Juste un texte

Un texte que j'ai trouvé sur la toile, est-ce que l'on pourrait le retravailler ensemble et en faire un petit article qui fait du bien à lire ?


Entre deux instants concrets d’ennui quotidien, je laisse ma rancœur s’étaler sur ce papier, rancœur qui n’a de nom que le dégoût pluri-morphologiste de ce spectacle que l’on ose encore appeler vie, malgré les contradictions que l’usage de ce terme induit.

L’abondance est une des formes de ce spectacle quotidien : à l’image de l’estomac, l’homme s’adapte à la quantité qu’on lui fait ingérer. Au-delà de la substance organique à proprement parler, c’est de l’image de cette chose que l’on est gavé, nous qui nous indignons de la torture que l’on fait subir aux oies, humanistes d’un jour, devant une coupelle de confiture de figues accompagnée de fois gras. La pornographie s’encastre sur les pixels de notre télé durant les longues pages publicitaires. Un instant de sécurité : Le CSA fait sa campagne pour la protection des mineurs. La violence du système nous écrase par sa radicalité et nous fermons les yeux pour ne pas voir cette réalité. Qu’importe, nous consommons, nous ingérons, nous régurgitons, mais cette matière capitaliste n’a que faire de ces étapes puisqu’elle en ressort de toute manière intacte. Et cette chose répugnante, jaunâtre et inerte que je n’oserais appeler « vie » suit son triste cours monotone, à l’image de nos allées et venues dans les magasins, pour voir foncièrement la même chose, l’identique et le conformisme étant notre diktat, les panneaux publicitaires nos radars et la caisse notre pointage. Consommation de masse, Information de masse, Manipulation inconsciente et pourtant si explicite, comme si nos yeux n’étaient qu’œillère, que la globalité de nos sens simple tuteur au fur et à mesure enfoncée par notre socialisation, pourrie à la racine par ce système qui n’a pas d’autre solution que son implosion. Ces trois mécanismes sont la cause de l’aseptisation de nos corps, de nos esprits, de nos vies, nous masse inerte démunie d’odeur, de culture et d’amour, fut-il existant.

Bien sûr les effets escomptés sur chacun d’entre nous ne sont pas les mêmes, certains pouvant simuler cette satisfaction inconsistante et matérielle qu’ils appellent en d’autres termes « liberté », « bonheur » mais c’est malheureusement leurs propres enfants qui se couperont les veines dans la baignoire de leur salle de bain. Et, malgré la perfection superficielle du contour plaqué or de leur robinet, ils ne verront, cette fois-ci, que le sang de leur progéniture marqué un peu plus à chaque onde la vasque de marbre déjà violé par cette consistance qu’est la mort, bien trop inadaptée à l’attitude féérique de leur monde, calqué sans aucune originalité sur les comédies romantiques du box-office hollywoodien.

Et pour ceux qui n’ont jamais pu se permettre de simuler, seulement d’en rêver, leur préoccupation est sans cesse stimulée, autant par les grands médias se félicitant d’une déprolétarisation, des panneaux publicitaires leur promettant le bonheur par la propriété matérielle et par les directions syndicales, collaborant sans scrupule avec les représentants de l’Etat, promettant l’échappé à la catastrophe par la pseudo-victoire de la lutte sociale à la mode, bien que cette victoire, arrosée grassement au champagne dans les bureaucraties syndicales, ne remplisse pas le frigo des personnes à qui on avait promis tant de choses et sans qui rien ne serait jamais arrivé.

