CGT en grande forme Jeu 25 Juin - 15:49 | |
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| | | le git gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 230 Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: La CGT en grande forme Ven 26 Juin - 17:36 | |
| tract de réponse aux 4 pages de la cgt - Citation :
“Un an d'occupation de la Bourse du travail ! Et après ?”
Sous ce titre a paru un tract de 4 pages (“à diffuser largement dans les arrondissements, aux militants, aux syndiqués, au collectif immigration, etc...”) de l'Ud-Cgt de Paris sur l'occupation que nous menons depuis plus d'un an déjà à la Bourse du travail.
Ce tract vise expressément à semer la division en notre sein, entre “initiateurs” et “occupants”, par exemple, ou entre sans-papiers et “individus” qui nous soutiendraient pour “surfer sur un mouvement lancé en dehors d'eux”. Il contient des affirmations erronées ou fausses, voire calomnieuses, comme les derniers mots rapportés. Il est donc nécessaire, malgré nous, et sans aucun esprit polémique, de balayer quelques-unes de ces affirmations, les principales. Ce qui nous permettra de conclure sur le fond du sujet.
Il est dit que “cette opération globalement ne bénéficie d'aucun soutien associatif, syndical, politique”. Tout au contraire : nous avons acquis très vite la solidarité de la Fasti (Fédératrion des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés), et le Gisti (Groupe d'Information et de Soutien des Immigrés) aussi nous a à plusieurs reprises manifesté son soutien, quoique nuancé ; des membres de Resf continuent de venir nous apporter leur soutien actif et quotidien ; des miltants syndicaux, de la Cgt notamment, sont à nos côtés ; des membres du Npa et des Verts continuent de participer à nos initiatives publiques. Sans oublier la contribution précieuse du Haut Conseil des Maliens de France.
Il est dit que “le but de ceux qui ont poussé à cette opération” était de poser “un problème sérieux à la Cgt” et d'“entraver l'activité des syndicats”. Tout au contraire, le but, maintes fois exprimé publiquement et dans des rencontres avec la Cgt avant et après l'occupation, (en particulier dans plusieurs réunions tripartirtes, CGT, CSP 75, Haut Conseil des Maliens), était dans la droite ligne de la nouveauté de l'action cégétiste, de solliciter et d'obtenir son appui pour l'élargissement de cette ligne à tous les travailleurs sans-papiers, même ceux isolés, et non seulement à un petit nombre travaillant dans des entreprises avec représentation syndicale et choisis au crible de “la médiatisation de la grève” : c'est-à-dire pour l'élargissement à l'immense majorité des sans-papiers, attendu que tous travaillent, forcément, pour vivre et faire vivre leurs familles au pays.
Il est dit que “cette irruption du syndicat à côté des collectifs, des associations, a été vue aussi en termes de rivalité, de concurrence ; en tout cas, et cela ne fait aucun doute, pour la Csp 75”. Ce n'est pas à nous de parler pour les autres collectifs, mais pour ce qui est des 4 de la Csp 75, c'est le contraire qui est vrai. Ce qui nous distingue, et cela depuis l'occupation de Saint-Bernard en 1996, c'est justement notre collaboration avec les syndicats et notamment avec la Cgt. Nous avons participé activement au lancement du mouvement des grèves le 15 avril 2008. C'est lorsque la Cgt a refusé, les jours suivants, de prendre en charge aussi, dans ce mouvement, la revendication des travailleurs sans-papiers isolés, que nous avons pris là-dessus notre propre position, et c'est ce qui nous a poussés à occuper la Bourse du travail.
Une sorte d'anti-syndicalisme, alors, de la part de la Csp 75 ? Allons donc ! L'ensemble de nos positions et des raisons qui nous ont amenés à cette action ont été largement exposées et commentées dans les 12 numéros parus de notre journal, dont 2 expressément consacrés à “la question syndicale”. Dès octobre 2008, et aussi par la suite, notre journal a avancé des propositions visant à la constitution d'un “syndicat de sans-papiers”, intérieur à la Cgt si cette organisation syndicale le veut bien, et sinon autonome. Et c'est justement ce que vient de faire l'Ud-Cgt de Lyon ! (Voir n. 12 de notre journal.) Les faits sont là pour prouver justement le contraire de ce que veut faire accroire le tract en question.
