Collectif de Révolte Anti-Capitaliste Poitiers
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 Une pincée de sucre et tout s'adoucit....

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Revoltaire
vieux de la vieille
Revoltaire


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Date d'inscription : 13/11/2007

Une pincée de sucre et tout s'adoucit.... Empty
MessageSujet: Une pincée de sucre et tout s'adoucit....   Une pincée de sucre et tout s'adoucit.... Icon_minitimeMer 9 Déc - 15:43

La violence avec laquelle sont réprimées les manifestations liées à la
commémoration de l’assassinat d’Alexis Grigoropoulos ne sont pas une
réelle surprise pour les camarades grec-que-s. A tel point que la
traduction de ce texte du groupe révolutionnaire "flesh machine //ego
te provoco //comrades" est tristement d’actualité. La
contre-insurrection-qui-vient analysée quelques jours avant le début
des festivités.


http://www.article11.info/spip/spip.php?article636 / http://juralibertaire.over-blog.com/article-la-bataille-d-athenes-40800042.html

823 arrestations depuis deux jours.

Lors des événements de décembre 2008, «seulement» 273.

Dans tout le pays.

Heureusement que le PASOK «de gauche» a gagné les Législatives en
septembre 2009 et trouvé là l’occasion d’accabler un ennemi intérieur
trop naïf pour commémorer le meurtre et le deuil d’un enfant de 15 ans.

En Iran, des manifestants se
battent pour la liberté en affrontant le régime. En Grèce, comme
partout ailleurs dans la vieille Europe, de méchants cagoulés
anarchistes veulent détruire la démocratie.

Le résultat d’une stratégie de tension mise en place depuis décembre, justement.

La création des «Équipes Delta», bataillons de voltigeurs motocyclistes
renvoyant au plus sombres cauchemars de Malik Oussekine.

La violation de la franchise universitaire, sacrosainte en Grèce depuis
la révolte contre les colonels partie des facultés en 1973.


Mais laissons la parole :


Depuis
deux mois, la stratégie de contre-insurrection mise en œuvre par l’État
grec après les événements de décembre est entrée dans une nouvelle
phase : c’est aujourd’hui une stratégie de contre-insurrection totale.
Si nous parlons de contre-insurrection et non de répression, c’est
parce que la première, à la différence de la seconde, ne relève pas
tellement de l’intervention militaire en tant que technologie politique
et sociale visant à produire de l’adhésion, de la peur et du
défaitisme. La stratégie de contre-insurrection ne vise pas à anéantir
rapidement les insurgés, mais plutôt à réduire leur espace de vie : la
contre-insurrection s’attaque aux dimensions conceptuelles, affectives
et culturelles de l’insurrection. C’est une stratégie préventive qui a
pour cible les nombreuses possibilités qui ont fleuri lors des
événements de décembre.

Le principe de base de la contre-insurrection est d’un côté de «gagner
les cœurs et les esprits» et d’un autre côté de «ne pas sortir le
poisson hors de l’eau mais d’assécher la mer où les insurgés sont comme
poissons dans l’eau». Et cela passe par la double technique de la
dissociation et de l’union. Il s’agit d’isoler les insurgés des espaces
des possibles qu’ils ont dégagés en décembre, d’isoler en eux leurs
affinités politiques et sociales, d’isoler les insurgés pour que leur
rencontre même soit impossible. De façon concomitante, il s’agit de
fédérer les mécontents autour de la réforme en présentant
l’insurrection comme un recul, et de finalement rallier la majeure part
de la population à la répression, en figurant celle-ci comme le fait de
gens empreints d’humanité, œuvrant du côté du peuple dans un grand
souci d’efficacité.