L’émancipation doit être notre seule revendication. Profitons des délais que nous laissent les luttes sociales pour expérimenter, s’organiser, et se réapproprier nos vies. Qu’importe que cette organisation ait un nom, il faut seulement que son organisation interne reflète notre volonté de changement radical, et par là, l’empêcher de se scléroser elle-même dans l’avènement de quelconque personnalité charismatique, dans l’intervention citoyenne bien pensante, dans l’encastrement de sa structure dans la logique du système que l’on combat. Ils ne veulent pas le changement. Ils sont moins que nous. La logique n’a pas à être explicitée sur cette feuille. Ainsi, par l’installation de contre-pouvoirs, proposons à l’intérieur de ceux-ci un échantillon de la vie, celle que nous sommes entrain de rater, et faisons en sorte que ce fameux grand soir devienne quotidien et que l’expérience humaine s’enrichisse de son autonomie et de sa créativité libre de tout diktat. Ainsi, je relaie l’appel des travailleurs grecques insurgés qui ne se contentent pas d’occuper un bâtiment mais se le réapproprient et ajoutent une consolidation de plus dans le renversement de cette machine oppresseuse, à l’intérêt quotidien et concret de certains qui finalement eux-mêmes ont si peu d’intérêt à vouloir que cette supercherie se maintienne mais qui manifestent une auto-défense primitive contre cette liberté qu’on leur propose et dont ils ne veulent pas entendre parler, peur qu’elle ne les désencastre de leur bloc illusoire . La misère humaine a touché le fond, et elle continue de creuser. Ce texte, que certains traiteront d’anarcho-bourgeois, n’est qu’une exposition de l’intellect d’un produit de cette société qui se range du côté des plus concrètement oppressés. Cet essai n’a rien d’exhaustif dans son analyse, il en est même plutôt pauvre. Mais il ne fait que nous inviter à participer à cette analyse et à mettre en avant cette alternative afin que l’émancipation soit notre seule mot d’ordre, la vie notre objectif primordial.
P.S : Les pronoms personnels utilisés sont adaptés aux différents points de vue d’analyse du texte et se succèdent sans cohérence d’identité et de similarité

les "membres" du journal, sa vous di rien ???

Je connais ce texte t'as pécho ça où?

(moi je l'aime bien!)

Et pour le journal il faut qu'on se capte, qu'on en discute et vu le peu de prod écrites,on pourrait réutiliser des textes fait sur le net que l'on sélectionne pour boucler un journal!

(une réu apres les vacances??)

ok pr la réu ! o fait t sur tu lconnais ? pke jlai trouvé dans ma toile ...

Bon en clair, je préférais ne pas dire d'où il venait pour qu'il y ait une impression objective de la part des lecteurs de ce forum mais peut-être qu'en précisant qu'il vient de ma plume, les gens seront contents de lire ce qu'a écrit un camarade et s'y interresseront plus, malgré toute les choses ignobles que s'a sous-entend !
Donc voilà, je soumets ce texte à la critique populaire pour qu'il puisse être intégré au prochain journal, dans une rubrique spécial dans le genre, "essai" ou koi. Enfin bon, il faut absolument faire une réu à la rentrée pour définir l'agencement du journal et voir si on est capable d'en publier un !

Perso je le trouve pas très claire, et je pense que cela tient plus à la forme choisie qu'au fond... mais du coup y a certains points un peu obscurs (pour moi).
Je préfère les deux derniers paragraphes, mais on en parlera en réu.
En tout cas bonne initiative que d'écrire!

Tfaçon ce texte, en soit, je le consent il est pas pourrit mais certes peut-être pas très claire à la lecture et plutôt limité dans son analyse et son but, ça serait plus de donner un cadre à l'écriture d'un article plus profond avec des chiffres et des précisions qui le rendront beaucoup plus claire, et avec une portée ainsi plus conséquente ! Alors on la fait quand cette réu ? Après les exam ?

J'viens de trouver un article posté hier sur l'En Dehors, sympa pour faire par exemple un edito de journal.

Une bonne et heureuse année 2009 à tous les dirigeant du monde.C’est au nom de tous les déshérités, crève la dalle, travailleurs exploités, chômeurs et de tous les sans-grades, que je tiens, aujourd’hui à m’exprimer ! Et je ne crois pas usurper ce titre de porte parole improvisé, en souhaitant une bonne, et surtout joyeuse année 2009 à tous les dirigeants, de toute les catégories et de tous les pays ! De tout notre cœur !

Déjà, gagné par l’impatience, comme en Thaïlande peu avant, la Grèce n’a pu attendre les fêtes de fin d’année, pour vous signifier un amour total et démesuré ! Et c’est dans tous le pays, que les scènes de liesse se succèdent !
2008 a été une année exceptionnelle ! 2009 sera peut être encore bien meilleur !
Trop longtemps, nous refusions d’accepter l’évidence de votre excellence. Une sorte de complexe refoulé sans doute, mais l’année qui s’achève, vient nous apporter la preuve de votre magnificence ! Et nous sommes conquis par votre clairvoyance !
Oui, augmentez vous encore messieurs les capitalistes ! Pourquoi 20 %, seulement ?