Il est dit encore, à ce propos, que la Cgt intervient “sur ce dossier” (des travailleurs sans-papiers) “ès qualité en quelque sorte” (en tant que syndicat), et que “personne ne peut nous le contester”. Nous ne le contestons pas, tout au contraire. Ce que nous contestons, ce sont des comportements que nous avons eu l'occasion de qualifier de “colonialisme syndical” : la Cgt, comme toute autre organisation, syndicale ou non, ne peut pas prétendre venir imposer d'en haut sa volonté dans les luttes des travailleurs sans-papiers, sans avoir leur accord. Or, de même, personne ne peut contester que la Csp 75 est, sous cet angle, une des plus importantes réalités existant en France : nous aussi nous avons notre mot à dire “sur ce dossier”, toute légitimité à discuter ou contester les propositions des autres et à vouloir que nos propositions aussi soient prises en compte.
Nous n'avons jamais songé à contester la légitimité de l'action de la Cgt. Nous voulons en discuter les formes, l'ampleur, et les résultats. Car ces résultats, après plus d'un an, sont sous les yeux de tout le monde.
La “régularisation par le travail” (l'application du “fameux article 40”), personne ne peut plus nier qu'elle peut être une arme à double tranchant, et qu'elle est en train de devenir le véritable instrument de l'“immigration choisie”, dans la mesure où elle est en train, non pas d'être un critère à côté d'autres, mais de supplanter les autres critères : d'aboutir à des régularisations précaires, à la merci des patrons et des préfectures, pour remplacer les régularisations de longue durée sur la base de critères tels que “la vie familiale” et-cetera.
Il faut renverser cette tendance, voilà le fond du problème. Cela ne peut se faire qu'avec la participation la plus large, directe et commune, de tous les travailleurs sans-papiers aux décisions concernant les formes et le déroulement de leurs luttes. Nous ne sommes aucunement fermés aux propositions de la Cgt. Sans aucun doute, nous aussi nous voulons nous “en sortir”. Mais, “comment” ? Les propositions doivent être des propositions, et non des ultimatums : c'est-à-dire qu'elles doivent être faites pour être discutées, approuvées d'un commum accord, dans un esprit de collaboration et pour trouver une solution de “sortie” viable pour tout le monde, et surtout efficace, visant la régularisation de tous les travailleurs sans-papiers isolés de la Bourse du travail. Des propositions et non des provocations comme celles qui, par deux fois, ont conduit des responsables de l’Ud-Cgt à venir distribuer assez vigoureusement leur tract polémique aux sans-papiers de la Bourse.
Paris, le 8 juin 2009
A DIFFUSER LARGEMENT DANS LES ARRONDISSEMENTS, AUX MILITANTS, AUX SYNDIQUéS, etc... | |
| | | le git gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 230 Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: La CGT en grande forme Ven 26 Juin - 17:37 | |
| - Citation :
Occupation de la bourse du travail de Paris La voie était sans issue
Communiqué de l’Union départementale CGT de Paris
jeudi 25 juin 2009
Les syndicats CGT de Paris ont contribué à mettre un terme à l’occupation de l’annexe Eugène Varlin, rue Charlot, de la Bourse du travail de Paris investie depuis le 2 mai 2008 par des travailleurs sans-papiers, sur l’initiative de la Coordination 75 des collectifs de sans-papiers.
Dès le début de cette occupation, les délégués de la Coordination des sans-papiers 75 ont interdit tout contact entre ces travailleurs sans-papiers et la CGT, ses militants et les autres syndicats. Ces délégués ont cultivé l’idée que cette occupation de la Bourse du travail permettrait la régularisation des travailleurs sans-papiers isolés. C’est volontairement qu’ils ont conduit dans une impasse ces travailleuses et ces travailleurs qui, comme d’autres, auraient pu faire le choix de s’organiser dans les syndicats pour mener des luttes collectives à l’entreprise.
C’est parce que nous ne pouvions laisser perdurer cette occupation stérile que le mouvement syndical parisien a décidé de sortir ces femmes et ces hommes de cette impasse, et ce, sans faire appel aux forces de l’ordre.
L’intransigeance des responsables de la Coordination 75 a été constatée à plusieurs reprises à l’occasion des nombreuses réunions qui, sur l’initiative de la CGT, ont rassemblé les Unions départementales CGT, CFDT, FO, FSU et Solidaires, les associations de soutien aux travailleurs immigrés (Ligue des droits de l’homme, Autre monde, GISTI, RESF, CIMADE …) et la coordination 75 des sans-papiers.