I
La
première étape lors d’une contre-insurrection est d’isoler de leur
terrain d’action favorable les éléments incontrôlables au sein des
insurgés. Un procédé qui s’applique dans le quartier d’Exarchia, à la
franchise universitaire, sur l’avenue Patission jusqu’aux environs de
la place d’Omonia et l’avenue Acharnon [
L’avenue
Patission est l’axe traditionnellement emprunté par les manifestations
et où se déroulent la plupart des affrontements. L’École Polytechnique
et la faculté d’économie d’Athènes se trouvent sur cette avenue ;
Acharnon délimite la zone où résident la plupart des immigrants. Le
long d’Acharnon se trouve la place Agios Panteleimonas où les néo-nazis
terrorisent les migrants avec l’appui de la police.
].
Le quartier d’Exarchia est perçu actuellement comme le foyer de
rassemblement des éléments incontrôlables de la jeunesse — les
anarchistes, les gauchistes et tous ceux qui, s’ils ne s’engagent pas
dans des attaques violentes, ne leur sont pas très hostiles. Et c’est
précisément sur ce terrain — de sympathie ou de tolérance — que
l’appareil contre-insurrectionnel est mobilisé. Une première occupation
par la police pendant trois jours du quartier en octobre a permis de
démontrer la supériorité militaire de l’État, et sa capacité à déployer
des forces plus grandes encore. Depuis cette occupation, le moindre
incident provoque une invasion totalement disproportionnée où la visée
principale n’est pas d’arrêter les fauteurs de troubles, mais plutôt de
se livrer à une revanche collective sur quiconque pourrait se trouver
sur place au même moment. Il s’agit d’une stratégie de guerre
psychologique dont l’objectif est d’étouffer toute tolérance et/ou
sympathie, et qui met en œuvre des procédés de (auto) contrôle sur les
bases d’un calcul inversé de la relation entre l’incident et ses
conséquences. Car il est certainement beaucoup plus simple de contenir
un mécontentement «intérieur» que la peur de la répression, quand on ne
parvient pas à arrêter les attaques qui ont lieu régulièrement dans la
métropole athénienne.

Dans le même temps, le discours dominant sur la franchise universitaire [
Selon la Constitution grecque, les universités constituent un sanctuaire que la police ne peut
violer
]
a substitué à une lecture première faisant de celle-ci une base arrière
pour la préparation des attaques une lecture la présentant comme un
espace anomique que l’État et les universitaires doivent reconquérir.
En d’autres termes, la franchise universitaire est présentée dans le
discours comme un terrain à réoccuper dans sa totalité, et ce d’une
façon continue — et non comme une institution qui produit des
phénomènes isolés devant être contenus. Ainsi, le problème se situe
plus du côté d’un travail dans le long terme, d’une situation
permanente, et non du côté de régimes d’exception particuliers.

Les opérations de type psychologique menées tant à Exarchia qu’en
matière de franchise universitaire ont été précédées par une opération
de nettoyage social dans le centre d’Athènes et ses environs. Nettoyage
social qui s’est articulé autour d’un contrôle des populations
défavorisées et des migrants. La criminalisation de leurs
rassemblements et la problématisation biopolitique de leur
co-habitation posée en termes hygiénistes (comme dans le cas du squat
d’Efeteio [
Tribunal
laissé à l’abandon près de la place Omonia, occupé par des migrants et
évacué par la police aidée des néo-nazis au printemps dernier
])
a au départ permis d’isoler des centres politique et économique les
éléments les plus incontrôlables de l’insurrection. Puis il s’est agi,
sous couvert du voile protecteur de la social-démocratie, d’assujettir
des catégories particulières, notamment les migrants : par leur
assimilation, en leur promettant la régularisation des enfants, le
droit de vote aux élections municipales, la construction d’une mosquée
à Athènes et en leur demandant même leur aide dans les commissariats de
police [
Le
culte musulman est interdit à Athènes et dans la plupart des villes en
Grèce ; les immigrants de la seconde génération n’ont aucun droit
politique ; aucun immigrant, même s’il a des papiers, ne peut
travailler dans la fonction publique
].
Ceci constitue la méthode de contre-insurrection par excellence axée en
premier lieu sur la neutralisation du terrain, qui a donné naissance
aux concepts de collectivisation, et en second lieu sur la
réunification imaginaire des catégories particulières via la
récupération opérée par l’État démocratique.




II
À
un second niveau, la contre-insurrection essaie de dissocier le
mécontentement général de l’insurrection en tant que dynamique et en
tant que possibilité, afin de le rallier à la réforme. L’invention d’un
objectif pour les insurgés, et son unification à une restructuration
systémique, les dépossède de tout but et fait de toutes leurs actions
quelque chose de particulièrement incongru et inutile aux yeux de la
population. L’obligation de répondre à des questions posées par l’ordre
dominant lui-même constitue déjà la moitié du travail de la
contre-insurrection. Cette stratégie s’illustre par exemple dans la
rencontre entre des élèves et le ministre de l’Éducation.
L’interprétation qui en a été faite en général était la suivante :
l’explosion de violence était le résultat d’un déficit démocratique à
l’école et la solution dépendait de l’élaboration d’un «nouveau contrat
social» entre les élèves, les enseignants et le ministère. L’initiative
du ministère de l’ordre public consistant à créer un «bureau de
réclamation pour les victimes d’actes arbitraires» [
Cette autorité devra supposément restreindre et
condamner les actes de brutalité policière
]
participe de cette stratégie. La tactique centrale de toute stratégie
contre-insurrectionnelle menée par la social-démocratie, c’est-à-dire
la tentative de contenir un mécontentement largement répandu parmi la
population (mécontentement qui selon l’État a été à l’origine des
événements de décembre), est une technologie du pouvoir qui non
seulement promet la réunion pacifiée des antagonismes sociaux et
économiques, mais présente également l’insurrection comme la cause d’un
recul, comme le masque qui empêche de voir le bout du tunnel.