Ce krach, est votre œuvre, votre chef-d’œuvre, devrais-je dire, le cadeau laissé par vous à la postérité ! Il n’est plus l’heure de l’humilité, quand votre splendeur éclate de manière si éblouissante à la face du monde !
Votre gloutonnerie sans limite, nous a ouvert un appétit insatiable de vous connaître DE PLUS PRES !
Votre soif d’aller toujours plus de l’avant, quelque soit la tempête, nous a convertit ! Et nous aussi voulons dorénavant aller de l’avant, à votre rencontre !

Patrons, chefs syndicaux, dirigeants politiques, nous ne pouvons plus contenir plus longtemps l’adoration que nous vous portons ! Nous avons tellement de choses à partager ! Tellement beaucoup plus de choses !
Partageons les maintenant !

Vous nous avez ouvert le chemin, « yes we can » hurlent les foules en Grèce, en Islande, et ailleurs ! Nous souhaitons vivre notre passion pour vous, sans retenue et qu'elle ne soit plus contrariée ! Les chaleureuses manifestations d’affection, qui vous feront cortège, ne doivent pas vous faire peur ! Tout ça n’est que de l’Amour ! Le temps de la pudeur est révolu !
Suivons l’exemple de ses foules affamées, qui en avril derniers, sans aucune concertation au quatre coin du globe, ont tenue, avec les moyens du bord, a célébrer leurs admirations pour les dirigeant du coin, et leurs héroïques chevaliers policiers !
L’Islande est une trop petite ile, pour contenir un amour aussi débordant !

Il ne faut pas que la France soit en reste ! Souvenons-nous de la joie profonde qui nous avait étreint, lors de la victoire en coupe du monde ! Ce partage, cette communion ! Nous voulons revivre ça, mais sans qu’une baballe n’en soit le prétexte ! Et pourquoi le cantonner dans un pays ! Comme vous, dirigeants, nous voulons abolir NOS frontières !
Que l’on excuse mon lyrisme, mais je voudrais tellement pouvoir embrasser un patron, ou un chef d’état, que je m’enflamme !
Et je voudrais crier sur tous les toits :
« Pour les dirigeants, hip ! Hip ! Hourrah ! »


En vous souhaitant déjà joyeux noël, et en espérant pouvoir fêter très prochainement avec vous pâques, la musique, le 14 juillet, et vous faire passer une excellente toussaint, en vous faisant des bisous tout pleins !
Sans oublier, que chaque jour, c’est l’anniversaire d’un patron ; et l’anniversaire d’un patron, c’est celui de tous les patrons !
Joe Dalton

ah c'est de toi? bah putain c'est bizar il y a vraiment des passages que j'ai l'impression d'avoir déja lu....(j'ai pas su retrouver le texte en question!)

moi j'aime bien ce texte,c'est pas vraiment un article (chiffres analyse...argumentaire...);mais plutôt un texte "pamphlet" (rien de péjoratif)!
mais ca on peut meme le distrib dans la rue!


pk tu proposes pas de le diffuse dans le journal de l'AL??(sic)

Pour la réu quand vous voulez!

Je peux très bien le faire mais ,tu c mon vieux git, le journal de l'AL ne laisse pas de place à l'expression de la défection lol Sinon j'aimerais bien que tu puisses retrouver le texte, ça serait interressant de voir qu'on a tous le même dégoût lol Moi aussi au départ, je l'imaginais plus comme un pamphlet, à ranger dans une catégorie spé du journal mais si on est que deux à le comprendre, c'est un peu chaud tu vois ! Voilà Pourquoi, peut-être si on rajoutait quelques détails d'analyse (qui n'enleveront rien à la spontanéité de l'écriture), sa permettrait au gens de mieux le comprendre. Pour la diffusion dans la rue, c'est quand tu veux ! lol Et sinon la réu, Mardi prochain y a pas moyen ? Fo franchement qu'on le sorte ce journal !!!! o fait sergio, il manque d article encore ? ¨Personne a bossé sur l'Action directe, genre présentation de la notion en un petit article historique, le truc que l'on devait coupler avec l'edito ? Sinon, faire des petites brèves, tenir à jour l'agenda militant, on en reparle en réu !