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| G8 Italie | |
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Invité Invité
| Sujet: G8 Italie Mar 23 Juin - 18:02 | |
| NO G8 : Appel à un contre-sommet offensif
Les puissants de ce monde se réuniront ostensiblement cette année à l'occasion du G8 de L'Aquila (Italie), ville sinistrée, du 8 au 10 juillet 2009. À cette occasion se rassembleront des milliers de militants de toute la planète. Le contre-sommet qui aura lieu est depuis le départ en butte aux manigances du pouvoir italien, qui s'est amusé à éparpiller le G8 en une série de sommets à travers toute l'Italie afin de diviser et de sectoriser à chaque fois les manifestations, et de les éloigner du lieu central du G8 à L'Aquila. D'autre part, le déplacement dans cette ville du G8, initialement prévu en Sardaigne, a occasionné des retards dans l'organisation des collectifs anti-G8, et risque de poser des problèmes sur le terrain, la population de L'Aquila étant soigneusement entretenue dans la terreur des hordes anarcho-autonomes internationales.
L'exceptionnalité d'un tel événement réside dans l'ampleur numérique des forces en présence plutôt que dans la nature de la réunion des chefs d'Etat. La réunion des chefs d'Etat lors d'un G8 attire sur elle tous les regards, et c'est d'ailleurs sa vocation, afficher spectaculairement l'image de la concorde et de l'harmonie qui règne au sein du pouvoir. Les G8 ne sont pas les clefs économiques de la domination, mais son expression spectaculaire. Ce sont de puissants artifices de propagande, affirmant le règne sans fin de la marchandise, ainsi que sa grande bienveillance. (Ainsi Berlusconi, en grand seigneur, a déplacé le G8 à l'Aquila pour affecter l'argent économisé par ce transfert à la réparation de la ville. Tout refleurit sur le chemin de ces êtres incomparables) Leur absence serait tout à fait tolérable pour le capitalisme, mais leur destruction par des foules en furie devient une cuisante défaite. Depuis que les G8 sont devenus des terrains d'affrontement social, leurs enjeux ont subi une mutation. Il ne s'agit plus de faire le plus beau spectacle mais de savoir s'il aura lieu. Les policier sont les acteurs de ce nouveau show : les puissants parviendront-ils à se réunir tranquillement ? Dès lors que la police rencontre une résistance, n'est plus en mesure de faire preuve de son infaillibilité, l'image de la puissance devient plus incertaine.
Ce genre d'événement n'appelle pas de revendications, car il serait absurde de réclamer au pouvoir son autodissolution. Nous devons nous placer dans une logique d'affrontement et gagner des positions par nous même. Si le pouvoir craint tant les mouvements sans revendications affichées, s'efforce tant de propulser à la tête des mouvements des négociateurs professionnels, c'est qu'il sait très bien que derrière ce genre de silence se cache sa liquidation définitive. Il n'est par contre pas inutile de rappeler que nous haïssons l'exploitation sous toutes ses formes, et les dispositifs qu'elle génère pour se maintenir, qui sont sa production essentielle. La dernière camelote en date que les Etats essaient de fourguer à leur électeurs, l'antiterrorisme, mérite d'être citée car elle occupera une place d'honneur au cours de ce G8, à la fois dans les tractations entre les chefs d'Etat et en tant qu'application pratique contre les manifestants anti-G8.
Les contre-sommets sont depuis environ une décennie le lieu d'une nouvelle pratique politique quasiment entièrement séparée des formes de contestation locales, les luttes se hissant à un niveau abstraitement international. Le mouvement altermondialiste dans ses variantes plus ou moins radicales a la fâcheuse tendance à limiter son action politique à des interventions spectaculaires à l'occasion des contre-sommets, faisant de ces manifestations des hauts lieux de la fausse conscience. Tant que les contre-sommets ne seront pas inscrits dans une trame révolutionnaire, comme une bataille parmi d'autres, la version médiatique, qui confond la destruction ponctuelle de l'image avec la destruction de la puissance, l'emportera sur la version révolutionnaire. Et l'on s'acheminera alors un peu plus vers des simulacres de contestation, dont les destructions prévues et tolérées par la police ne sont pas le moindre des aspects. (Ainsi, Berlusconi a expliqué goguenard que L'Aquila était le site parfait pour un G8, puisque les manifestants n'auraient rien à y détruire – on voit bien là la terreur que lui inspirent les manifestants) Nous ne nous battons pas contre la mondialisation néolibérale, l'affaiblissement du pouvoir des Etats nationaux face aux institutions supranationales et aux multinationales, ni contre l'hégémonie de quelques Etats sur tous les autres, mais contre le pouvoir lui-même, dont ces différents points contestés ne sont que ses mutations du moment. Nous ne voulons pas jouer le jeu du spectacle de la fausse contestation mais faire de ce contre-sommet un moment concret de l'offensive contre le pouvoir séparé. Nous ne voulons pas nous droguer d'un semblant de contestation radicale, d'un ersatz d'émeute dans un décor exotique, mais nous lancer à l'assaut du ciel capitaliste. BRISONS L'IMAGE DE LEUR PUISSANCE.