Ce rôle d’acteur de la paix et du retour à la normale est joué par la
gauche parlementaire, dont le cœur et l’esprit ont été du côté de
l’État depuis des décennies. À travers une grille de lecture
moralisatrice de la violence révolutionnaire, la gauche reprend tout
son rôle dans la reproduction sociale en condamnant «la violence d’où
qu’elle vienne», violence qui serait d’après elle le catalyseur
primordial d’un retour imaginaire vers l’autoritarisme. Selon la
gauche, tout acte de violence est par essence «un acte de violence
gratuite», un acte commis par des militants de droite encagoulés devant
être mis à l’écart soit par le biais de condamnations ou de
manifestations, comme celle qui a été soutenue par le POSDEP (syndicat
des professeurs d’université) [
Le POSDEP est contrôlé par des
syndicalistes de gauche qui ont appuyé une manifestation contre la violence. Manifestation qui n’a jamais eu lieu.
].
Cette tactique, fondée sur une prise de distance équivalente par
rapport à tout type de positions radicales, a trouvé son expression
lorsque l’État a émis dans le même temps des mandats d’arrêt contre les
trois anarchistes recherchés par la police et contre les agresseurs de
K. Kouneva [
Les
trois anarchistes sont recherchés suite au braquage d’une banque, lors
duquel Yannis Dimitrakis a été blessé par balle au moment de son
arrestation. L’État les accuse de faire partie d’un supposé groupe
anarchiste («les hommes en noir») qui serait impliqué dans des vols.
L’État promet 600'000 euros par tête. Dans le même temps, le ministère
a annoncé accorder une récompense d’un million d’euros à quiconque
fournirait des informations permettant l’arrestation de l’agresseur de
K. Kouneva, la syndicaliste indépendante employée dans une société de
nettoyage qui avait été brûlée l’an dernier au visage par de l’acide.
].

Cette injonction consistant à faire corps avec le système de valeurs de
l’État, compris non pas en tant que sujétion à la loi et à l’ordre mais
en tant que système de dialogue, de négociation et de compromis, isole
le mécontentement largement répandu de ce qu’il peut réaliser
réellement, et le transforme en l’expression d’une demande répétée
d’inclusion dans le bourbier de la relation au Capital.

Idéalement, la contre-insurrection est une
guerre qui ne connaîtrait aucune bataille réelle. Une guerre fondée sur
l’isolement, l’assèchement, une guerre remportée grâce à l’agitation
des instincts les plus conservateurs de la société, et la récupération
de la grogne et de la protestation générales dans le cadre de la
pacification et de la réforme.




III
En
dernier lieu, la campagne de contre-insurrection a pour but de miner la
cohérence et l’unité de l’insurrection, en mettant en œuvre une
stratégie d’isolement allant d’une définition catégorielle des insurgés
(sous l’angle social, politique ou psychologique…) à une coupure avec
leurs propres vécus. D’un côté, on exige des insurgés qu’ils délaissent
les identités mouvantes qu’ils ont créées en décembre — ce qui a
déstabilisé toutes les identités alors existantes — et qu’ils
s’enferment plutôt dans leurs postures initiales : l’élève doit rester
un élève, l’anarchiste un anarchiste, l’immigrant un immigrant, le tox’
un tox’. Si des mondes différents se sont rencontrés en décembre dans
les rues et se sont battus ensemble dans cette œuvre de destruction,
ils ont prouvé que le renversement supposément impensable des
catégories sociales est chose possible. Les frontières existant entre
ces mondes doivent alors disparaître à jamais.