Les syndicats et les associations ont réalisé des actes concrets :
participation de la coordination 75 à la délégation qui a été reçue par le représentant du Préfet à l’occasion de la manifestation du 11 juin 2008 organisée par la CGT devant la Préfecture de police de Paris,
par courrier en date du 23 juin 2008, à la demande de la coordination, les syndicats et les associations ont saisi le ministre de l’Immigration d’une demande de rencontre au sujet des travailleurs isolés en difficultés pour obtenir des contrats de travail de leurs employeurs (1300 dossiers ont été recensés),
le 3 juillet 2008, à l’occasion d’une nouvelle manifestation à l’initiative de l’UD CGT de Paris, la Coordination a fait partie de notre délégation et date a été prise avec les représentants du Préfet de police de Paris pour la remise de leurs dossiers. Deux réunions à la Préfecture ont suivi, en présence et avec l’appui du secrétaire général de l’Union départementale CGT de Paris.
Ils ont formulé des propositions
parrainage par les syndicats des dossiers relevant de la régularisation par le travail, y compris ceux des travailleurs individuels qui ne peuvent pas se mettre en grève,
appui par les associations des dossiers des travailleurs non déclarés, sans contrat de travail ni bulletin de salaire,
appui par le réseau RESF des dossiers des familles ayant des enfants scolarisés,
étude de tous les dossiers par les associations et les syndicats, dans le cadre d’un travail en commun avec la Coordination des sans-papiers afin d’évaluer pour chacune des personnes concernées les chances objectives de régularisation afin de réduire au maximum les risques encourus et procéder à la construction collective des dossiers.
Toutes ces propositions, pourtant très constructives et d’ordre pratique, ont été refusées par la Coordination au motif qu’il s’agissait de « leurs dossiers ». Qui peut comprendre une occupation motivée par un besoin d’aide et le refus de toute proposition ? Plus fondamentalement, comment comprendre que la coordination 75 des sans-papiers porte préjudice au mouvement syndical, et en particulier à la CGT, tout en faisant soi-disant appel à son soutien ?
Ces derniers mois, nous avons même entretenu des contacts réguliers avec le Haut Conseil des maliens de France avec lequel plusieurs réunions de médiation ont eu lieu. A plusieurs reprises nous avons pensé que nous arriverions à trouver une issue positive par la signature d’un engagement pour des luttes communes et la construction d’un rapport de force unitaire, mais en vain !
Que signifiait donc cette occupation qui, au fil des jours, était devenue un « squatt » dont nous ne voyions pas la fin ? Qui avait intérêt à cette occupation mise en œuvre deux semaines après la grande grève des salariés sans-papiers déclenchée, le 15 avril 2008, dans plusieurs dizaines d’entreprises d’Ile de France ? Qui gênons-nous et à qui faisons-nous de l’ombre ?
En tout état de cause, s’avérant sans effet sur les pouvoirs publics et le patronat, s’avérant surtout sans issue et paralysant l’activité des syndicats par la spoliation de la majeure partie de leurs locaux (sept salles de réunions, deux imprimeries, entrave à l’accès normal du site aux salariés et syndicats parisiens…), cette pression insensée sur le mouvement syndical, et la CGT en particulier, ne pouvait durer. C’est pourquoi, les syndicats CGT de Paris ont décidé d’y mettre fin avec la certitude d’avoir tout tenté par le dialogue.
La lutte se poursuit
La CGT, qui se bat quotidiennement aux côtés des travailleurs sans-papiers, comme aux côtés de tous ceux qui luttent dans ce pays, ne pouvait continuer à être prise pour cible. Elle devait retrouver la plénitude de ses moyens et faire cesser cette pression inadmissible parce que totalement injuste. Les responsables du désespoir des sans-papiers sont, eux, les véritables adversaires, mais ils sont ailleurs ! Il s’agit de ceux qui ont la culture du résultat et appellent à faire du chiffre en remplissant centres de rétention et charters et de ceux qui, trop souvent, profitent de l’existence d’une « armée » de travailleurs sans-papiers et sans droits, donc exploitables à merci : gouvernement et patronat !
La lutte commencée à Paris, en février 2008, avec les salariés sans-papiers du restaurant « La grande Armée » a permis la régularisation de plus de 2000 salariés.
La CGT poursuivra son combat pour la régularisation de tous les autres.