Leur puissance ne disparaîtra certainement pas suite à la profanation de son image, mais elle en ressortira érodée. C'est pourquoi nous ne devons pas nous contenter de pratiquer une iconoclastie virulente, mais également la destruction concrète du pouvoir là où il se trouve. S'il est parfaitement normal de vouloir saboter le G8, n'oublions pas que ce qui prime avant tout est la réunion massive de manifestants occasionnée par cet événement et la force qu'elle nous confère, ainsi que la quantité impressionnante de forces de police déployées à notre intention. Nos possibilités de lutte sont alors considérables, et ne se limitent ni au sabotage de la réunion des puissants, ni même à la résistance contre la police.
Mettre le pouvoir en difficulté sur des points localisés est un efficace moyen de propagande révolutionnaire. Le péril matériel à petite échelle (une grève, une émeute), devient un péril politique à grande échelle. Détruire une marchandise, un barrage policier, mettre en faillite une entreprise, ne perturbent certes que d'une manière minime le pouvoir économique, mais ils sont une grave atteinte à son image d'infaillibilité, car ils montrent le chemin à suivre pour le détruire totalement, et caractérisent explicitement l'ennemi à abattre dans ses différentes dimensions : l'oppression marchande, policière, etc. Le capital tirant sa force de notre exploitation, il faut bien montrer qu'il n'y a pas de séparation entre ce qui nous opprime et ce dont le capital tire sa force. Lorsque l'on se bat contre la police ou que l'on s'attaque aux marchandises et aux banques, ce n'est pas parce que l'on est des étudiants très en colère contre la LRU. Ce que l'on détruit se place au premier rang de ce que l'on déteste, et sert également de rempart aux autres réalités que nous souhaitons abattre. A l'occasion d'un événement tel que le G8, le coeur de l'oppression est tout autant dans les forces périphériques assurant la sécurité du coeur officiel que dans ce coeur lui même (le noyau de l'oppression restant évidemment la propriété privée ou étatique). Seuls les médiatiques et les médiatisés s'imaginent que le coeur du pouvoir est une image.
Dans chaque moment de révolte, à chaque fois que nous sommes en mesure de créer des zones d'autonomie temporaire, nous cherchons la conquête effective du pouvoir, c'est à dire sa liquidation en tant que pouvoir séparé, et la reprise en main collective de notre destin et de notre vie par l'instauration d'une démocratie directe dans tous les domaines de notre existence. En luttant ensemble, nous créons d'autres rapports sociaux, d'autres manières de se rencontrer. La destruction de l'ennemi nécessite déjà que nous édifiions à cette fin une autre économie, une autre organisation, que nous éprouvions notre puissance en vue de la recouvrer.
Pour qu'une telle expérience soit autre chose qu'un défouloir séparé des rythmes habituels de la contestation, il faut qu'elle ait des répercussions sur l'organisation des forces révolutionnaires dans les différents pays, et notamment qu'elle modifie les rythmes ordinaires. Ce doit être le lieu d'une mise en commun des idées et des expériences,la première forme d'une démocratie émeutière. Pour résumer, ce doit être la négation effective des frontières, la reconstitution physique du prolétariat international.