Par ailleurs, le récit moralisateur du ministère de l’ordre public au
sujet des «enfants et des professeurs», des «hooligans et des
politiques», des «émeutiers et des idéologues» ressort aussi de ce
schéma tactique. Une part essentielle de cette logique consiste donc à
amener une partie des insurgés à imposer d’eux-mêmes une dissolution ou
à ramener le reste du groupe à la raison, selon un code moral ayant
reçu l’approbation de l’État. Il s’agirait d’une attitude basée sur le
«fair play» qui garantirait une inclusion des antagonismes de classe
vers un retour à la normale sondé et contrôlé non pas tant par le
Bureau pour la Protection du Régime que par les insurgés eux-mêmes. Ce
contrôle des insurgés contre toute déterritorialisation de leurs
pratiques, cet ascétisme de la patience et de l’espoir, ont été une
technologie de sujétion centrale mise en œuvre par l’appareil de
normalisation le plus efficace du siècle passé, appareil de
normalisation qui s’appelle «la gauche».

Dans le même temps, la criminalisation
de certains choix et de certaines pratiques est une tactique classique
de la dépolitisation. Elle permet en effet de réprimer facilement tous
ceux qui se sont engagés dans ces voies. Cependant, l’une des
conditions nécessaires à la réalisation de cet exercice est de les
isoler d’un milieu politique et social avec lequel ils sont liée. Cette
recette a été couronnée de succès lors de l’été 2002 via la lobotomie
pratiquée autour de la question de la mémoire sociale, et ce avec
l’assentiment de la gauche [
Lors
de l’été 2002, après qu’une bombe a explosé dans les mains d’un homme
d’âge moyen dans le port du Pirée, l’État a lancé une chasse à l’homme
d’envergure qui a impliqué des dizaines de personnes appartenant au
groupe «17 Novembre» qui pratiquait la guérilla urbaine. Le ministère
de l’ordre public, sous l’impulsion du ministre de l’époque,
Chrisochoidis, a alors dicté aux médias publics et privés la ligne à
suivre. Il s’agissait de renverser la perception que la population
avait des «guerilleros», perception qui leur était favorable, les
actions des guerrilleros étant tout au moins tolérées. Il fallait faire
de 17 Novembre un gang criminel et leur renier toute filiation avec la
résistance aux Généraux et à la république collaborationniste qui a
suivi.
]. Les mandats d’arrêt émis aujourd’hui plus ou moins secrètement contre tous ceux qui sont
accusés de participer à des «entreprises terroristes» [
Ces
mandats d’arrêt ont été émis depuis octobre, en lien avec La
Conspiration des Cellules de Feu, un groupe pratiquant la guérilla
urbaine
] visent à contenir une population radicale et incontrôlable plus large.

D’un côté, ils ont pour objectif de forcer chacun à mener son propre
examen de conscience afin de trouver en soi des éléments à charge
éventuels, et d’un autre côté, de provoquer calme et soulagement chez
ceux qui, faisant partie d’un groupe qui ne jouerait qu’un rôle
politique mineur selon l’État, à savoir le groupe des «idéologues» et
des «gens sérieux», ne pourraient être associés à certains groupes plus
ciblés. Le ministère crée ainsi une atmosphère morbide où règnent la
confession, la suspicion, la peur, voire l’indifférence : «Suis-je
soupçonné de quoi que ce soit ?» «Avec quel genre de preuves
pourraient-ils m’arrêter ?» «Pourrais-je être lié sans le savoir à
quelque chose ou à quelqu’un qui pourrait me porter préjudice ?» Ou
bien : «Il n’ont aucun moyen de nous retracer, le glas sonnant
seulement pour ceux qui n’ont pas de principes.» etc. Cette paranoïa
jouant sur deux échelles — infinitésimale et infinie toute à la fois —
comprise en tant que produit par excellence d’une gouvernance de la
police secrète, a pour but d’isoler le sujet de son propre vécu, de son
propre être-au-monde. Cette paranoïa vise à faire de tout être un être
pensant comme l’État, en d’autres termes, pensant comme des lignes de
flics, comme cette armée de patriotes morts-vivants, comme la substance
du Parti de l’Ordre. Penser et parler comme Lui sacrifie la possibilité
d’un devenir insurrectionnel et amène à entretenir la certitude d’une
dette envers l’existence éternelle de l’État.


flesh machine // ego te provoco // comrades - 4 décembre 2009.