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| | | black jack Gloire a toi grand timonier!!!
Nombre de messages : 1069 Localisation : vous etes ici! Date d'inscription : 01/10/2007
| Sujet: Re: La CGT en grande forme Sam 27 Juin - 21:15 | |
| - Citation :
Communiqué :
La Fédération des syndicats Sud Education s'étonne de la convergence constatée par le bureau national entre Solidaires et la FSU.
Nous ne faisons pas le même constat.
En effet, localement, la FSU soutient des positions très éloignées des nôtres. Elle refuse systématiquement d'appeler à des AG départementales de grévistes, alors que nous travaillons à l'autoorganisation des luttes. Elle contribue à la sectorisation des actions ( premier degré, second degré, supérieur) tandis que nous travaillons à la construction d'un mouvement intercatégoriel et interprofessionnel. Elle se tient à distance des collectifs de lutte, alors que nous nous investissons fortement dans les collectifs pour la défense des services publics et dans le collectif départemental pour la grève générale.
Sur le plan national, la position de la FSU est tout aussi ambiguë. Rappelons que , dans le premier degré, elle n'a pas appelé ouvertement au boycott de base élèves et des évaluations en CM2, rejetant la responsabilité de la désobéissance sur des individus qu'elle se contente de soutenir après coup.
Au contraire, la Fédération Sud éducation cherche à construire un mouvement collectif.
Plus récemment, en CTPM, alors que tous les syndicats avaient décidé de voter contre la mastérisation de la formation des enseignants, la FSU s'est retrouvée ( seule avec le SNALC, syndicat de droite) à s'abstenir, ouvrant la porte à un simulacre de négociations.
Rappelons enfin que la FSU a largement contribué à l'échec du mouvement social en 2003, par son attitude « responsable ». On se souvient encore que Luc Ferry, ministre de l'Education Nationale de l'époque, avait félicité ce syndicat d'avoir sauvé le baccalauréat.
La recomposition du paysage syndical conduit à des regroupements d'appareils. Laissons cela aux autres. La Fédération des syndicats Sud Education est favorable à l'unité syndicale la plus large à la base et dans les luttes.
Mais nous ne participerons pas à des rapprochements bureaucratiques : les appareils ont des intérêts qui sont absolument opposés à ceux du mouvement social. Saint Denis le 26 juin 2009 | |
| | | le git gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 230 Date d'inscription : 02/11/2008
| | | | manou toto 1ere classe
Nombre de messages : 1344 Localisation : au patxoki!!! Date d'inscription : 25/05/2007
| Sujet: Re: La CGT en grande forme Lun 29 Juin - 17:11 | |
| Je m'interroge quand même sur la strategie du CSP 75... | |
| | | black jack Gloire a toi grand timonier!!!
Nombre de messages : 1069 Localisation : vous etes ici! Date d'inscription : 01/10/2007
| Sujet: Re: La CGT en grande forme Lun 29 Juin - 23:22 | |
| je m'interroge sur l'attitude de sud etudiant apres la mega fusion sud/fsu/scgt "heu on les defend ou on les tappes?" | |
| | | petitjean gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 66 Localisation : les égouts de Nottingham Date d'inscription : 05/07/2009
| Sujet: Re: La CGT en grande forme Dim 5 Juil - 15:37 | |
| Bonjour, c'est mon premier post ici mais certain-e-s me reconnaîtront peut-être (gnihihi) ? Cette affaire répugnante a au moins le mérite de clarifier les choses sur les dérives d'organisations s'autoproclamant représentantes de "la masse". La CGT ne fait que suivre sa logique de partenaire sociale du gouvernement, elle qui accepte de bricoler dans le cadre de la loi CESEDA pour se donner des petits pouvoirs, et qui au sein des commissions tripartites, contribue à légitimer le fait de faire le tri entre bons et mauvais sans-papiers... Pour rigoler un brin, je conseille aussi de lire LO dans le texte... http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2135&id=12 Certains oublient que les adversaires sont Besson et Sarkozy
Depuis les grèves pour la régularisation des sans-papiers, certains militants se réclamant de l'extrême gauche critiquent vivement la politique de la CGT vis-à-vis de ceux-ci. Ils prétendent qu'elle ne défend que ses grévistes, qu'elle laisse tomber tous les autres sans-papiers et qu'elle est complice de la politique d'immigration « choisie » de Sarkozy en ne demandant la régularisation que des travailleurs utiles au patronat.