C'EST POURQUOI DES MAINTENANT NOUS APPELONS :
- A participer massivement à ce contre-sommet - A ce que se développe, s'étende et se structure la pratique des précédents contre-sommets dans ce qu'elle a de plus dialectique - A ce que s'organisent partout en Europe les différents groupes radicaux désirant en découdre avec le pouvoir, sur la base d'une confiance mutuelle - Au développement matériel des stratégies de défense contre la police : plus nous lui résisteront, moins elle réfrénera sa violence, plus notre défense devra se renforcer. Les techniques de défense et celles plus dialectiques ne doivent plus être séparées mais combinées à des fins tactiques. - A ce que chacun prenne la mesure des risques encourus et se prépare à les assumer. - A la permanence de la lutte, à la généralisation de ce type de combat.
Mais au delà de ces nécessités évidentes, une motivation prime sur toutes les autres : le plaisir est révolutionnaire
http://nog8france.blogspot.com/
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| | | Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: G8 Italie Ven 3 Juil - 19:49 | |
| No G8 : L'antiterrorisme travaille en Italie <blockquote> Après le fantôme des Brigades rouges ressuscité il y a trois semaines, c’est maintenant aux «anarcho-insurrectionnels» d’occuper la scène répressive, en remake de «Tarnac».
</blockquote> <blockquote> Dans la nuit américaine du spectacle, toutes les vaches sont grises.
</blockquote> <blockquote> À bas l’État ! Et gare à ses flics de tout poil — en face comme parmi nous !
</blockquote> <blockquote> </blockquote> Arrestation de deux Italiens qui projetaient de saboter une ligne de train
<blockquote> Présentés comme appartenant à «la mouvance anarchiste», ils ont été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à saboter une ligne de train en Italie. Ils doivent être inculpés pour «association subversive» «dans un but terroriste». </blockquote> Deux jeunes Italiens, présentés comme appartenant à «la mouvance anarchiste», ont été arrêtés vendredi 3 juillet en Italie, alors qu’ils s’apprêtaient à saboter une ligne de train. C’est la section anti-terroriste de la gendarmerie italienne (Ros) qui a effectué cette arrestation, a-t-elle elle-même annoncé. Ils ont été interpellés à 5h (3h GMT), sur un pont au-dessus de la ligne ferroviaire Orte-Ancône (nord-est). Ils étaient à bord d’une voiture volée qui contenait des crochets artisanaux en fer pouvant servir à provoquer un court-circuit sur le réseau d’alimentation de la ligne, a indiqué à l’AFP un porte-parole du Ros, sous le couvert de l’anonymat. «Nous sommes intervenus un peu avant qu’ils ne mettent leur projet de sabotage à exécution», a affirmé le porte-parole. Une quarantaine de perquisitions Dans le même temps, les gendarmes ont procédé, sur instruction du parquet de Pérouse (nord-ouest), à une quarantaine de perquisitions chez des sympathisants du groupement «anarcho-insurrectionnel» auquel appartiendraient les deux jeunes arrêtés, selon les mêmes sources. Pour ce qui est des deux jeunes interpellés dans la voiture près de la ligne Orte-Ancône, l’un d’eux est né à Rome en 1982 et l’autre à Pérouse en 1987, a précisé le porte-parole, qui n’a pas fourni plus de précision sur leur identité. «Dans un but terroriste» Les deux jeunes seront inculpés pour «association subversive» et «atteinte à la sécurité des transports publics dans un but terroriste», a-t-il indiqué. 37 autres personnes de ce mouvement «anarcho-insurrectionnel» ont été inculpées d’«association subversive» à l’issue des perquisitions, selon le porte-parole. Mais ces dernières ont été laissées en liberté, a-t-il souligné. Le mouvement «anarcho-insurrectionnel» est un mouvement subversif interdit, a précisé le porte-parole des Ros qui a précisé qu’à ce stade l’enquête ne faisait pas apparaître de liens avec l’étranger. Le G8 en toile de fond La police et la gendarmerie italiennes sont en état d’alerte maximale en raison de l’imminence de la tenue du 8 au 10 juillet du sommet du G8 à L’Aquila dans les Abruzzes (centre) et de l’arrivée en Italie de 39 chefs d’État ou de gouvernement étrangers. Le 11 juin dernier, les forces de l’ordre avaient déjà arrêté six personnes qu’elles soupçonnaient de préparer un attentat contre le G8. La sécurité des transports ferroviaires est également au centre des préoccupations des autorités italiennes après la catastrophe de Viareggio (nord-ouest) qui a fait lundi 21 morts dans l’explosion accidentelle d’un wagon-citerne chargé de GPL (gaz de pétrole liquéfié). Cette affaire intervient alors qu’en France se poursuit l’enquête controversée de la section sur les neuf inculpés de Tarnac, soupçonnés eux aussi par les enquêteurs d’avoir voulu saboter des lignes ferrovières en France. <blockquote> Leur presse (Le Nouvel Observateur), 3 juillet 2009.