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petitjean
gaucho baroudeur...
petitjean


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Date d'inscription : 05/07/2009

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MessageSujet: Re: Une pincée de sucre et tout s'adoucit....   Une pincée de sucre et tout s'adoucit.... Icon_minitimeJeu 10 Déc - 20:12

Vu sur le forum anarchiste :


APPEL A RASSEMBLEMENTS

Suite à l’appel à la solidarité internationale lancé par les camarades Grec-que-s qui subissent actuellement une répression violente, des anarchistes, des libertaires et des personnes simplement attachées au principe de liberté et de justice, appellent à

Un Rassemblement ce Samedi 12 Décembre à 14 heures devant les ambassades et consulats grecs de France et de Belgique dont les adresses suivent :


Ambassade de Grèce en France
Ambassadeur S.E. M. Constantin Chalastanis
17, rue Auguste Vacquerie 75 116 Paris

Ambassade de Grèce en Belgique
10, Rue des Petits Carmes 1000 Bruxelles
tel. 02/545.55.00 - fax 02/545.55.85
e-mail: ambagre@skynet.be
Ambassadeur M. Georgios Papadopoulos

Consulat Général de Grèce à Marseille
Consul Général M. Antoine Alexandridès
38 rue Grignan
13 001 Marseille
Téléphone : 04 91 33 08 69
Fax : 04 91 54 08 31
cons.g.gr.mars@wanadoo.fr

Service maritime
Consul maritime Capitaine de Vaisseau M. Michaïl Loukopoulos
29 Grande-rue
13 002 Marseille
Téléphone : 04 91 90 33 97
Fax : 04 91 90 48 42


Délégation Permanente de la Grèce auprès du Conseil de l'Europe
21 place Broglie
67 000 Strasbourg
Téléphone : 03 88 32 88 18
Siège du Conseil : 03 88 41 20 00
Bureau de presse : même adresse
Téléphone : 03 88 32 47 33
Fax: : 03 88 75 53 30


Consulats Honoraires

• AJACCIO 6 quai Napoléon
20 000 Ajaccio Téléphone : 04 95 21 91 37
Fax : 04 95 26 43 60

• BORDEAUX 95 rue Ducau
33 000 Bordeaux Téléphone : 05 57 87 04 75
Fax : 05 56 79 22 29

• CALAIS 26 rue d’Ostende
BP 450
62 225 Calais Téléphone : 03 21 97 27 00
Fax : 03 21 97 41 59

• CHERBOURG
104 rue E. Liais
BP 629
50 106 Cherbourg Cedex Téléphone : 02 33 10 02 02
Fax : 02 33 10 02 03

• DUNKERQUE 1 rue l’Hermitte
59 140 Dunkerque Téléphone : 03 28 66 70 48
Fax : 03 28 63 42 26

• GRENOBLE
9 rue de la Liberté
38 000 Grenoble Téléphone : 04 76 47 39 23
Fax : 04 76 47 37 76

• LE HAVRE BP 402
76 057 Le Havre Cedex Tél.: 02 35 46 28 92 - 02 35 46 24 04
Fax : 02 35 46 73 16

• LILLE
21 rue Jules Ferry
59370 Mons-en-Baroeul
consulatgrecelille@yahoo.fr Tél. : 03 20 33 46 25
Fax : 03 20 33 28 92

• LYON 7 rue Barrème
69 006 Lyon Téléphone : 04 78 89 46 69
Fax : 04 78 93 37 17

• NANTES 30 passage Pommeraye
porte B
44 000 Nantes Téléphone : 02 40 98 20 41
Fax : 02 40 98 20 41

• NICE 2 avenue Desambrois
06 000 Nice Tél.: 04 93 85 41 40 - 04 93 37 85 69
Fax : 06 61 17 68 43


• ROUEN 22 rue Mustel BP 4013
76 021 Rouen Cedex Téléphone : 02 32 10 28 28
Fax : 02 32 10 28 29

• SAINT- ETIENNE 15 rue de la Paix
42 000 Saint-Etienne Téléphone : 04 77 32 41 66
Fax : 04 77 41 47 17

• STRASBOURG 49 ave des Vosges
67 000 Strasbourg Tél.: 03 88 35 40 24



Nous exigeons la libération immédiate des centaines de personnes arrêtées par la police grecque.

Nous réaffirmons notre solidarité pleine et entière envers leur combat contre l’état.


Vive la lutte du peuple grec pour son émancipation !

NB: plan ambassade de Grèce à Paris

NB 2: Consulat Général De Grèce au Québec
1002 Sherbrooke O, Montreal, QC - (514) 875-2119
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