Dans la foulée, l'intervention de la CGT pour récupérer ses locaux, sans faire appel à la police, a déchaîné des réactions plus ou moins haineuses. Cela va de : « Au moment où l'expulseur de sans-papiers Brice Hortefeux arrive au ministère de l'Intérieur, cette décision de la CGT n'est pas acceptable » (NPA), sans expliquer ce qu'il aurait fallu faire. Jusqu'à dénoncer « la CGT, auxiliaire armé de Hortefeux, coupable de ratonnades et de discrimination raciale » (CNT-25). Les Verts se sont joints à ces protestations. Et la Coordination des sans-papiers à Paris (CSP-75) a malheureusement repris ces calomnies à son compte.
Ces insultes sont inacceptables alors que des centaines de militants de la CGT ont souvent été en première ligne pour défendre le droit des travailleurs immigrés avec ou sans papiers, et que leur confédération, il faut le reconnaître, a assumé la responsabilité de grèves pour leur régularisation.
Du côté de la presse, certains journaux n'ont pas été en reste. On a ainsi vu Le Figaro s'indigner de l'évacuation sans ménagement des sans-papiers de la Bourse du Travail par la CGT, un journal qui d'habitude n'écrit bien entendu pas une ligne pour s'indigner des dizaines de milliers d'expulsions de sans-papiers hors de France, effectuées manu militari par ses amis du gouvernement !
L.B. | |
| | | black jack Gloire a toi grand timonier!!!
Nombre de messages : 1069 Localisation : vous etes ici! Date d'inscription : 01/10/2007
| Sujet: Re: La CGT en grande forme Dim 5 Juil - 15:41 | |
| - petitjean a écrit:
- Bonjour, c'est mon premier post ici mais certain-e-s me reconnaîtront peut-être (gnihihi) ?
bah tu peux toujours te presenter - Citation :
- Pour rigoler un brin, je conseille aussi de lire LO dans le texte...
sympa la source, c'est assumé comme lecture? | |
| | | petitjean gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 66 Localisation : les égouts de Nottingham Date d'inscription : 05/07/2009
| Sujet: Re: La CGT en grande forme Dim 5 Juil - 15:51 | |
| Non LO c'est pas trop ma came... J'ai chopé cet "article" au détour d'une discussion sur un autre forum... j'ai trouvé ça si drôle que je me suis dit que ça vous plairait. | |
| | | le git gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 230 Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: La CGT en grande forme Dim 26 Juil - 18:32 | |
| voila quand les nervis de la cgt bossent ce que ca donne....
photo 1 photo 2 | |
| | | petitjean gaucho baroudeur...
Nombre de messages : 66 Localisation : les égouts de Nottingham Date d'inscription : 05/07/2009
| Sujet: Re: La CGT en grande forme Dim 26 Juil - 21:09 | |
| Dans un autre registre, la centrale de la cégète trouvait aussi, le 22 juillet l'initiative gazière des New-Fabris "contre-productive"... goûtons ce communiqué Reuters : PARIS (Reuters) - Le syndicat CGT estime qu'il est contre-productif de détruire les instruments de travail pour obtenir de fortes indemnités de licenciement au moment où cette pratique se répand en France. Très discrète depuis que les salariés de Nortel et New Fabris ont placé des bonbonnes de gaz dans les usines, tandis que d'autres détruisaient des machines, la CGT rappelle que d'autres combats sociaux ont été gagnés sans menaces et autour de projets industriels soutenus par "la force syndicale". "Ces combats pour les indemnités de départ (...) ne résolvent en rien les problèmes de fond", écrit le syndicat dans un communiqué alors que les salariés de plusieurs entreprises ont menacé en juillet de faire sauter leurs usines ou machines. Le syndicat dit sa préférence pour le maintien des emplois et "la reconquête industrielle" par rapport à l'obtention de primes de licenciement supérieures aux obligations légales. Pour autant, la CGT dit comprendre "le désespoir qui gagne les salariés" face au "manque de dialogue social dans les entreprises". Clément Guillou, édité par Gilles Trequesser http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE56L0NG20090722 On a l'impression d'écouter le playmobil de l'express dans ses tirades mensongères contre le sabotage de l'outil de travail... Pouget, où es-tu ? Allez, pour se faire plaisir : http://kropot.free.fr/Pouget-Sabottage.htm | |
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