</blockquote> Italie : Coup de filet contre des terroristes présumés d’extrême gauche
<blockquote> La police antiterroriste italienne a annoncé, jeudi 11 mai, l’arrestation de six personnes accusées de faire partie d’un groupe d’extrême gauche susceptible de préparer des actions armées. Arrêtés à Rome et à Gênes, les individus auraient été en possession d’armes et d’éléments qui laisser penser qu’ils préparaient une action lors du futur sommet du G8, prévu initialement en Sardaigne en juillet. </blockquote> Ces personnes «ont essayé de reconstruire une formation de type Brigades rouges, d’inspiration marxiste-léniniste, pour commettre des actions armées», a assuré Lamberto Giannini, chef de la police antiterroriste, affirmant qu’ils avaient des plans du système de vidéo-surveillance du sommet et «étudiaient un moyen de contourner les systèmes de sécurité». «Il ne s’agissait pas à proprement parler d’un projet d’attentat», a reconnu M. Giannini, mais les hommes arrêtés «faisaient le point sur comment ils auraient pu agir ou s’approcher des points stratégiques du sommet». «Méthodes de prudence et de sécurité très importantes» Parmis les interpellés, on retrouve Luigi Fallico, 57 ans, un ancien membre des Brigades rouges, et Gianfranco Zoia, qui «avait déjà été arrêté dans les années 1990 pour bande armée», selon la police antiterroriste. L’enquête, qui a duré plus de deux ans, «a été très difficile car avec ses précédents de lutte armée, ce réseau utilisait des méthodes de prudence et de sécurité très importantes», a souligné Lamberto Giannini. Le G8 devait se tenir du 8 au 10 juillet à La Maddalena, en Sardaigne. Mais à la suite du tremblement de terre de L’Aquila, le gouvernement italien a décidé de transférer symboliquement le sommet dans la capitale des Abruzzes. Depuis la disparition de la première génération des Brigades rouges, l’Italie a connu épisodiquement le retour du terrorisme d’extrême gauche. Au début des années 2000, une organisation baptisée «nouvelles» Brigades rouges-PCC avait revendiqué les assassinats de deux consultants gouvernementaux. En 2007, une quinzaine de personnes se réclamant des BR avaient été interpellées à Milan. <blockquote> Leur presse (Le Monde), 11 juin. </blockquote> Italie/G8 : Arrestation de six personnes soupçonnées de préparer un attentat
<blockquote> Six personnes ont été arrêtées mercredi et dans la nuit de mercredi à jeudi en Italie, suspectées d’avoir projeté un attentat contre le G8 prévu début juillet à L’Aquila (centre), a annoncé jeudi l’agence Ansa. </blockquote> Le groupe démantelé, accusé d’association de malfaiteurs à des fins de terrorisme, bande armée et détention d’armes, est accusé d’avoir préparé un attentat contre le G8 alors que le sommet international, prévu du 8 au 10 juillet, devait se tenir sur l’île de la Maddalena (Sardaigne), a précisé l’agence italienne. En raison du tremblement de terre survenu début avril à L’Aquila, dans les Abruzzes, il a finalement été transféré dans cette région. Deux quotidiens italiens donnent également l’information sur ce coup de filet mais, selon eux, l’attentat était projeté à L’Aquila même. Le Corriere della Sera fait état de 5 arrestations et La Stampa de 9. Parmi eux, figurerait Luigi Fallico, un proche des Brigades rouges de la première génération, accusé d’avoir voulu reprendre la lutte armée. Dans les années 80, son nom était apparu en marge de quelques enquêtes sur des groupes naviguant autour des Brigades rouges, selon Ansa. Contactée par l’AFP, la préfecture de police de Rome n’a pas souhaité commenter l’information, indiquant qu’une conférence de presse était prévue en milieu de journée. Selon Il Corriere, Ernesto Morlacchi, fils d’un des fondateurs du groupe armé qui a défrayé la chronique italienne dans les années 80 et est accusé notamment de l’assassinat du président du Conseil italien Aldo Moro, serait aussi parmi les interpellés. Lors des perquisitions, une bombe aurait été découverte. Les interpellations sont intervenues à Rome, Milan et Gênes. Le chef d’un mouvement autonomiste sarde a été arrêté à Rome où il devait rencontrer Luigi Fallico. Cinq d’entre
eux ont été emprisonnés tandis que le sixième, chez qui des armes auraient été trouvées, est aux arrêts domiciliaires en raison de son âge. L’opération a été déclenchée au terme de deux années d’enquête de la magistrature romaine. <blockquote> Leur presse (AFP), 11 juin. </blockquote> Rumeur d’attentat sur le sommet du G8 de juillet Six personnes, accusées d’être liées au groupe armé des Brigades rouges, ont été arrêtées entre mercredi et jeudi en Italie pour terrorisme et détention d’armes et étaient notamment en possession d’éléments sur le sommet du G8 initialement prévu en Sardaigne. Selon des conversations téléphoniques interceptées, «il ne s’agissait pas à proprement parler d’un projet d’attentat», mais les hommes arrêtés «faisaient le point sur comment ils auraient pu agir ou s’approcher des points stratégiques du sommet», a indiqué le chef de la Digos, la police antiterroriste. Ils étaient notamment en possession des plans du système de vidéosurveillance du sommet et «étudiaient un moyen de contourner les systèmes de sécurité», a-t-il précisé. (…) <blockquote> Leur presse (Cyrille Lachèvre, Le Figaro), 12 juin. </blockquote> http://juralibertaire.over-blog.com/article-33404343.html | |
| | | Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: G8 Italie Dim 5 Juil - 23:39 | |
| No G8 : Première manif Incidents lors d’une manifestation avant le G8 en Italie Des heurts ont brièvement opposé des protestataires et la police samedi après-midi à Vicence dans le nord-est de l’Italie, lors de la première grande manifestation contre le sommet du Groupe des huit. La police anti-émeutes a utilisé des gaz lacrymogènes pour empêcher les
manifestants de franchir un pont et de se diriger vers une base américaine où sont cantonnés 3000 soldats de la 173e brigade aéroportée, et dont le projet d’extension est contesté par la population. Les manifestants, dont certains portaient des casques de moto ou avaient le visage masqué, ont pour leur part lancé des bouteilles en direction des forces de sécurité et allumé des feux d’artifice. Les manifestants ont pu par la suite poursuivre leur marche, et se sont dispersés dans le calme en début de soirée. On ne signalait aucun blessé dans les incidents. Plusieurs milliers de personnes, dont la majorité ont défilé pacifiquement, ont participé à ce rassemblement, organisé dans cette ville à quelques jours du sommet des huit pays les plus industrialisés, qui se tiendra du 8 au 10 juillet à L’Aquila, dans les Abruzzes. La manifestation était aussi dirigée contre le projet d’agrandissement qui doit accoucher, à proximité de Vicence, d’une des plus grandes bases militaires américaines en Europe. «Nous en avons assez de la puissance qui gouverne sans consulter la population», a déclaré Martina Vultaggio, 29 ans, coorganisatrice du défilé. Respect des victimes à L’Aquila «Ce que nous avons ici, c’est une démocratie populaire. Au G8, vous avez huit puissances qui veulent gouverner en imposant leur volonté. Ce n’est pas la démocratie», avait dit auparavant à Reuters Marco Palma, porte-parole des manifestants. «Barack Obama a déclaré qu’il était l’homme du changement. Ici, à Vicence, nous n’avons constaté aucun changement», a-t-il ajouté. Les chefs d’État et de gouvernement du G8 se retrouvent mercredi pour trois jours de sommet consacrés essentiellement à la situation de l’économie, à la régulation financière, au changement climatique, au commerce et au développement. Les mouvements anticapitalistes ont prévu, comme en marge de chaque sommet international, une série de manifestations dans divers sites, à commencer par le rassemblement de Vicence, dont les habitants refusent l’extension de la base. Le gouvernement italien a déjà approuvé la construction d’une nouvelle base de 6000 mètres carrés sur le site de l’ancien aéroport Molin, dans les faubourgs de la ville, mais le projet a été rejeté lors d’un référendum. Le projet est accusé de mettre en péril les nappes phréatiques et de menacer les habitants et le centre historique de Vicence et sa précieuse architecture de l’époque Renaissance. Le cortège devait défiler sur environ 3,5 km jusqu’au site devant accueillir la future base, qui a été fermé par les autorités, pour y planter des drapeaux aux slogans hostiles. Un millier de policiers ont été déployés sur le parcours. Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, souhaite éviter que se reproduisent les troubles qui avaient émaillé le sommet du G8 de Gênes, en 2001. Un manifestant avait été tué et des dizaines d’autres avaient subi des violences policières. Les organisateurs du sommet du G8 estiment que le choix de L’Aquila, ville dévastée par un séisme en avril dernier, réduit la probabilité de débordements en raison du respect dû aux familles endeuillées ou qui ont perdu leurs biens. Le séisme avait causé la mort de 300 personnes et fait 60.000 sans-abri. Une marche à la bougie est prévue par les manifestants lundi soir, trois mois jour pour jour après le séisme. Leur presse (Reuters), 4 juillet 2009. | |
| | | Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: G8 Italie Lun 6 Juil - 13:26 | |
| d'autres photos http://www.lemonde.fr/europe/portfolio/2009/07/04/incidents-lors-d-une-manifestation-avant-le-g8-en-italie_1215421_3214.html
et vidéos https://www.youtube.com/watch?v=wH--SUIR_SY&NR=1
https://www.youtube.com/watch?v=TZUGA8E6Uv0 https://www.youtube.com/watch?v=BE6G14wF-xo&feature=related https://www.youtube.com/watch?v=9dXeUv9EoxU&feature=related
etc.....
ça promet pour cette semaine..... | |
| | | Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: G8 Italie Mar 7 Juil - 17:52 | |
| italie: premiers manifestants anti-G8 interpellés dont des Français ROME (AFP) — Des manifestations de faible ampleur se sont déroulées mardi dans les rues de Rome contre le sommet du G8 et les forces de l'ordre ont interpellé près de 40 manifestants, surtout des Italiens, à l'issue de heurts, ont constaté des photographes de l'AFP.Des étudiants contestataires et des alter-mondialistes, relativement peu nombreux, ont incendié tôt dans la matinée quelques pneus dans une rue de Rome avant d'être interpellés par la police.Les manifestants, pour certains munis de cagoules et de casques, se sont repliés vers l'université de Rome d'où ils ont jeté des bouteilles et des pierres sur des véhicules des forces de l'ordre.Des dizaines de policiers et carabiniers en tenue anti-émeutes occupaient la place située devant l'université.Selon la préfecture de police, 36 personnes au total, dont 27 Italiens, ont été interpellées à Rome dans le courant de la matinée et des battes de base-ball ainsi que des bâtons ont été saisis. Les autres manifestants étaient quatre Suédois, deux Allemands, un Suisse, un Français et un Polonais."Tout le monde a le droit de manifester, de faire entendre sa voix, tant que cela se produit dans le respect des règles et sans créer d'incidents", a commenté le maire de Rome, Gianni Alemanno.Plus tôt dans la matinée, cinq jeunes Français âgés de 25 à 35 ans, avaient été interpellés en possession de gourdins à L'Aquila (centre) près de la caserne de la garde des Finances qui doit abriter du 8 au 10 juillet le sommet du G8.Les jeunes gens ont été inculpés mardi pour détentions d'armes prohibées mais laissés en liberté.L'Italie a mis en place un imposant dispositif de sécurité pour protéger le sommet avec plus de 15.000 policiers mobilisés à Rome et à L'Aquila.Une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus au sommet, dont le président américain Barack Obama.Les autorités italiennes veulent absolument éviter une répétition du drame du G8 de Gênes en 2001, où de violents affrontements entre forces de l'ordre et manifestants avaient causé la mort d'un jeune homme. | |
| | | Revoltaire vieux de la vieille
Nombre de messages : 310 Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: G8 Italie Mar 7 Juil - 17:58 | |
| http://www.lemonde.fr/europe/video/2009/07/07/g8-derniers-preparatifs-a-l-aquila-premieres-manifestations-a-rome_1216390_3214.html#ens_id=1213056 | |
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